Publié par Michel Garroté le 15 mai 2012

Michel Garroté – Quelques jours après l’entrée, du nouveau parti national-socialiste, ‘Aube Dorée’, au Parlement grec (pas la peine de dire « néonazi », il est national-socialiste), son dirigeant, Nikólaos Michaloliákos, allègue que l’extermination de six millions de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale serait, selon lui, une exagération. En effet, sur la chaîne grecque Mega TV, il prétend que ni les chambres à gaz, ni les fours crématoires n’auraient existé.

Le porte-parole du gouvernement grec condamne ces propos, ainsi que la communauté juive de Grèce qui estime qu’il s’agit d’un « affront pour l’histoire de la Grèce ». La négation de la Shoah n’est pas, pour l’instant, un délit pénal en Grèce, contrairement à d’autres pays de l’Union Européenne, tels l’Allemagne et la France.

Les dirigeants des partis politiques grecs sont réunis aujourd’hui mardi à Athènes pour tenter d’éviter au pays de nouvelles élections et rassurer la zone euro. Cette tentative peut échouer. Auquel cas, la Grèce s’achemine vers de nouvelles élections en juin qui peuvent voir les partis opposés à l’austérité obtenir la majorité et entraîner le pays vers une sortie de la zone euro et un retour à la monnaie nationale.

D’autre part, une affiche antisémite collée place de la Bourse, à Paris, affiche intitulée « Bar Mitsva tragique à Toulouse, 4 morts » met la communauté juive de France en émoi. Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme porte plainte contre Zéon, l’auteur de cette affiche.

Par ailleurs, au Proche Orient, les dirigeants palestiniens refusent – une fois de plus – de négocier avec Israël, tout en alléguant que ce serait, soi-disant, l’Etat hébreu, qui refuserait de négocier. De fait, le Premier ministre israélien propose la reprise des négociations. Et les dirigeants palestiniens (dont Abed Rabbo de l’OLP) imposent toute une série de « conditions préalables » à la négociation, ce qui revient à refuser celle-ci.

De nombreux médias européens (notamment francophones), minés par l’antisionisme primaire, présentent l’affaire sous un angle différent, alléguant, comme d’habitude, que « Israël ne veut pas de négociations ».

Avec la gauche, l’extrême-gauche et l’extrême-droite, l’Europe, de Paris à Budapest en passant par Athènes – et, entre autre, mais pas seulement, sous l’effet de la crise – persiste dans l’israélophobie et renoue avec la judéophobie, y compris avec le retour du national-socialisme dans certaines instances législatives. « Elle est pas belle la vie ? »…

Copyright Michel Garroté

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