Publié par Pierre-André Taguieff le 28 mars 2012

Entrevue parue dans Le Point n°2062, du 22 mars 2012

Reproduite ici avec l’aimable autorisation de Pierre-André Taguieff. 
Propos recueillis par Christophe Ono-dit-Biot.
 
Pierre-André Taguieff est philosophe, politologue et historien des idées, et directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherche politique de Sciences Po Paris. Il est notamment l’auteur de Wagner contre les juifs* (ed. Berg) et Le nouveau national-populisme*, CNRS editions).
 
Le Point : Pourquoi agresse-t-on les juifs ?
 
Pierre-André Taguieff : C’est le triste héritage de siècles d’une haine visant spécifiquement le peuple juif, une haine mêlée de crainte et parfois d’envie ou de jalousie, nourrie ou légitimée par des arguments théologico-religieux, économico-financiers, antireligieux (au siècle des Lumières), pseudo-scientifiques (la « doctrine des races » au XIXe siècle), et enfin politiques, de l’antisémitisme nationaliste de la fin du XIXe siècle européen à l’antisionisme radical de la fin du XXe. Les juifs sont perçus par ceux qui les haïssent comme aussi redoutables que vulnérables. Cette perception ambivalente entretient et renforce la haine antijuive. D’où ce mélange de lâcheté (s’attaquer à des passants, à des enfants ou des écoliers sans défense) et de ressentiment (la rage née d’un sentiment d’impuissance devant la satanique surpuissance juive, inévitablement occulte).
 
Comment comprendre que perdure l’antisémitisme malgré l’Histoire ?
 
Ce qui caractérise la judéophobie dans l’Histoire, c’est d’abord qu’elle est « la haine la plus longue » (Robert Wistrich), ensuite qu’elle n’a cessé de prendre des formes nouvelles, de s’adapter à l’esprit du temps, de trouver de nouveaux alibis, d’inventer des justifications inédites. Peu importe aux antijuifs le caractère contradictoire des griefs : les juifs sont en même temps et indifféremment accusés d’être trop « communautaires » ou « identitaires » (trop religieux, « solidaires » entre eux, nationalistes, sionistes, etc.) et trop cosmopolites (nomades, internationalistes, etc.). Léon Poliakov rappelait que « les juifs ont de tout temps stimulé l’imagination des peuples environnants, suscité des mythes, le plus souvent malveillants, une désinformation au sens large du terme », et qu’« aucun autre groupe humain ne fut entouré, tout au long de son histoire, d’un tel tissu de légendes et superstitions ».
 
S’agit-il, comme le disent des jeunes gens d’une école juive ce matin, de « jalousie qui se transforme en haine »?
 
Il y a bien de la jalousie, alimentée par divers stéréotypes, dont celui du « juif riche », celui du juif puissant dans la finance, la politique, les médias. D’où le raisonnement type qu’on rencontre dans certains entretiens semi-directifs avec des jeunes marginalisés : « Si nous sommes malheureux, pauvres, exclus, sans travail, c’est de leur faute. » Les juifs sont accusés de prendre toutes les places (les bonnes), d’occuper tous les postes désirables. S’ajoute l’accusation de la « solidarité juive » : « Ils se tiennent entre eux. » Les antijuifs convaincus voient les juifs comme une espèce de franc-maçonnerie ethnique, pratiquant le népotisme à tous les niveaux, dans tous les domaines. « Ils sont partout », « Ils ont le pouvoir », « Ils nous manipulent » : thèmes d’accusation fantasmatiques exprimant une paranoïa socialement banalisée. Dans le jeu des passions antijuives, le ressentiment mène la danse : une haine accompagnée d’un sentiment d’impuissance, qui ne cesse de l’aiguiser comme de l’aiguillonner. La jalousie sociale en est la traduction courante. Mais il faut creuser plus profondément. L’essentiel sur la question a été exposé par Elias Canetti en 1960 : « Ils ont suscité l’admiration parce qu’ils existent encore. […] Il leur avait été donné le maximum de temps pour disparaître sans traces, et pourtant ils existent aujourd’hui plus que jamais. » Comment peut-on encore être juif ? C’est la question qui taraude toujours l’esprit des ennemis des juifs. Voués à être encore longtemps exaspérés, au point peut-être de finir par être désespérés. Ce serait une excellente nouvelle !
 
Quels sont les ressorts de l’antisémitisme contemporain ?
 
Ils dérivent de plusieurs facteurs, liés d’une part à des héritages ou des traditions (les restes du vieil antijudaïsme chrétien, le réveil ou la réinvention de la judéophobie musulmane sous l’impulsion de l’islamisme, etc.) et d’autre part au contexte international, où le conflit israélo-palestinien, et plus largement israélo-arabe, remplit une fonction symbolique sans équivalent. Israël joue en permanence le rôle du diable, mis en scène par un discours de propagande mondialement relayé. En outre, le jumelage de l’antiaméricanisme rabique (élargi en antioccidentalisme) et de l’antisionisme radical se rencontre autant dans les mouvances de la nouvelle extrême gauche « antimondialiste » que dans celles de l’islamisme, qu’il s’agisse des Frères musulmans en costume-cravate, des salafistes ou des djihadistes avérés, sans parler des inquiétants illuminés à l’iranienne.
 
Ces derniers ont agrémenté leur antisionisme d’Etat d’emprunts au discours négationniste, honorant Faurisson et Dieudonné. Rappelons au passage que le négationnisme est fondé sur l’accusation de mensonge visant « les sionistes », c’est-à-dire les juifs (à l’exception des inévitables juifs antijuifs, ou « alterjuifs », qui, pour des raisons diverses, épousent la cause des ennemis des juifs). « Les juifs sont les grands maîtres du mensonge » : cette formule de Schopenhaueur était particulièrement appréciée par Hitler, qui la cite dans « Mein Kampf ». Ceux qui accusent les juifs d’avoir forgé le « mensonge d’Auschwitz », d’avoir donc inventé le « bobard » de leur extermination par les nazis, reprennent à leur compte cette accusation, stade suprême de la diffamation d’un peuple tout entier. Sur le plan idéologique, la principale nouveauté identifiable depuis environ trois décennies est la suivante : qu’elle soit portée par les « antimondialistes » radicaux ou par les islamistes, la judéophobie fait désormais couple avec l’occidentalophobie, ou l’hespérophobie.
 
En 1998, définissant le djihad mondial, Ben Laden avait formalisé cette vision manichéenne en désignant l’ennemi absolu de l’islam comme « l’alliance judéo-croisée ». Le 23 février 1998, le journal londonien Al-Quds al-Arabi publiait la « Déclaration » ou la charte fondatrice du « Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés ». « Les croisés », ici, c’est l’Occident, chrétien et déchristianisé.
 
Dans quelle classe sociale est-il, cet antisémitisme ?
 
Le vieil antisémitisme politico-religieux à la française survit dans les classes moyennes et supérieures (pour aller vite), qui prennent soin cependant d’euphémiser leur discours (d’où le peu de visibilité de la judéophobie des élites dans l’espace public). L’antisionisme radical, postulant que tout juif est un sioniste (serait-il caché ou honteux) et visant la destruction de l’Etat juif, est observable dans tous les milieux sociaux, mais il s’exprime surtout, avec une forte intensité polémique, dans certaines mouvances de l’extrême droite et de l’extrême gauche, et bien sûr dans certaines populations issues de l’immigration et spatialement ségréguées, particulièrement soumises à l’endoctrinement et à la propagande islamistes.
 
Et géographiquement, où se situe-t-il ?
 
Il est impossible de répondre en quelques mots. On ne peut émettre que des hypothèses risquant de traduire de simples opinions ou des rumeurs. Les études sérieuses manquent à cet égard. Vraisemblablement parce que les nécessaires recherches sur la question n’ont pas été ou ne seraient pas financées.
 
Quelles sont les traces d’antisémitisme que vous avez repérées dernièrement dans la société française, en politique, dans une oeuvre de cinéma, une oeuvre littéraire, une exposition ?
 
Ce qui m’a le plus choqué ces dernières années, dans le monde culturel, ce sont les déclarations sur les juifs faites en 2006 par Jean-Luc Godard, et ce en raison même de l’admiration qu’on peut porter au cinéaste. Rappelons ces propos à la fois odieux et confus, rapportés par Alain Fleischer, qui raconte qu’en commentant les attentats-suicide commis par des Palestiniens en Israël l’antisioniste déclaré qu’est Godard a déclaré devant son ami et interlocuteur Jean Narboni, ex-rédacteur en chef des Cahiers du cinéma : « Les attentats-suicide des Palestiniens, pour parvenir à faire exister un Etat palestinien, ressemblent, en fin de compte, à ce que firent les juifs, en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’Etat d’Israël. »
 
Quelle signification accorder au meurtre d’enfants dans l’histoire de l’antisémitisme ?
 
L’une des principales accusations antijuives apparues au Moyen Age (vers le milieu du XIIe siècle) est celle du meurtre rituel d’enfants chrétiens par des juifs. Ce thème d’accusation est parfaitement chimérique, mais constitue un puissant moyen de diabolisation des juifs, en leur attribuant une cruauté sanguinaire traduite par une prétendue tradition religieuse. Or cette pratique sanguinaire attribuée sans fondement aux juifs est devenue, par un terrible retournement, un modèle normatif de l’action antijuive impliquant des violences physiques. L’assassinat d’enfants israéliens par des « combattants »-terroristes palestiniens en témoigne. Rappelons seulement l’abominable tuerie commise par deux jeunes Palestiniens, dont les victimes furent les membres d’une famille juive vivant en Israël. Cinq membres de la famille Fogel ont ainsi été tués sauvagement à l’arme blanche dans la nuit du 11 au 12 mars 2011 : Oudi, 36 ans, Ruth, 35 ans, et leurs enfants Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans, et Hadas, 3 mois. Il ne faut pas oublier les exploits des terroristes « antisionistes » qui, tel le Libanais Samir Kuntar, membre du Front de libération de la Palestine (FLP), peuvent assassiner froidement des enfants juifs sans être pour autant stigmatisés dans les grands médias, voire en étant glorifiés pour leurs actes « héroïques » de « résistance ». Dans la nuit du 22 avril 1979, à la tête d’un commando venant de débarquer à Nahariya, le grand « résistant » Kuntar s’attaque à la famille Haran : après avoir blessé le père, Danny (28 ans), d’une balle dans le dos, il l’achève en le noyant, puis s’en prend à sa petite fille de 4 ans, Einat  Haran, qu’il assomme à coups de crosse avant de lui fracasser le crâne sur un rocher, à coups de pierre. Libéré en juillet 2008 des prisons israéliennes, avec quatre autres terroristes (membres du Hezbollah), en échange des corps d’Eldad Reguev et d’Ehud Goldwasser (tués par le Hezbollah deux ans auparavant), Kuntar, revêtu du treillis du Hezbollah, a été accueilli en héros national au Liban, dont le gouvernement a interrompu toutes les activités pour fêter son arrivée, et salué comme un « combattant héroïque » par l’Autorité palestinienne. Mythologisation féerique du meurtre terroriste, du moment que les victimes sont des « sionistes », même âgés de 3 mois ou de 4 ans.
 
… Et au symbolisme de l’école juive ? Car ce n’est pas la première fois, et beaucoup d’écoles juives ont été 
visées ces trente dernières années…
 
Synagogues et écoles juives sont des cibles privilégiées, comme si l’identité juive, hors d’Israël, était pleinement symbolisée par sa dimension religieuse, impliquant une appartenance forte. Les lieux culturels juifs non religieux, comme les salles de réunion ou de spectacle, sont moins souvent visés.
 
Qu’est-ce qui sépare cet attentat d’autres attentats antisémites ? A-t-on raison de le comparer à celui de la rue Copernic ?
 
Ce qui distingue cet acte antijuif meurtrier, c’est l’inscription dans une série apparente, et en particulier le couplage (qui reste à interpréter) avec l’assassinat des trois militaires. La volonté de tuer des juifs en tant que juifs et la détermination (impliquant une préparation, éventuellement une stratégie) sont les deux points communs entre l’attentat terroriste du 3 octobre 1980 (Copernic), celui du 9 août 1982 (rue des Rosiers) et celui du 19 mars 2012 (Toulouse).
 
« Il faut parler de cette affaire pendant des mois et des mois, car il faut que tout le monde sache qu’on veut la mort des juifs », disent certains membres de la communauté juive. Que leur répondriez-vous ?
 
Il faut en effet éviter le silence prudent, tactique qui ressemble à de la complicité, à travers l’évitement ou l’étouffement de la réalité d’un imaginaire social où le désir vague d’éliminer les juifs est bien présent. Le problème, c’est de préciser la référence du « on ». Les juifs n’ont jamais eu autant de raisons de lancer à leurs ennemis, comme Golda Meir naguère aux dirigeants palestiniens rêvant d’un « israélicide » : « Je comprends bien que vous voulez nous rayer de la carte, seulement ne vous attendez pas à ce que nous vous aidions à atteindre ce but. »
 
On entend ici ou là, à l’inverse, dire que le rapatriement des corps en Israël risquerait de nourrir l’antisémitisme. Qu’en pensez-vous ?
 
Il est vrai que ce transfert des corps en Israël, pourtant parfaitement compréhensible, peut renforcer le stéréotype un juif « étranger par nature », pseudo-français, ou réactiver le grief de « double allégeance ». Ces craintes peuvent être sincères. Mais de tels commentaires peuvent aussi exprimer indirectement des sentiments antijuifs, hypocritement travestis en désir d’éviter les réactions antisémites. Comme si tout ce qui touchait Israël était producteur de stigmate. Pourquoi en avoir peur, en les intériorisant, en risquant ainsi de les relayer, voire de les justifier ?
 
Nicole Yardeni, qui préside le CRIF en Midi-Pyrénées, et qui a vu les images de la tuerie, a déclaré : « Etre l’objet de la haine quand on est juif, c’est quelque chose qu’on apprend quand on est petit. » Confirmez-vous, 
et comment apprend-on cela à un petit garçon ou à une petite fille ?
 
Etre en permanence accusé de connivence ou de complicité avec les « sionistes », assimilés à des « racistes » vivant dans un Etat pratiquant l’« apartheid » et se comportant « comme des nazis » à l’égard des Palestiniens, présentés comme de pures « victimes » par des discours de propagande complaisamment diffusés par les médias, cela donne aux enfants juifs de la diaspora le sentiment d’être des cibles potentielles. La honteuse campagne de boycottage multidimensionnel d’Israël va dans le même sens : chaque enfant juif peut se sentir lui-même socialement boycottable, ou susceptible d’être désigné comme suspect par tel ou tel commando d’« indignés » violents, dotés d’une bonne conscience en béton armé. D’où une anxiété liée à la conviction d’être exposé à la stigmatisation ou à l’agression physique.
 
 
Le site RING m'ayant demandé de reprendre mon interview du Point, j'ai rédigé pour l'occasion, aujourd'hui, ce petit texte complémentaire, en forme de post-scriptum.
www.surlering.com
Post-scriptum (27 mars 2012)
 
À l’instar des gauchistes de la chaire ou de la tribune qui, face au terrorisme, donnent dans le discours victimaire et la culture de l’excuse, Tariq Ramadan dénonce la société française qui, par son « racisme », son « système d’exclusion » et ses « discriminations », aurait fabriqué cette victime qu’est Mohamed Merah, ce « citoyen français frustré de ne pas trouver sa place, sa dignité, et le sens de sa vie dans son pays ». 
 
Dans le monstre, il faudrait voir la victime et le désespéré, le « pauvre garçon » doté d’un cœur d’or, mais « dérouté » par la société française qui l’excluait, par l’armée française qui ne voulait pas de lui. 
 
Les voisins du tueur ont témoigné en sa faveur, selon un rituel déjà bien rodé : il était « calme » et n’hésitait pas à « rendre service » ou à « donner un coup de main ». Et il aimait les filles, les voitures et les boîtes de nuit. Au chômage, mais bénéficiant d’allocations, il frimait en BMW. « Intégré », donc. Bref, pour ses voisins, un « jeune » des « cités » comme un autre, ni plus ni moins délinquant qu’un autre. Ramadan présente Merah comme un « grand adolescent, un enfant, désœuvré, perdu, dont le cœur est, de l’avis de tous, affectueux ». Pour l’intellectuel islamiste, le tueur est « une victime d'un ordre social qui l’avait déjà condamné, lui et des millions d'autres, à la marginalité, à la non-reconnaissance de son statut de citoyen à égalité de droit et de chance ». 
 
Tuer des innocents serait dès lors, pour le « désespéré », un « acte désespéré ». L’axiome est devenu slogan après un long séjour dans la propagande palestinienne justifiant le terrorisme antijuif. La déduction est imparable, bien qu’elle se heurte à la revendication religieuse explicite : si Merah a crié « Allah ou-Akhbar » après ses assassinats filmés, c’est qu’il était convaincu d’avoir choisi la bonne voie, c’est-à-dire d’être « sur le chemin d’Allah », celui du jihad contre « les Croisés et les Juifs ». Le produit de la « société d’exclusion » a lu le Coran, et tout s’est éclairé. Sa vie a pris du sens. L’espoir était dès lors au bout du chemin. Il pouvait rejoindre les salafistes habillés à l’européenne, ces salafistes invisibles, même aux yeux des services spécialisés. Après l’épreuve et la mort en martyr, le héros islamiste est en droit d’obtenir la récompense promise, à savoir les dizaines d’authentiques vierges. Et, ici-bas, l’admiration de ses contemporains, surtout des « jeunes ». 
 
Transfiguré par sa mort « les armes à la main », le délinquant Merah est voué à devenir l’objet d’un culte : victime, héros et martyr de la révolte contre « le racisme » de la « société française », intrinsèquement « islamophobe ». Célébrer Merah, tueur d’enfants juifs, c’est inciter à attaquer les Juifs, c’est rêver de tuer d’autres enfants juifs. Et, de fait, dans la société française où, répètent pieusement de piteux sociologues, l’antisémitisme ne cesserait de « baisser », de jeunes Juifs sont agressés chaque jour depuis la mort du Zorro des banlieues balayées par le verbe islamiste. Les assassinats-spectacles sont commis pour être imités. Les Indigènes de la République, ces Indignés de l’extrême, se sont promis d’importer en France le sanglant « printemps arabe » (qui n’a profité qu’aux islamistes), manière de prévenir les « souchiens »/« sous-chiens » qu’ils vont s’entendre dire « dégagez ! ». 
 
Leur seul programme est la haine de la France et des Français non issus de leur immigration de référence. Le désir d’avenir est chez ces indigènes imaginaires un désir de guerre civile. Qui sait si le pire n’est pas sûr…
 
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