Mohammed Morsi, l’islamiste, sera opposé au deuxième tour des élections en Egypte, à Ahmad Chafiq, ancien premier minitre du dictateur renversé.
L’Egypte condamnée
Les révoltes en Egypte, comme en Tunisie, en Lybie, en Syrie, etc, ont été assez naïvement saluées par les pays occidentaux et leurs médias officiels. Pourtant, partout, elles ont amené les islamistes au pouvoir. Toutefois, en organisant des élections libres, on ne pouvait que souligner un progrès. Mais les élections ne sont pas la démocratie. La démocratie ne se limite pas à des élections. L’Egypte en fait la preuve. Aux élections législatives, l’Egypte a rempli à 75% son assemblée d’islamistes. Les islamistes sont contre la démocratie. Leurs valeurs – si l’on peut s’exprimer ainsi – ne sont pas compatibles avec celles de la démocratie. Il restait la présidentielle au cours de laquelle a eu lieu un vrai débat télévisé, salué. Mais l’Egypte n’est pas démocrate, et n’est pas libérale. Elle n’a plus le choix qu’entre un islamiste ou un représentant de l’ancien régime.
Mohammed Morsi contre Ahmad Chafiq
Le second tour de la présidentielle devrait en effet opposer les 16 et 17 juin le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, à un symbole du régime du dictateur déchu Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq. Dès le premier tour, Morsi et Chafiq sont apparus en franche opposition et leur confrontation au second tour pourrait gravement diviser le pays.
Les islamistes n’ont pas tort : Ahmad Chafiq est un homme de l’ancien régime. L’élire, c’est assurer le pouvoir de l’armée, et une Egypte qui restera plus ou moins comme elle était. Les islamistes peuvent dire : le changement c’est maintenant. Mais quel changement !
Dictateur traditionnel ou islamisme fasciste ?
Une certaine pensée veut que les pays arabes n’aient proposé ces trente dernières années que deux alternatives : un dictateur traditionnel, parfois plus ou moins pro-occidental, ou l’islamisme fasciste. Après la chute de Moubarak en Egypte, Alain Juppé alors ministre français des Affaires étrangères, s’était précipité en Egypte pour faire repentance et crier sur les toits que la France et les Occidentaux s’étaient trompés. Que le monde arabe avait autre chose à proposer que ce dilemme.
Les résultats en Egypte, le plus grand et le plus peuplé des pays arabo-musulmans, nous montrent qu’il aurait mieux fait, une fois de plus, de se taire.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Misha Uzan pour www.Dreuz.info
Triste sire que ce Juppé, qui aspire peut-être (sans doute ?) à prendre l’UMP aux deux imbéciles qui se déchirent au lieu de s’unir, s’ils pensaient à nous plutôt qu’à leur avenir personnel!
Mon Dieu, la honte de mon pays !
Le monde musulman veut retourner au moyen-age et veut entrainer le monde entier dans son délire .L’islam est une maladie mentale et contagieuse qui empeche tout raisonnement coherent et conduit à la paranoia ou au dedoublement de personalité.Avec la benediction de nos gouvernements on a ouvert une boite de pandorre…
l’islam est une maladie mentale crée par le bourrage de crâne de ses immams dès le berceau. C’est une religion politique, violente, expansionniste,qui prétend avoir la mission de dominer le monde ( et les femmes) car Allah par la voie de Mahomet l’a demandé. Je ne sais qui a dit que la religion était l’opium du peuble !!!
mais la moitié de la France est aussi entrer en religion avec FH, il les a bien ordormis, mais après l’opium, la désintoxication.. ce sera dur… dur… !!!!
Islam et démocratie seraient-ils merveilleusement compatibles ??? Evidemment non, seuls nos bobos utopistes le pensent, en rêvent et s’évertuent à nous le faire croire !
Les éternels émerveillés devant l’évolution » démocratique » des pays secoués par les « printemps arabes » devraient plutôt sortir de leur torpeur béate et s’inquiéter de la façon dont les islamistes transforment l’élection, cet instrument démocratique, par excellence, en un moyen très efficace, pour instaurer un régime théocratique résolument anti-démocratique, régi par la charia.
Ce « cher » Yusuf al-Qaradawi, (encore lui) a appelé tous les Egyptiens à voter pour l’un des candidats islamistes, les meilleurs pour l’Egypte, car ils appliqueront la charia, seule source de justice ! Joyeuse perspective!
« La position de Qaradawi a été réitérée le lundi 21 mai. Selon Al-Ahram, le Conseil de la charia pour les droits et les réformes, l’une des plus puissantes organisations islamiques, avec des membres issus des Frères musulmans, des salafistes et d’Al Azhar, a émis une fatwa décrétant qu’il est « inadmissible » de voter pour tout candidat n’ayant pas l’intention d’appliquer la charia, et obligatoire de voter pour ceux qui comptent la mettre en œuvre ». La fatwa ajoute que « l’élection à la présidence est un moyen moderne de prendre la direction de l’État, de sorte qu’il incombe aux musulmans de l’utiliser en vue d’instaurer la charia. » Source : Voting in Egypt as “Holy War”, par Raymond Ibrahim, Gatestone Institute, 22 mai 2012
Ce « phare » , bientôt éteint, du monde islamique ne souhaite que le bonheur du peuple, il sait ce qui est bon pour lui et l’affirme haut et fort : la c h a r i a ! Quel avenir radieux se prépare pour les jeunes révolutionnaires égyptiens, qui l’espace d’un instant, crurent en un futur de liberté, de justice, de paix, en se débarrassant d’un despote « éclairé », mais qui désenchantèrent très vite, quand les religieux fanatiques volèrent leur révolution dans l’intention de supprimer toutes les libertés, afin d’imposer « très démocratiquement » un système religieux liberticide , rétrograde, ponctué d’interdits et de punitions barbares.
Une autre preuve étincelante quant à l’ encourageante évolution de l’Egypte vers la » démocratie par les élections » est la menace claire et nette d’un membre influent du Djihad islamique envers tout candidat non islamiste qui remporterait, par un pur hasard, la victoire : ce tricheur connaîtrait le destin funeste de feu Anouar el-Sadate !!!
C’est l’élection démocratique … selon les critères islamistes !!!
Si j’en crois ce que disent les médias, les égyptiens trouvent trop légere la condamnation à la prison à vie de Moubarac. Ce qui veut dire qu’ils sont pour la peine de mort !
Nos médias trop pro révolutionnaires ne notent pas ce fait car pour les bien pensants la peine de mort c’est vraiment très très vilain et on ne pas dire – ce qui serait politiquement incorrect- de dire que les révolutionnaires sont des méchants
En parallèle :
le 26 mars 1962 De Gaulle a fait tirer sur la foule des pieds noirs désarmés :résultat 126 morts. A t il été jugé pour cela ?
Les anti peine de mort de l’époque (les badiner, Roland Dumas) se sont bien gardé de protester lorsque de Gaulle a fait fusiller le Colonel Bastien Thirry, le lieutenant Dovecar, le soldat Pigets.
De même que les gaullistes
Le seul qui a protesté, il faut le reconnaitre, fut François Mitterand