Publié par Guy Millière le 24 mai 2012

Le 15 mai dernier, les « Palestiniens » célébraient le jour de la naqba, la catastrophe qu’est censée avoir été la création de l’Etat d’Israël. Nombre d’Arabes israéliens l’ont eux-mêmes célébré, montrant ainsi qu’ils sont infectés par le même venin que les Arabes de Judée-Samarie et de Gaza. Des Juifs israéliens, ce qui est beaucoup plus grave, et montre que le venin peut susciter dans certains esprits dérangés un haine de soi, ont eux aussi participé aux célébrations. Bien sûr, des journalistes européens ont parlé de la naqba, en reprenant à leur compte la narration « palestinienne ».

Ce qui doit être dit à tous ces gens est qu’ils contribuent à une imposture.

Le mot naqba a été utilisé au Proche-Orient pendant une longue période pour désigner le redécoupage régional effectué lors du démantèlement de l’empire ottoman, et qui a séparé la Syrie, placée sous Mandat français, de la Syrie du Sud placée sous Mandat britannique sous le nom de Mandat palestinien.

Ce fait a été rappelé récemment par Steven Plaut dans un article appelé Happy Nakba Day, et Steven Plaut cite le livre qui décrit la naqba : c’est le livre fondateur du nationalisme arabe, The Arab Awakening de George Antonius. Cette conception de la naqba est spécieuse, mais à l’époque, Israël n’existait pas, et le « peuple palestinien » n’avait pas encore été inventé.

Ce qui doit être dit à tous ces gens qui parlent de naqba aujourd’hui est qu’ils sont, de surcroît les acteurs et les participants d’une falsification de l’histoire.

Non seulement il n’y a jamais eu d’Etat palestinien dans la région, aussi loin qu’on remonte dans le temps, tout comme il n’y a jamais eu de « peuple palestinien » avant que ce « peuple » ne soit inventé au milieu des années 1960, mais les choses ne se sont pas passés comme elles sont décrites par les adeptes de la « cause palestinienne ».

En 1920, quand le Mandat palestinien a été institué pour (re)créer un foyer national juif au Proche-Orient, les terres du Mandat palestinien étaient peu peuplées.

Un Etat arabe a été très vite créé (dès 1921), sur plus des trois quarts des terres du Mandat, Etat confié à l’un des héritiers de la dynastie chérifienne chassée de La Mecque, mais peuplé de la plus grand part des Arabes de la Syrie du Sud. Cet Etat est l’Etat arabe palestinien : qu’il soit gouverné par une dynastie monarchique venue de la péninsule arabique, bien que sa population ne soit pas venue de la péninsule arabique en même temps que lui est un problème qui ne concerne pas Israël.

Sur le territoire restant, les Britanniques ont favorisé l’immigration arabe, freiné l’immigration juive, y compris pendant la période où le Troisième Reich exterminait les Juifs en Europe, et confié le pouvoir spirituel à un fanatique antisémite qui travaillera ensuite pour Hitler, Amin Al Husseini. Cela a fait des Britanniques des complices de la Shoah et du nazisme, même s’ils l’ont combattu par ailleurs, et cela a fait d’eux les créateurs d’une situation perverse.

En 1948, quand le plan de partition du territoire restant a été voté, puis quand, les dirigeants juifs acceptant le plan de partition, Israël a vu le jour, nul dirigeant juif n’a chassé le moindre habitant arabe. Il y a eu une guerre d’extermination menée par les pays arabes de la région contre les Juifs et contre Israël. Cette guerre a échoué, comme les guerres ultérieures lancées contre Israël. On doit le souligner : Israël n’est pour rien dans ces guerres et en a été la victime.

Quand la guerre d’extermination a été enclenchée lors de la (re)naissance d’Israël, ce sont les dirigeants arabes (dont Amin Al Husseini, revenu dans la région) qui ont demandé aux Arabes vivant en Israël de partir, le temps que les Juifs soient tous tués. Les juifs n’ont pas été tous tués. Les Arabes qui sont partis l’ont fait parce que les dirigeants arabes le leur ont demandé, ou à cause de la guerre. Leur situation est de la responsabilité des dirigeants arabes et pas de celle d’Israël, qui considère, à juste titre, que partir pour ne pas être éclaboussé par le sang juif que des armées doivent venir verser, est se faire complice des armées concernées.

On doit le dire : Israël n’étant pour rien dans les guerres dont Israël a été la victime, Israël n’est pour rien dans les conséquences de la guerre déclenchée contre Israël, et donc dans le départ de milliers d’Arabes vivant sur le sol israélien en 1948-49.

Le problème des « réfugiés » est un problème arabe que le monde arabe aurait dû résoudre depuis longtemps comme d’autres problèmes du même genre ont été résolus ailleurs sur terre.

C’est aussi un problème entretenu par les instances internationales : sans l’existence de l’UNWRA, il n’y aurait pas des « réfugiés » depuis plus de trois générations, il n’y aurait pas de « réfugiés » dont le nombre s’est multiplié par dix en soixante ans, et il n’y aurait pas de « réfugiés » n’ayant eu à prouver que deux années de résidence en Israël pour devenir « réfugiés ».

Le problème des « réfugiés » n’est pas une seule seconde de la responsabilité d’Israël.

On peut rappeler qu’Israël a dû gérer un problème de réfugiés qui n’intéresse personne hors d’Israël : celui des réfugiés juifs chassés du monde arabe.

L’invention du « peuple palestinien » et celle de la « cause palestinienne » , plutôt que de contribuer à la paix et à la prospérité, a transformé les « réfugiés » arabes et les Arabes de Judée-Samarie et de Gaza en otages de la volonté du monde arabe de détruire Israël et d’exterminer les Juifs. Les otages sont devenus instruments : on leur lave le cerveau et on en fait des auteurs d’attentats et d’autres formes d’assassinat.

On doit le préciser : la prise d’otage et la transformation des otages en instruments ne sont pas la faute d’Israël, mais celle du monde arabe, celle des instances internationales qui ont créé l’UNWRA, celle des pays occidentaux qui financent le tout.

Si on voulait parler en termes de catastrophes, on pourrait dire qu’il y a eu une succession de catastrophes dans la région : les décisions britanniques, l’imprégnation du monde arabe par des idées haineuses qui l’ont conduit vers l’impasse, la volonté répétée de détruire Israël et d’exterminer les Juifs, la création des « réfugiés » arabes et la perpétuation de ce statut de « réfugié », l’accroissement du nombre des « réfugiés » en question de génération en génération, l’invention du « peuple palestinien » et de la « cause palestinienne ».

Le seul fait historique qui n’ait pas été une catastrophe dans la région, strictement le seul, a été la (re)naissance d’Israël.

Que les « Palestiniens » protestent contre le seul fait historique qui n’ait pas été une catastrophe dans la région et continuent à être utilisés comme des instruments de haine génocidaire est répugnant et consternant. Que nombre d’Arabes israéliens protestent eux aussi montre que l’abcès de fixation créé par l’invention du « peuple palestinien » et de la « cause palestinienne » devra se trouver vidé de sa substance.

Qui dira que la « cause palestinienne » est une imposture, et qui rappellera haut et fort comment et pourquoi le peuple palestinien a été inventé ?

Que des Juifs israéliens protestent contre l’existence de leur propre pays donne la nausée.

Que des journalistes européens reprennent à leur compte la narration « palestinienne » montre que nous vivons dans une époque sordide où les leçons de l’histoire ne sont plus enseignées, et où le pire peut aisément recommencer.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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