Publié par Guy Millière le 27 juin 2012

Comme je l’ai noté voici peu, je suis en voyage.

Lorsque je suis aux Etats Unis, je me déplace beaucoup. Je ne veux pas me limiter aux grandes villes. Je tiens au contact avec l’Amérique profonde. Je tiens aux relations avec le peuple américain en toutes ses strates et toutes ses composantes. J’apprécie à sa juste valeur la générosité, la gentillesse quotidienne et le sens des valeurs éthiques qui imprègnent encore très largement le peuple américain. Me plonger dans l’Amérique profonde me donne le sentiment de me régénérer et de me laver des miasmes délétères de la vie parisienne.

J’apprécie de faire de longs parcours aux Etats Unis, parce que seuls les longs parcours donnent un rapport à l’immensité et à l’espace qui sont si importants dans la constitution de l’esprit américain. Ouvrir les bras aux Etats Unis est les ouvrir plus grands. Etre dans l’espace américain permet aussi de comprendre comment et pourquoi le peuple américain est si attaché à la liberté individuelle et à l’idée même d’individu. J’ai choisi cette année de descendre, par la route, de New York à Miami. C’est une route de plus de deux mille kilomètres que j’ai parcourue en hiver, et elle permet alors une expérience extraordinaire. En une journée, on passe de la neige au printemps, puis du printemps à l’été tropical.

En juin, c’est différent. Il fait plus chaud à New York qu’à Miami, car New York est de climat continental, mais au fil des kilomètres, la végétation change, les êtres humains et les accents aussi. On discerne pleinement la diversité de l’Amérique et du peuple américain, mais aussi ce qui fait leur unité.

On discerne à quel point on est loin de l’Europe. Ici, en Amérique, c’est la même langue, la même culture, la même appartenance, du New Jersey à la Floride. Ce sont les mêmes grands repères, les mêmes sentiments, les mêmes rapports à la transcendance par delà les différences.

Je reviendrai dans les jours qui viennent sur les actes de violence islamique en France, sur la situation en Egypte et en Syrie, mais globalement, tout se passe comme je l’anticipais, hélas.

Je reviendrai aussi sur la campagne électorale pour la si décisive élection de novembre 2012.

Pour l’heure, je vais me rendre dans quelques uns des endroits que je préfère sur toute la surface de la terre. Calle Ocho, le quartier cubain anticastriste de Miami, le restaurant Garcia, au bord de la Miami river, pour regarder passer lentement les bateaux, puis, après avoir ete regarder tomber le soir sur le downtown depuis Jungle Island, je passerai la soirée à South Beach, le long d’Ocean Avenue, loin, décidément très loin de la France.

Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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