Que peut-il se passer le 28 mars et dans les mois qui viennent, dans la procédure civile intentée contre Dominique Strauss-Kahn par la femme de chambre Nafissatou Diallo à New York ?
Le juge Douglas McKeon, chargé du dossier à la Cour suprême du Bronx, a accepté de répondre aux questions de l'AFP que publie lalibre.be.
Le mercredi 28 mars, il présidera une première audience sur la motion des avocats de DSK demandant que la plainte pour agression sexuelle soit classée. Ses avocats affirment que M. Strauss-Kahn, en tant que directeur général du FMI, ne peut pas être poursuivi au civil, car il bénéficiait au moment des faits d'une immunité diplomatique totale. (JPG : je me souviens du communiqué du FMI qui expliquait que DSK était en déplacement privé à New York, et qu’il ne bénéficiait donc pas, à ce moment, de l’immunité diplomatique)
Ni M. Strauss-Kahn, ni Mme Diallo ne sont tenus d'être présents dans la salle, où le juge a autorisé la présence d'une caméra (JPG : est ce parce qu’il y aura une caméra que ni DSK ni Diallo ne seront pas présents ?). "Je donnerai à chacun des avocats (des deux parties) l'opportunité de défendre leurs arguments (JPG : encore heureux), et je leur poserai des questions (JPG : on imagine). Et je rendrai ma décision dans les semaines qui suivront. Ce sera une décision écrite" (JPG : Nafissatou griffe), explique M. McKeon.
S'il décide que M. Strauss-Kahn ne peut pas être poursuivi, "c'est la fin de l'affaire" selon ses termes.
Si, à l'inverse, il retient les arguments des avocats de Nafissatou Diallo, selon lesquels DSK ne peut prétendre à cette immunité diplomatique, il devra ensuite se prononcer sur d'autres motions : notamment celle des avocats de l'ancien ministre français pour que soit retiré un paragraphe de la plainte de Mme Diallo évoquant d'autres agressions sexuelles présumées (JPG : un homme de pouvoir n’agresse pas, il se sert). "Certaines nécessiteront peut-être des plaidoiries, d'autres non", explique le juge.
Commencera alors une phase dite de "discovery" (découverte). Habituellement, dans un procès civil, c'est le moment où sont recueillis les témoignages sous serment, "au minimum des deux parties", et éventuellement de témoins.
Les interrogatoires sous serment sont menés par les avocats de la partie adverse et les avocats de Nafissatou Diallo ont déjà fait savoir qu'ils étaient prêts à se rendre si nécessaire à Paris pour interroger M. Strauss-Kahn, qui n'a jamais donné à la justice sa version des faits (JPG : ce ne fut pas nécessaire, car Nafissatou ment comme elle respire).
Selon le juge McKeon, il est extrêmement rare que les deux parties ne soient pas interrogées sous serment dans une procédure civile.
Une fois cette période terminée, le dossier est presque prêt pour le procès. "Il y aura une période durant laquelle il y aura des discussions, peut-être sur un règlement amiable, et une date de procès sera fixée", ajoute le juge. Jusqu'à présent, les avocats de Mme Diallo et de DSK ont toujours exclu un règlement amiable – généralement un accord financier – qui évite un procès avec jury populaire. (JPG : on se souvient que Nafissatou a plusieurs fois juré ne pas être intéressée par l’argent, mais par le besoin de laver son honneur, nous verrons si là encore elle a menti)
Selon le juge, un tel règlement amiable n'est effectivement pas toujours possible. "Mais nous gardons cette option et nous l'explorons".
Les avocats de Nafissatou Diallo demandent des dommages et intérêts au montant non précisé. Selon les experts, la somme pourrait être très conséquente. D'autant que s'il y a procès, les jurés du Bronx sont réputés pour être plutôt généreux (JPG : avec les noirs ?).
Si le juge refuse de classer la plainte de Mme Diallo, et s'il n'y a pas d'accord négocié, combien de temps pourrait prendre la procédure jusqu'à son terme ?
"Je ne pense pas que cela prendra des années", estime le juge McKeon. "Une fois que la +discovery+ commencera dans cette affaire, je pense qu'elle sera bouclée dans un délai d'un an à quinze mois".
Pour ma part, je trouve que les coups de queue de Dominique Strauss Kahn commencent à être trop chers pour être honnêtes: ça sent l’acharnement – et personne n’’oserait dire que je l’ai défendu. Entre le scandale du recel d’abus de biens sociaux – je dis scandale parce qu’il est souvent question de dépénaliser ce délit et il n’est que temps, les putes qui ressemblent aux femmes du monde, et Nafissatou la menteuse – dont on se demande encore ce qui lui a pris, la partouze est pleine.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info et source citée
DSK on s’en fou et contre fou. Tous les gens bien placés savaient. Maintenant le monde entier sait. Sa femme savait, elle n’a rien fait pour le faire soigner. Et dire qu’il a faillit être président de Francarabia, la cata…
J’ai du mal à vous lire alors j’imagine quel mal j’aurai à vous entendre parler crûment car vous n’avez pas le physique de “l’emploi” … Cela dit, l’ironie aidant, j’ai + que souris à la lecture de cette chronologie finalement … pitoyable et affligeante !
C’est drôle, dans toutes ces différentes péripéties, un seul homme dit la vérité, c’est DSK, les autres sont TOUS des menteurs ou des affabulateurs ! Il prend vraiment les gens pour des cons !
Attendons la suite …
Bien de votre avis, il y en assez de tout ce cirque j’ai l’impression que les gens sont un peu aveugle car quand on voyage un peu dans le monde de l’entreprise et que on observe le monde qui nous entoure on voit pire, mais là les gens on semble-t-il besoin de se dédouaner c’est un peu navrant.
L’immunité diplomatique est un excellent paravent.
Tous les espions d’ambassades d’ex-URSS et autres interlopes s’en souviennent (avec un sourire figé lors du retour au pays?).
DSK semble effectivement prendre les gens pour du “matériau”.
En finale, je n’ai tjs pas compris pourquoi Anne S. s’était entichée de ce mec. La pauvre doit vivre un enfer psy, sinon est elle-même fort malade! Puis elle servira à payer les rançons de l’ex-gloire FMI.
Pitoyable… La France l’a échappé belle.
Eut-on imaginé l’Elysée transformé en Carlton parisien?
si anne s vit un enfer psy c’est de sa faute, elle savait et comme le dit le proverbe : comme on fait son lit on se couche. pourquoi elle s’est entichée de lui, un peu par amour bien sûr mais surtout pour le pouvoir de ce qu’il représentait et un éventuel destin national qu’elle estimait possible. à ce sujet j’ai toujours pensé et je le pense encore que c’est elle qui l’avais poussé a se présenter alors que lui me donnait l’impression d’y aller à reculons surtout en tenant compte des résultats de la primaire de 2007. à ce sujet je ne suis pas certain que les militants auraient voté pour lui. en conséquence on l’ a échappé belle : dsk comme président passe encore (et encore) mais son épouse comme “première dame” !: non !!!!!
Pôvre mr DSK ! ! ! ! je le plains plus que je ne le blâme. Je reste pantois de constater que tout son entourage politique, surtout les différents leaders du péhesse, savait et personne ne disait rien ! ! ! Vous vous souvenez peut-être de l’enfant caché de son altesse François Mitoche 1° ? ? ? ? Là encore motus et bouche cousue ! !! on peut éventuellement le comprendre de la part de ses groupies mais de la presse française…… C’est un faute qui montre si besoin était le degré de son intégrité……..Nous vivons une époque formidable dans une république irréprochable………..
Dominique comment? Vous pouvez épeler?
Il est fini le pépère salace. Politiquement dead.
Mais il n’a pas l’air de piger.
Pour lui faire comprendre, faudrait ptêt parler à son derche, sa tête étant assez malade?
Avec Sarkozy nous avons la France Forte, avec Strauss Khan on a failli avoir la gaule forte.
La vraie victime est Dominique Strauss-Kahn. Full Stop!
Nafissatou ment.
Bêtement, inconsidérément, peut-être tout-le-temps car elle ne distingue pas très bien entre vérité et mensonge, le bien, le mal.
Nafissatou est Nafissatou : née femme dans un coin reculé de l’Afrique musulmane elle a appris dès le plus jeune âge à slalomer entre les pièges et les balises posés par les hommes pour les femmes. Elle s’est ingéniée toute sa vie a prétendre être ce qu’on lui demandait d’être et qu’elle ne voulait pas devenir. Pour cette pauvre femme, pour sauver quelques lambeaux de liberté et de confort, les apparences sont un passage obligé mais, sans doute aussi, la manipulation des hommes aveuglés par leur désir de sexe est un moyen. C’est sa condition, son destin.
DSK ment.
L’homme sait se taire, quand il en a l’opportunité, car Monsieur l’ex CEO du FMI, l’ex ministre, l’ex candidat à la magistrature suprême, sait que le silence est d’or.
DSK est DSK : il a reçu les meilleurs soins, la meilleure éducation, fait de grandes et coûteuses études, et a participé à la marche du monde. Il sait précisément où est le bien, où est le mal. Il a pourtant choisi la double vie, le trompe l’oeil, la dissimulation et le mensonge pour ne pas montrer ce qu’il était vraiment sous les apparences de la respectabilité et qu’il ne voulait pas que l’on sache. Pour ce cynique aux allures patelines, seules comptaient les ors, la richesse, le pouvoir et, pour sa perte, le plaisir tiré des femmes.
Le destin a mis Nafissatou face à DSK en un huis clos dont on ne saura jamais le juste déroulement.
Fable édifiante et triste dont il reste à écrire à la fin la leçon.