Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 avril 2012

Hier je publiais un bien curieux jeu de chaises autour de l’anniversaire de DSK – qui devait rester secret – mais dont un journaliste a révélé l’existence, et surtout le nom des convives, par Twitter.

Aussitôt, panique à gauche, les proches du camp Hollande étaient pris en flagrant délit de haute trahison.

Julien Dray (qui est né le 5 mars) fait donc croire que c’était son anniversaire à lui, alors que DSK est né le 25 avril, et Pierre Moscovici, Manuel Valls et Ségolène Royal, embarrassés, prétendent être partis en courant en voyant DSK et sa femme.

Les ficelles étaient un peu grosses, et la réalité bien différente.

« Tout le monde est resté tranquille, en train de boire un verre comme n’importe quel client. Personne ne s’est barré en courant. Pas du tout, au contraire. C’était une soirée conviviale, sympa. Après qui a parlé avec qui : franchement, nous on n’avait pas le temps de voir ça. On n’était pas là pour ça. Après tout, comme de je dis encore on est apolitique. On est un resto, on est là pour faire de la restauration. » a déclaré le patron du restaurant J’ose au micro d’RTL.

Quand on songe au pataquès que les médias ont fait, pendant cinq ans, au sujet du dîner de Nicolas Sarkozy au Fouquet’s, on imagine que ce diner là, en revanche, sera soigneusement oubliés des médias de gauche.

Donc l’équipe de campagne de François Hollande célébrait l’anniversaire du chouchou DSK, celui qui devait être le candidat de la gauche à la présidentielle, mais que des évènements dépendants – ou indépendants selon comment on se place – de sa volonté ont écarté.

Le chouchou DSK était d’ailleurs cité vendredi dernier par le Guardian, dans un extrait de son livre à paraitre, « trois jours en mai », expliquant que si François Hollande se présente, c’est parce que les socialistes n’avaient personne de mieux, après qu’il ait été « retenu par des obligations » au Sofitel de New York.

François Hollande, très inquiet, répondait le lendemain sur Canal+ que Dominique Strauss-Kahn n’était « plus dans la vie politique française et n’avait pas à y revenir de quelque manière que ce soit ». Ajoutant que « Dominique Strauss-Kahn n’est pas dans la campagne présidentielle » et « donc il n’a pas à y revenir de quelque manière que ce soit jusqu’à ce que cette campagne se termine », ajoutant : « Il n’est plus dans la vie politique. »

Les apparences sont sauves. Jusqu’à quand ? Attentons que les Aubry, Royal et Trietwiller se crêpent le chignon. Nous aurons alors « le torchon brûle à la cour de Hollande »

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/le-patron-du-restaurant-j-ose-aucun-dirigeant-ps-n-est-parti-en-courant-en-voyant-dsk-7747549634
http://www.guardian.co.uk/world/2012/apr/27/dsk-sex-scandal-political-opponents

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