Publié par Michel Garroté le 15 mars 2012

 

 

 

Michel Garroté – Or donc, Carla Bruni-Sarkozy publie sur son site Internet un "mot à l'adresse des médias" après la publication de photos de sa fille Giulia. "Certains médias ont jugé bon de publier des photographies prises à mon insu par des paparazzis. Ceci est habituel. Mais dans le cas présent, quelques clichés laissent entrevoir le visage de ma fille", se lamente-t-elle. Quelques clichés « laissent entrevoir » le visage de « sa » fille. Qui est aussi la fille de Sarkozy. Qui lui se trouve être, pour l’instant du moins, président. "Je tiens à préciser que ceci a été réalisé sans aucune forme de consentement de ma part", croit-elle devoir ajouter. La formule « sans aucune forme de consentement de ma part » donne l’impression que la vie de Carla a pour ainsi dire été « violée ». Du Vaudeville ? Ces photos ont été publiées sur plusieurs sites Internet. C’est donc une affaire de dimension internationale. Paris Match – en kiosque ce jeudi – fait également sa couverture avec l'une de ces photos de la petite fille.

Les photos ont été prises par plusieurs « paparazzis » alors que l'épouse de Sarkozy sortait de chez le pédiatre. C’est à se demander si Carla va saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU et la Cour européenne des droits de l’homme (et de la femme et des enfants). "Ma position n'a pas changé", ajoute-t-elle (le mot n’est peut-être pas très bien choisi et j’entends déjà Stéphane Guillon en faire un sketch scabreux samedi prochain dans ‘Salut les Terriens’). "Au nom de la liberté de la presse, j'ai toujours accepté, sans broncher, la publication de photographies volées ou d'informations même erronées concernant ma vie privée mais je ne peux accepter et je n'accepterai jamais que le droit de mes enfants à vivre libres et dans l'anonymat soit bafoué, quels que soient les enjeux, période électorale ou pas", écrit-elle. "Je demande donc, encore une fois aux médias concernés, de respecter le droit à la vie privée de mes enfants en considérant le fait qu'ils ne peuvent pas vivre reclus".

Si je comprends bien, en France, les enfants d’un couple présidentiel sont libres de vivre dans « l’anonymat » sans devoir pour autant vivre « reclus ». La nuance n’est pas aisée à comprendre. Car cela voudrait dire que Carla amène Guilia chez le pédiatre « dans l’anonymat » sans pour autant rester « recluse ». Depuis 2008, Carla s’est affichée avec son mari à Disney Paris, Charm-el-Scheik, Pétra et ailleurs. Depuis plus de quatre ans, Carla est épouse du président, chanteuse de grand talent, actrice célébrissime, ‘pipole’ et bienfaitrice. Mais lorsqu’elle est dans les rues de Paris, les journalistes photographes, qualifiés en la circonstance de « paparazzis », n’auraient plus le droit de la photographier. Parce qu’elle est avec « sa » fille, conçue avec son époux, « leur » fille donc, et, non pas, « sa » fille. J’avoue ne pas du tout saisir le but de la manœuvre. Récemment, Carla a insinué que tous les journalistes seraient des menteurs ; et, aussi, qu’elle et son mari seraient des gens « modestes ». Avec son "mot à l'adresse des médias", publié sur son site Internet, à propos de « sa » fille, Carla vient de donner à la campagne présidentielle une dimension à la fois sérieuse, profonde et planétaire. Quand tout cela va-t-il s’arrêter ?

http://www.lexpress.fr/styles/minute-vip/carla-bruni-sarkozy-en-colere-apres-la-publication-de-photos-de-sa-fille_1093775.html

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