L'AIEA et donc l'ONU confirment que ces gens fabriquent des bombes atomiques
Michel Garroté – Il y a quelque chose d’à la fois anachronique et pathétique dans les positions molles d’Obama et de Sarkozy sur le nucléaire offensif des ayatollahs intégristes chiites iraniens. Le comble de l’ironie, c’est qu’en revanche, la position sur ce nucléaire iranien est non pas molle mais forte dans un certain nombre de pays sunnites, tels l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis par exemple.
Dans ce contexte, Stefano B. C., depuis Rome, sur MediArabe.info (lien en bas de page) fait cette analyse : Si, pour certains, les présidents Barak Obama et Nicolas Sarkozy mènent une politique prudente dans les dossiers iraniens et syriens pour espérer remporter les élections présidentielles aux Etats-Unis et en France, d’autres estiment au contraire que les présidents candidats pourraient perdre les élections justement pour avoir longtemps hésité. Leurs hésitations ne font que renforcer l’Iran et la Syrie, qui passent à la vitesse supérieure dans leur hégémonie dans le Golfe.
Profitant de l’année électorale et de la paralysie de la politique étrangère qui en découle aux Etats-Unis et en France, « l’axe chiite » accélère sa politique hégémonique en Syrie, au Liban, en Irak, à Bahreïn, au Qatar, aux Emirats Arabes Unis et au Yémen. Bachar Al-Assad multiplie ses manœuvres pour échapper aux sanctions internationales et poursuivre la répression, en dépit de la présence des observateurs étrangers qui, au lieu de surveiller le cessez-le-feu, deviennent « les otages du régime qu’il surveille ». Pour refuser cet état de fait, le Norvégien Robert Mood a claqué la porte et quitté Damas, refusant de cautionner l’impuissance internationale face à Assad, ou sa complicité avec le dictateur.
Le régime syrien a déjà fait plus de 11.000 morts selon les estimations de l’ONU. Mais selon l’opposition syrienne, il convient de multiplier ce chiffre au moins par trois. Depuis l’arrivée des observateurs à Damas, dimanche 15 avril, la répression a fait plus de 300 morts. D’ailleurs, pour neutraliser leur mission, Damas affirme que « leur nombre ne doit pas dépasser les 250 », et pose ses conditions quant à leur nationalité. Depuis Pékin, où il a rencontré les responsables chinois, Walid Al-Moallem a invité « la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, qualifiés de pays neutres, à envoyer des observateurs ! » et refusé la fourniture d’hélicoptères aux observateurs, leur proposant les équipements de son armée, pour mieux les surveiller !
Cet individu qui grince des dents est un grand criminel
Damas multiplie également les provocations à la frontière avec le Liban, accentue ses pressions sur le gouvernement de Beyrouth et menace de mort les dirigeants de l’opposition libanaise. Les souverainistes, accusés de soutenir la révolution syrienne pour avoir accueilli les réfugiés, ont été prévenu des risques d’attentats. L’objectif du régime syrien est de « marquer le maximum de points » au Pays du Cèdre, puisqu’il n’a pas encore digéré sa perte en 2005, quand l’armée d’occupation syrienne a été obligée de quitter le Liban, au lendemain de l’assassinat de Rafic Hariri. Damas profite, pour cela, du temps mort que lui offre l’année électorale et s’appuie sur le Hezbollah, le général Michel Aoun, le Patriarche maronite Béchara Raï et l’Iran. Spécialiste de la politique du bord du précipice, Assad pense disposer de quelques mois pour imposer ses nouveaux faits accomplis.
Aussi, « l’Armée électronique syrienne » de Bachar Al-Assad a mené, mardi 17 avril, une virulente attaque contre le site de la télévision saoudienne « Al Arabiya », lui attribuant des informations sur un coup d’Etat qui serait en cours au Qatar. Damas tente de fragiliser Doha, d’opposer le prince héritier Tamim Ben Hamad, considéré comme « proche de l’Iran », à son père Hamad Ben Khalifa Al-Thani et au Premier ministre Hamad Ben Jassem, accusés de comploter contre la Syrie. La manœuvre vise aussi à opposer le Qatar à l’Arabie saoudite par télévisions interposées.
De son côté, l’Iran avance ses pions en Irak et tente de remplacer l’ayatollah Ali Sistani, la référence des chiites irakiens, par l’ayatollah Shahroudi, un iranien issu de Qum. Après avoir soumis la classe politique à travers le Premier ministre Nouri Al-Maliki et le courant Al-Mahdi de Moqtada Sadr, Téhéran tente d’imposer ses hommes sur Nadjaf.
L’hégémonie iranienne passe également à la vitesse supérieure dans le Golfe. A travers le Hezbollah, Téhéran joue la carte de l’opposition chiite à Bahreïn. A travers Al-Qaïda, la République islamique accentue ses pressions sur le Yémen pour prendre l’Arabie saoudite à revers. Les Emirats Arabes Unis sont aussi dans le collimateur de Téhéran. La semaine dernière, le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad a effectué une visite hautement provocatrice sur l’île émiratie d’Abou Moussa, occupée par l’Iran. Ce faisant, Ahmadinedjad exploite le temps mort de l’année électorale pour « annexer de facto cette île stratégique, comme les îles de la Petite Toumb et de la Grande Toumb », revendiquées par Abou Dhabi. Le 18 avril, plus de 220 députés iraniens ont publié un communiqué refusant catégoriquement les revendications territoriales des Emirats, confirmant la stratégie hégémonique de la République islamique.
Profitant de l’année électorale et de la prudence de Paris et de Washington, l’axe chiite passe à la vitesse supérieure pour imposer de nouveaux faits accomplis. La tension dans la région, et particulièrement dans le Golfe, est à son comble. Il est légitime de s’interroger si, au lendemain des élections en France et aux Etats-Unis, la situation n’aura pas franchi le seuil d’irréversibilité ? Comment les futurs présidents, français et américain, géreront-ils cette situation ? Le constat est déjà amer : les pays du Golfe s’estiment comme les principaux perdants. Car ils seront sacrifiés si l’Occident accepte l’influence iranienne ; ou sacrifiés si l’Occident tente de redresser la situation ! En France et aux Etats-Unis, les présidents sortants regretteront également d’avoir cédé à la prudence électorale qui pourrait leur coûter cher dans les urnes, et qui sera particulièrement onéreuse au niveau stratégique, et pour longtemps, conclut Stefano B. C., depuis Rome, sur MediArabe.info (lien en bas de page).
http://www.mediarabe.info/spip.php?article2168
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Ce slogan ne semble pas choquer les "indignés" de service
Hussein Obama est une honte
Sarkosy le roi des fwançais ben comme en 39
@MG: Voilà qui est de l’excellente réinformation. Dommage qu’il n’y ait pas un petit mot sur G.W. Bush, ce soi-disant menteur. Car il est bien évident, teeeellemeeennnt évident qu’il n’y avait pas d’ADM en Irak, pas plus qu’il y en aura en Iran qui, lui, va encore plus loin puisqu’il se permet de tripotter le nucléaire sans se cacher vraiment.
Indéniablement, le dossier nucléaire de l’Iran m’inquiète, nous inquiète, les inquiète. Arme dangereuse qu’il ne faudrait pas mettre entre les mains de ce régime, ni même d’aucun autre régime supplémentaire.
En revanche, si l’Iran rattrapait en puissance les monarchies du golfe, si le rapport de force s’inversait, serait-ce pire? meilleur? pareil?
Il me semble que l’Iran cherche moins à diffuser son Islam Chiite que les monarchies du Golfe le font actuellement avec leur salafisme (et jusque dans nos villes). D’après ce que je peux constater, l’Iran cherche à accroître son influence “uniquement” auprès de ses voisins…ce qui, de mon point de vue d’occidental ne me dérange pas trop. Enfin, moins que la situation très hypocrite dans laquelle nous sommes.
J’ai peut-être tort de penser ainsi mais si quelqu’un veut réagir à mon humble avis, présenté avec réserve et prudence, qu’il le fasse sans vulgarité ni déchaînement de haine svp.
Moi ce qui m’inquiète est que l’Iran soutient le terrorisme islamique. Le jour ou l’Iran aura la capacité de fabriquer des matériaux fissiles pour l’arme atomique; rien n’empêchera les mollah de vendre aux terroristes par des filières souterraines des matériaux hautement radioactifs pour la confection de bombes sales radiologiques. ça n’explose pas, ça ne fait pas de bruit, ça irradie sec et c’est du ni vu ni connu. De plus ces bombes peuvent se poser à proximité de villes israélienne de l’autre côté de la frontière de l’état hébreux.
Et ailleur dans d’autres pays bien sur.
D.J
Bien entendu la menace contre l’état d’Israël et l’ingérence au Liban (comme le souligne Mandrake) est à prendre au sérieux. Et c’est pour ça que j’espère une réelle intervention contre l’acquisition de l’arme nucléaire par l’Iran.
Mais j’ai la triste impression que les états occidentaux interviendront pour aider leurs “alliés” oligarques du Golfe qui commencent à s’inquiéter de la menace perse. Une pierre deux coups me direz-vous.
L’idéal serait d’agir de manière ciblée. Défendre l’état hébreux OUI, la non-prolifération de l’armement atomique OUI, défendre les intérêts de pays nous haïssant, NON!!
“D’après ce que je peux constater, l’Iran cherche à accroître son influence « uniquement » auprès de ses voisins…ce qui, de mon point de vue d’occidental ne me dérange pas trop”.
Yes, Sir! Mais n’oubliez quand même pas Israël et le Liban. Le reste, on s’en fout, étant donné qu’ils adorent ça.
Je reste persuadé que B. Obama est musulman et, comme son père, il a la haine de l’Occident. Il fait donc tout son possible pour détruire « de l’intérieur » les USA, avec succès d’ailleurs, et pour affaiblir toutes les positions Occidentales dans le monde. Je ne parle pas d’Israël pour qui il ne peut pas cacher son désir de destruction sauf en année électorale. En cas de réélection se sera effroyable.
De ce fait, tous les pays comme Chine, Russie, Iran, Corée du Nord, Egypte, Lybie, Tunisie, Venezuela…..etc. ont carte blanche pour avancer tout azimut.
Vous avez raison Jacques , je partage votre point de vue.
En plus Obama est né à Jakarta pas aux Us.
Avec la réélection d’Obama bien orchestrée par la presse de gauche (pléonasme là-bas comme ici)les gogos de Holywood et par George Soros qui tire les ficelles des “Indignés” de “occupy Wall Street” plus l’élection grâce encore à la presse de gauche, des bobos du show biz et des crédules du Molasson Hollande (qui se fait coacher par des profs de la Star’Ac) nous allons vivre dans un monde de rêve et de bonheur avec des dirigeants qui feront le choix de défendre nos ennemis et de terrasser nos amis.
Obama a d’ailleurs bien entamé le processus avec l’Iran et Israel!
Moi qui prenais la prophétie des Mayas pour un gros bobard, je finis par y croire. Notre monde occidental, libre, démocratique et capitaliste est arrivé à son terme et nous allons entrer dans la nuit (même si Michèle Obama en campagne pour la réélection de son homme affirme que “grâce à son président de mari les américains ont quitté l’obscurité pour la lumière” “took them from darkness to light”) Amen !
Ce qui m’inquiète c’est la position de la France dans cette affaire. La gauche est antisémite, Sarkozi vend des missiles anti chars au liban, le Pen est proche de l’Iran même si elle est la moins antisémite du groupe. Une nouvelle guerre du golfe pourrait amener à des conflits ethniques en France. Quand on pense que c’est la France qui a apris à ces pays à se servir du nucléaire il y a de quoi se tirer une balle.
Tu prend les saoudiens ou les iraniens et l’ensemble des états de la région constituent une menace pour la paix mondiale. Leur socle idéologique les poussent à se faire la guerre perpétuellement, donc la guerre est inévitable. Ils faut les encourager à la faire entre eux et de faire le moins de mal aux autres peuples.
Passons aux énergies solaires et renouvelables et le soufflet retombera de lui même; plus d’argent, pas d’influence !!! La dépendance au pétrole que nous nous imposons c’est leurs donner le bâtons pour nous faire battre.
Pas faux.
Le litre d’essence à 1,60 aurait fait diminuer la consommation de pétrole de prêt de 3,5% en mars (avec peut être un facteur crise économique en plus).
Sauf pour les entreprises confrontées à la concurrence internationale, il faudrait que les gouvernements taxent ce pétrole afin qu’il arrive à 2 euro le litre. La baisse de notre consommation sera significative.
Et ce surplus de taxes devrait être utilisé dans la recherche d’alternatives énergétiques et leur financement afin d’être le moins dépendant possible.
L’AIEA et donc l’ONU???
vous ne pensez pas que vous livrez de mauvaises informations?
En complément de cet article un portrait satyrique de Bachar El Asad. Un personnage terrifiant.
http://www.immigration-news.fr/moi-bachar-el-assad-dictateur-mal-compris/
Ce qui inquiète encore est que, selon des sources informées, le groupe des 8 semblent-il diriger pour reconnaitre “le potentiel nucléaire” de l’Iran à pour des fins politiques? L’Iran multiplie actuellement les “incursions” un peu partout dans le monde pour faire diversion? Les multiples halte au Golfe, dans les iles émiraties, au Bahrein, dans le sud-ouest saoudien, en Irak, au Liban chez le Hezbollah, fait ressortir une intransigeance iranienne pour faire accepter à la communauté internationale le fait accompli?
L’Iran a poussé son “intransigeance” loin en se rapprochant des pays émergents (BRICS) pour faire valoir ses droits? Le temps semble joué en sa faveur si la communauté internationale ne répond pas d’une manière claire nette et précise aux tergiversations et autres maneuvres iraniennes?