Publié par Michel Garroté le 25 avril 2012

 

   

    

Z'est la kolossale rigolade ?

   

    

Michel Garroté – Dans une toute récente interview – à caractère fortement électoraliste – interview avec l'hebdomadaire Actualité juive, Sarkozy est revenu sur la tuerie de Toulouse, au cours de laquelle trois enfants juifs et un professeur juif ont été sauvagement assassinés par Merah, également assassin de trois militaires à Montauban. Ainsi, Sarkozy a déclaré : « Ces enfants sont nos enfants. Ce n'est pas un terroriste sanguinaire qui va décider de la place et de l'avenir de la communauté juive en France. J'ai salué, il y a un an, la profondeur des racines juives de la France. La présence du judaïsme est attestée en France depuis plus de 2’000 ans, la communauté juive fait partie intégrante de la communauté nationale, elle participe à l'identité de la France ».

Le problème, Monsieur Sarkozy, c’est que dans les faits, vous êtes nettement moins empressé de manifester votre sympathie au peuple juif. Et, lorsque j’écris peuple juif, Monsieur Sarkozy, il s’agit de tout le peuple juif actuel, le peuple juif en diaspora et le peuple juif en Israël. Or, vous n’avez même pas été capable de respecter un Juif démocratiquement élus par une majorité de Juifs. Je fais ici allusion, évidemment, à Binyamin Netanyahu, Chef d’Etat, Premier ministre. Vos commentaires « off » au sujet de Binyamin Netayahu, propos « off » que vous avez tenus en compagnie de votre copain gauchisant Obama, furent des propos insultants pour Binyamin Netanyahu, un Chef d’Etat démocratiquement élu ; insultants pour le peuple juif en Israël ; et insultants pour le peuple juif en diaspora, y compris pour les Juifs de la diaspora française.

De plus, durant vos cinq ans de présidence, vous avez consacré beaucoup de temps, trop de temps diront certains, à vouloir imposer à n’importe quel prix la création d’un soi-disant « Etat palestinien », sans prendre le moins du monde en considération – ne serait-ce qu’un tout petit peu de temps en temps – les réalités concrètes sur le terrain.

Vous affirmez aujourd’hui, en votre qualité de candidat entrant et non pas en votre qualité de président sortant, que vous auriez salué, il y a un an, la profondeur des racines juives de la France et la présence du judaïsme en France depuis plus de 2’000 ans. Intéressante, cette vision historique. Car si vraiment le judaïsme est présent en France depuis plus de 2'000 ans (c’est tout de même pas mal deux mille ans), cela n’abolit pas pour autant la présence constante du peuple juif en terre d’Israël depuis beaucoup, mais alors vraiment beaucoup plus que deux mille ans. Mais oui, Monsieur Sarkozy, même dans les périodes les plus troubles de l’histoire, il y a toujours eu, et ce, depuis des millénaires, des Hébreux à Jérusalem.

   

  

A quoi pensent-ils sous l'effigie du terroriste Arafat ?

    

    

Les mahométans n’y sont venus que beaucoup plus tard, et, depuis, la situation sur place s’est sérieusement dégradée. Avec tout de même une nuance de taille. Lorsque je fais du tourisme à Paris, je vois des flics partout, et, je ne me sens pas, pour autant, en sécurité. En revanche, lorsque je vais en pèlerinage à Jérusalem, je ne vois qu’un ou deux soldats israéliens par ci et par là, et, néanmoins, je me sens parfaitement en sécurité. Lorsque je vais en vacances sur une plage française, ce que je ne fais plus depuis très longtemps d’ailleurs, et pour cause, j’ai, ou plutôt, j’avais, le sentiment hautement désagréable qu’une certaine catégorie de jeunes venaient là pour enquiquiner les autres et pour rien d’autre que cela.

En revanche, lorsque je vais en vacances sur une plage de Tel Aviv et de ses environs, Metzizim ou autre, chose que je fais depuis des années, il n’y a ni policiers, ni soldats, ni jeunes venant là, uniquement, pour enquiquiner les autres. Au sud, je devine Gaza et les assassins du Hamas. Au nord, je devine le Sud-Liban et les assassins du Hezbollah. Et pourtant, je me sens en sécurité. C’est étrange, vous ne trouvez-pas, Monsieur Sarkozy ?

Voyez-vous, Monsieur Sarkozy, c’est cette réalité-là, qui nous différencie, vous et moi. Je ne suis pas Juif et je ne vis pas en France. Disons que je suis très lu en France, enfin, je veux dire, pas mal lu par rapport à d’autres qui pensent être très lu et qui ne le sont qu’un tout petit peu et encore je suis gentil. Eh oui, Monsieur Sarkozy, c’est ainsi la vie. Je vous ai soutenu en 2007 face à la bécasse qui vous tenait lieu d’adversaire. Je n’ai encore rien décidé pour le second tour du 6 mai prochain. Et ne me dites surtout pas : « Avec Hollande, la situation des Juifs de France sera pire qu’avec moi ». Ne me dites pas cela.

Car cela serait, venant de vous, une fois de plus, totalement insuffisant sur le fond, et, très suffisant dans la forme. Une parole forte, concrète et claire, de votre part, en faveur d’Israël, d’ici le 6 mai, pourrait, éventuellement, peut-être, calmer quelques esprits agacés par votre manque de courage réel sur le terrain. Car n’oubliez pas que cette fois-ci vous allez avoir besoin de chaque voix pour, éventuellement, ne pas perdre. Mes lecteurs sont en bonne partie des Français vivant en France, juifs et non juifs. En vérité, ils sont quelques centaines de milliers à lire notre blog. Et, j’insiste, cette fois, chaque voix va compter, Monsieur Sarkozy, chaque voix va compter. Ce n’est pas une vaine menace, Monsieur Sarkozy, c’est une suggestion de bon sens.

Copyright Michel Garroté 2012 & Sources citées

Reproduction autorisée avec mention www.dreuz.info & Sources citées

L'amour à trois ? Les trois ont menti… Abbasarkolmert.

  

   

   

   

   

   

   

   

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