Michel Garroté – Le cheikh al-Qaradaoui n'est pas le bienvenu en France (voir lien vers la source en bas de page). Connu pour ses propos antisémites, le prédicateur est invité par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) pour assister à la 29e Rencontre annuelle des musulmans de France, du 6 au 9 avril, au Bourget, dans le nord de Paris. Mais sa visite suscite depuis plusieurs jours une vive polémique. Depuis les tueries de Toulouse et de Montauban, entre les 11 et 19 mars, plusieurs voix au sein de la classe politique se sont élevées contre une éventuelle présence sur le territoire français de Qaradaoui, considéré comme l'un des plus influents prédicateurs de l'islam sunnite. Le Front national a été le premier parti à s’indigner de sa visite, suivi du député PS Manuel Valls qui a dénoncé "ses fréquents propos antisémites". Le président français Nicolas Sarkozy s'est clairement positionné sur le sujet, lundi 26 mars, sur l’antenne de la radio France Info : "J'ai indiqué à l'émir du Qatar lui-même que ce monsieur n'était pas le bienvenu sur le territoire de la République française", a-t-il déclaré. "Il ne viendra pas". Barbe grise et turban blanc, le religieux sunnite de 86 ans doit sa notoriété à la chaîne d'informations Al-Jazeera basée au Qatar. Chaque semaine, il officie dans son émission de deux heures "Vie et charia", que suivent des millions de musulmans, y compris en France. Il répond aux questions des fidèles sur différents aspects de la pratique de la religion musulmane en apportant une interprétation rigoriste des textes religieux.
Né en Égypte en 1926, il rejoint durant ses études la confrérie des Frères musulmans, ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises dans les années 1950. En 1961, il s’exile au Qatar, pays qui lui offre la nationalité. Il y vit depuis confortablement avec sa deuxième épouse, beaucoup plus jeune que lui. Considéré comme l'une des personnalités religieuses les plus influentes de sa génération, il diffuse ses prêches en s’appuyant sur les médias, comme la télévision et Internet. En 1997, il fonde le site populaire Islam Online, sur lequel il publie ses fatwas (avis religieux). Cet intellectuel compte aussi une centaine d’ouvrages dont "Le licite et l'illicite en islam", traduit dans plusieurs langues et vendu à des millions d'exemplaires. Cet ouvrage a toutefois été interdit en France en 1995, avant d’être à nouveau autorisé, en raison de passages polémiques sur les homosexuels ("ces êtres nocifs") et la vie conjugale ("il [le mari] lui est permis de la [son épouse] battre légèrement, avec ses mains, en prenant soin d'éviter le visage ou d'autres parties sensibles"). Parmi ses multiples positions religieuses qu’il assimile à un "islam modéré", le cheikh Qaradaoui a dénoncé les attaques du World Trade Center et affiché son opposition à Al-Qaïda, en appelant les Taliban à ne pas détruire les bouddhas de Bamiyan en 2001. Il soutient cependant "la résistance" à ce qu’il appelle l'occupation de l'Irak en 2003. L’année suivante, il publie, avant de se rétracter, une fatwa autorisant l'enlèvement et le meurtre de civils américains en Irak pour faire pression sur l'armée américaine afin qu'elle retire ses forces. En 2008, il élève Saddam Hussein au rang de "martyr".
Le prêcheur cathodique est particulièrement connu pour ses positions antisémites. Il publie régulièrement des fatwas appelant au djihad contre Israël et les juifs car il considère "toute la Palestine" comme un territoire musulman, en accord avec l'idéologie des Frères musulmans et du Hamas. Il s'oppose fermement à l'existence de l'État d’Israël et de l'Autorité palestinienne et affiche son soutien au Hamas – en 2004, il soutient notamment le recours aux attentats-suicides par le mouvement. En janvier 2009, il déclare sur Al-Jazeera : "Tout au long de l'Histoire, Allah a imposé [aux juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler […]. C’était un châtiment divin. Si Allah le veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans”. En 2011, cheikh Qaradaoui a régulièrement exprimé sur la chaîne satellitaire du Qatar son soutien aux populations égyptienne, tunisienne et libyenne. Il a appelé le peuple égyptien à se battre contre les despotes et a interdit aux forces de sécurité de tuer des civils. Le 18 février, il est de retour en Égypte pour conduire la prière place Tahrir après la démission du président Hosni Moubarak. Il s’agit de sa première apparition publique en 50 ans, preuve de sa grande popularité dans le pays. Dans la foulée, il appelle Mouammar Kadhafi à renoncer au pouvoir et à tirer les leçons de l’Égypte et de la Tunisie. Il lance dès le début du conflit une fatwa contre le dictateur, “afin de le [Mouammar Kadhafi] tuer".
Soucieux de l'expansion chiite dans les pays musulmans, le prédicateur sunnite s’est surtout manifesté ces derniers mois par ses diatribes antichiites et ses appels virulents à faire tomber le régime syrien de Bachar al-Assad, au point qu’il en est arrivé à envisager les conditions du djihad contre le pouvoir de Damas, allié de l'Iran, son nouvel ennemi. Le religieux appelle aujourd'hui à verser l'argent du "zakat" (l'aumône légale islamique) aux Syriens qui se sont soulevés depuis plus d'un an contre le régime en place. La réaction de la France, qui s’oppose à l’invitation du cheikh Qaradaoui en tant que président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR), surprend le président de l’UOIF, Ahmed Jaballah, qui qualifie le religieux d'"homme de paix et de tolérance". "L'invitation […] est connue depuis des semaines. Donc pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi ça n’a pas été dit dès le départ ?”, s’interroge-t-il. Qaradaoui a déjà effectué au moins deux visites en France. En 1992, dans la Nièvre, il présidait la première cérémonie de remise de diplômes à l’Institut européen des sciences humaines, une école de formation des imams encadrée par l’UOIF. En 2002, il a été accueilli en grande pompe, à Paris, pour le congrès annuel du CEFR. Mais, à l’époque, il ne suscitait, semble-t-il, aucune méfiance de la part des autorités françaises. Youssef Al-Qaradaoui “est un grand savant musulman connu par ses positions de modération et de juste milieu”, ajoute Ahmed Jaballah. “C’est un homme de dialogue et d’ouverture. Il a été reçu par le pape Jean-Paul II et il a rencontré des représentants chrétiens et juifs”. En février 2008, la Grande-Bretagne a refusé un visa à Qaradaoui, le ministère britannique de l’Intérieur jugeant alors que “la Grande-Bretagne ne tolèrera[it] pas la présence de ceux qui cherchent à justifier tout acte de violence terroriste". Il dispose toutefois d’un visa diplomatique délivré par le Qatar qui lui permet de voyager partout dans le monde (voir ci-dessous le lien vers la source).
http://mobile.france24.com/fr/20120327-youssef-al-qaradaoui-predicateur-sunnite-inquiete-france
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TAQIYA
http://www.islamisation.fr/archive/2012/03/27/l-interview-surrealiste-de-robert-menard-avec-le-responsable.html
http://www.youtube.com/watch?v=7P94gjDkY8w
86 ans d’indécrotable coranerie. Le dogme en l’occurrence celui de croire benoitement de manière la plus primate à un dieu qui décide de tout pour l’existence humaine relève bien d’une maladie mentale grave que personne, personne n’est capable d’en faire une analyse psychologique et psychiatrique compréhensible et ce depuis plus de 4000 ans. Pour expliquer le Monde, il faut constamment le refaire et dieu cet humanum non errarum désincarné est seul à pouvoir le faire et donner une explication A TOUT et SUR TOUT. Va comprendre Charles ? Ce vieux con va te l’expliquer et si tu ne comprends toujours pas il te mettra un pétard sous ton lit.
Ce qui devrait interroger la plupart des commentateurs, des politiques et des medias, c’est comment et pourquoi l’UOIF souhaite inviter ce genre de personnage !
Qaradawi est -avec T.Ramadan- à la tête d’un institut d’étude de l’ethique de la shariah créé récemment au Quatar.
A noter qu’hier, mardi 27 mars 2012 et durant le journal de 19:00 de RTL, ce même T.Ramadan a répété -une fois de plus- son interprétation des tueries de Toulouse/Montauban.
A savoir, la société française et sa discrimination sociale envers l’immigration est la source de ces actions de terreur.
La preuve? … L’engagement refusé de Merad, tant par l’armée de terre que par la légion étrangère.
Fort opportunément, T. Ramadan a “oublié” de préciser que l’ampleur du casier judiciaire de merad a motivé le rejet de ses candidatures.
Bien évidemment, et selon T. Ramadan, l’islam ne peut être l’idéologie apparaissant en arrière-plan de ces assassinats, puisque l’islam est amour etc…
“Il dispose toutefois d’un visa diplomatique délivré par le Qatar qui lui permet de voyager partout dans le monde”
et son rouleau de PQ, il se balade avec aussi?
@Robert le hero
Mais enfin mon cher Robert, vous devriez quand même savoir que ce personnage n’a aucunement besoin de se servir de PQ, il DOIT uniquement se servir de cailloux bien ronds et surtout utiliser uniquement sa main gauche pour se torcher le fion.