Depuis 2007, la presse écrite américaine a perdu plus de salariés que n’importe quel autre secteur, selon Linkedln.
La baisse, qui est de 28.4% depuis 2007, s’explique en partie par l’écroulement des recettes publicitaires, et le désintérêt de nombreux lecteurs pour la presse écrite.
La bonne nouvelle, c’est que les recettes publicitaires ne sont pas perdues pour tout le monde : sur internet, elles ont progressé de 20.4%. Une encore meilleure bonne nouvelle, c’est qu’internet n’a pas recréé les emplois de journalistes perdus.
Autrement dit, si vous envisagez de devenir journaliste, réfléchissez y à deux fois, d’autant que toutes les études le confirment : la moitié des Français n’a plus confiance dans l’indépendance et l’objectivité des journalistes, alors qu’internet, média récent, gagne rapidement ses galons de respectabilité auprès des jeunes.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
ET que dire de l’AFP ? L’industrie du mensonge sur ISRAEL
l’AFP employait en 2010 (effectifs moyens) 758 CDI et CDD sous contrat local, dont 558 journalistes et 200 non-journalistes. A cela il faudra ajouter au moins 347 pigistes réguliers.
Excellente nouvelle. Pour l europe et la france en particulier, je pense que si ils tiennent jusqu à présent, c est sûrement grâce aux généreux chèques qu ils reçoivent des pays du golfe en échange de ce qu ils doivent écrire de positive pour eux et de négatif envers Israël et le sionisme (juif).
De qui ne doit-on plus se méfier? Lorsque je lis :
[[la moitié des Français n’a plus confiance dans l’indépendance et l’objectivité des journalistes,..]] mon constat serait de s’interroger sur la “perméabilité mentale” dont fait preuve l’AUTRE MOITIE , en France et parmi tous les peuples!
Exemples soviétiques d’antan :
– la Pravda ( Правда), « Vérité ») se trouvait des jumelles partout dans le monde.
– les Izvestia ( Известия, « Les Nouvelles ») en faisait tout autant.
Deux exemples de corruption informative soutenue par le régime.
En vingt ans écoulés, je me demande où en sont ces deux titres?
Durant les décennies récentes, les médias (nos bêtisiers TV en tête, excellents instruments pour mouler les âmes fragiles ; nos presses écrites devenues papier-ivores sous l’effet d’une concurrence exacerbée) ont tous solidement pris le pas sur le pouvoir naturel que pouvait conférer une démocratie bien comprise.
Nul politicien n’échappe à leurs influences nocives.
Si on couple à ces formes de déchéance un relatif abêtissement des masses populaires (voir parmi nos jeunes leurs “performances PISA”), il y a de sérieuses inquiétudes à avoir pour les générations à venir. D’autant que si Internet s’établit en des contre-pouvoirs assez dynamiques, l’usage qu’en font la plupart des premiers abêtis déjà cités ne me rassure guère plus. Ce ne sont pas les downloads films/images qui cultiveront mieux nos lobotomisés…
La pravda a fait faillie peu de temps (quelques mois) après la fin de l’urss. Je pense que les isvestia ont suivi.
D’une part, la presse de notre pays ne trompe plus grand’monde; elle n’est plus lue, et les journaux gratuits portent tout aussi bien la propagande et l’information que les autres feuilles…
Aux states, les journaux sont des entreprises comme les autres, et doivent être rentable. Si les lecteurs préfèrent des médias interactifs comme le vôtre, ils ferment.
En pays latin, les nouvelles feuilles sont des danseuses; un groupe d’influence ou industriel s’achète un moyen de manipuler les esprits.
Quand il n’est plus efficace, les subsides diminuent; les taxes font le reste!
Avec un temps de retard, le résultat est le même!
Mais chez nous, en France, nous sommes à l’abri de ce que les Américains n’ont pas su éviter. Notre presse n’est-elle pas subventionnée ? Les contribuables paieront ! La fonction publique s’étend.
Bonne nouvelle.
Vivement qu’on en soit débarrasser ^^
je me rappelle un article AFP sur des “atrocités” commises par les américains en Irak. Une villageoise racontait qu’on avait tiré sur sa maison et montrait (photo à l’appui de l’article) les “balles” qu’elle disait avoir enlevées de ses murs, en exhibant des cartouches c’est à dire des munitions neuves, non tirées, (oui : balles+étuis).
Que la villageoise analphabète ne comprenne pas l’absurdité de ce mensonge, mettons … mais que des journalistes, couvrant une guerre qui plus est, ne soient pas foutus de voir un truc aussi énorme, c’est tout bonnement ahurissant.
Amusante anecdote!
Mais cher ami, votre remarque montre que c’est vous le naïf: il est clair comme de l’eau de roche que ce sont les journalistes qui ont ciblé la bonne femme, lui ont donné 3 tablettes de chocolat et quelques billets pour jouer la scène. Il leur est plus facile qu’à elle d’avoir une poignée de cartouches neuves. C’est du Charles Enderlin en petit, et la même déontologie. . .
Merci pour cet article; mais savez-vous quelle presse écrite ces chiffres concernent-ils? S’agit-il uniquement de la presse d’information “pure” (Le Monde, Le Figaro, Libération, …etc. chez nous), ou bien cela englobe-t-il aussi tous les magazines spécialisés dont le champ est plus large : géopolitiques par exemple, mais aussi historiques, géographiques, religieux, …etc.?
Il me semble que seule la presse d’information est concernée.
Merci de votre réponse (c’est rapide en tout cas).
C’est donc moins grave que ce que je m’imaginais si seule la presse d’information est touchée.
Cependant, et quoi qu’on pense de l’AFP ou des quotidiens que j’ai cités plus haut, la presse écrite offre au moins une qualité d’information d’ordre professionnel pour une bonne partie des sujets abordés, et relativement acceptable, je trouve, si l’on est conscient des orientations et des préjugés des rédactions.
Les quotidiens gratuits quant à eux sont souvent de l’information brute, sans la moindre analyse, ce qui leur donne une apparence d’objectivité qu’ils n’ont en fait pas, de par la partialité des agences de presse en amont. Lorsque je lis Le Monde, au moins, je suis parfaitement conscient de la ligne éditoriale et de ses conséquences.
Sur internet, l’information est beaucoup plus abondante, polluée par des myriades de sites sans intérêt, et dans une course perpétuelle pour le scoop ou le buzz.
Je trie et recoupe bien plus l’information sur internet que dans la presse écrite (ce qui ne m’empêche évidemment pas de le faire pour cette dernière).
Bref, même si la qualité de notre presse laisse à désirer, sa disparition serait, à mon avis, regrettable.
Jean Patrick,
on trouve toute les formes éditorialistes, y compris des milliers de “pravda” et le contraire de tout sur internet, donc parler de l’objectivité journalistique d’internet en comparaison de celle de la presse écrite n’a aucun sens, votre conclusion est absurde.
N’avez vous pas lu ni compris que ma conclusion est la mention de l’opinion des français ? Vous trouvez les Français absurdes ?