Publié par Guy Millière le 26 juillet 2012

Les socialistes sont en général des gens constants. Ils ont des idées ineptes, mais ils tiennent à leurs idées.

Ils aiment les pauvres, et ils les multiplient, ce qui est, de leur part, une preuve d’amour. Dès lors qu’une fois multipliés les pauvres continuent à voter socialiste, on ne voit pas pourquoi les socialistes se priveraient de multiplier les pauvres : il faut des électeurs pour être élu, non ?

On pourrait dire, certes, que les socialistes prennent leurs électeurs pour des imbéciles, mais on doit constater qu’ils ont raison : l’imbécile, quand on le prend pour un imbécile, approuve, montrant ainsi qu’il est effectivement un imbécile. Les électeurs socialistes, c’est un fait, approuvent les socialistes, sinon ils voteraient pour d’autres gens que des socialistes.

Cela dit, les socialistes ne se contentent pas d’un électorat de pauvres imbéciles.

Ils comptent aussi sur l’ensemble des abrutis qui pensent sérieusement que la terre se réchauffe, que le climat se dérègle, que l’homme pollue, que le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme alors que le socialisme, comme le disait Coluche, c’est l’inverse, ce qui est infiniment mieux, non ?

Ils comptent sur ceux qui pensent encore que la démocratie s’installe dans le monde arabe, que l’islam est une religion de paix, qu’un enfant qui a deux papas et quatre ou cinq tantes part avec d’immenses avantages dans l’existence, qu’il suffit de prendre aux riches pour donner aux pauvres pour que la pauvreté disparaisse sur terre, que les entrepreneurs sont des exploiteurs et que les seuls créateurs dignes d’être appelés ainsi sont des gens qui se font subventionner par l’Etat. Et ils ont raison de compter sur tous ces gens, puisque cela leur fait des électeurs supplémentaires.

Ils ont raison dès lors de tout faire pour que l’abrutissement s’accentue et se dissémine davantage encore. Et ils le font.

Les pauvres imbéciles qui votent socialiste (ou Front de gauche, ou Front National très socialiste) n’ont pas fait d’études, ce qui les distingue des abrutis qui, eux, sont fabriqués en série par les entreprises d’abrutissement tenues par les socialistes : les institutions d’enseignement, les écoles de journalisme.

Sans abrutis, les socialistes deviendraient vite des marginaux. Et les socialistes font ce qu’il faut pour que l’abrutissement s’accentue. Ils fabriquent des enseignants et des journalistes pour cela, et les enseignants et les journalistes socialistes fabriquent eux-mêmes ensuite beaucoup de futurs socialistes. Les abrutis bien formés forment ensuite à leur tour d’autres abrutis, le processus a fait ses preuves.

Quelques mauvais esprits résistent, et regardent avec commisération et colère les pauvres imbéciles, avec dérision et ironie les abrutis et les fabriques d’abrutis.

Ces mauvais esprits sont fort heureusement en voie de disparition, ce qui fait qu’en général certaines questions ne sont pas posées.

Face aux déclarations récentes de François Hollande disant que les décisions de licenciement prises par le groupe PSA sont inacceptables, un mauvais esprit poserait immédiatement des questions. Que compte faire Hollande ? Racheter le groupe PSA et l’étatiser ? Mais avec quel argent ? Que doit faire PSA si PSA continue à perdre de l’argent ? Déposer son bilan ? Et ensuite ? François Hollande va-t-il interdire les dépôts de bilan ? Comment ? Aucun mauvais esprit n’a, fort heureusement, posé ce genre de questions. Aucun mauvais esprits ne travaille aujourd’hui dans les grands médias français, ou de manière si infime que cela ne se voit pas.

Face au grotesque « plan » de soutien proposé par Arnaud Montebourg, « plan » qui ne soutient rien du tout, et qui prévoit plus de cent soixante dix millions d’euros de dépenses gouvernementales supplémentaires et un « bonus écologique », un mauvais esprit s’esclafferait, et dirait, « ridicule ». Aucun mauvais esprit n’a dit « ridicule » pour les raisons susdites.

Ayant, moi, mauvais esprit, je dirai que si j’étais entrepreneur, je mettrais d’urgence mes capitaux ailleurs, et mon siège social hors du territoire. Si j’étais épargnant, je mettrais aussi mon épargne ailleurs. Si j’étais ouvrier, je me renseignerais sur les possibilités d’émigration au Canada, où on accueille encore des Français. Les ouvriers français ne le font pas, je sais : ils parlent et pensent comme de pauvres imbéciles et sont interviewés par des abrutis, ce qui donne des reportages passionnants, anthropologiquement parlant.

Face aux débats sur les finances du pays menés par les socialistes au Parlement ces derniers jours, un mauvais esprit poserait des questions encore : la défiscalisation des heures supplémentaires va donc disparaître. Les revenus salariaux vont baisser. Dès lors que les taxes et les charges sur les entreprises vont augmenter, comment attendre des investissements et des embauches, venant s’ajouter à la baisse de la consommation ?

Et on parle de « redressement productif » ? Dans quel secteur ? La fonction publique ?

Mais cela ne produit rien, la fonction publique, sinon des abrutis qui, par définition, ne créent aucune richesse et ont plutôt tendance à en détruire. Comment payer les surcroits de fonction publique dans un contexte où on provoque une baisse des investissements, des embauches et de la consommation ? Avec des rentrées fiscales supplémentaires ? Ah bon : les prévisions de rentrées fiscales supplémentaires prennent-elles en compte le moins grand nombre de salariés, d’investisseurs, d’entrepreneurs, d’épargnants qui va venir ?

Ceux qui calculent les prévisions prennent-ils en compte les effets de leurs décisions et le fait par exemple que des gens puissent désinvestir, mettre la clé sous la porte ? Non ? Les calculs sont donc faux. Quand les rentrées fiscales supplémentaires se révèleront inexistantes, d’où viendra l’argent ? D’Allemagne ? De Finlande ? De la planète Mars ?

Aucun mauvais esprit n’a, là encore, posé ce genre de questions. Et les raisons sont les mêmes que celles évoquées plus haut : aucun mauvais esprit ne travaille aujourd’hui dans les grands médias français, non, ou de manière si infime que cela ne se voit pas une seule seconde. Et avec les purges en cours, cela se verra d’ailleurs de moins en moins.

Ayant mauvais esprit, je dirai que si le slogan de Sarkozy en 2007 était « travailler plus pour gagner plus » (promesse non tenue), le slogan des années Hollande qui commencent devrait être, pour ceux qui travaillent encore « travailler moins pour gagner beaucoup moins ». Pour ceux qui n’auront plus de travail du tout, et qui vont se faire plus nombreux, le slogan sera « ne plus travailler du tout pour gagner presque rien ». Galvanisant.

Ayant mauvais esprit, si j’étais investisseur, j’investirais hors de France et si je ne pouvais quitter la France, je m’attendrais à des jours très difficiles, marqués par la pénurie et la multiplication des contrôles bureaucratiques.

Mon pronostic : le chômage va augmenter, la pauvreté aussi, le nombre d’assistés aussi, le nombre de fermetures d’entreprises et de délocalisations de sièges sociaux aussi. Les revenus de l’épargne et des capitaux restés en France vont baisser vertigineusement.

Et dans quelques années au maximum, quelques mois peut être, la France sera dans une situation qui est celle de l’Espagne ces temps ci, voire celle de la Grèce.

Je me réjouis d’avance. C’est beau un pays gouverné par des socialistes. Je reviendrai plus tard sur la situation européenne : l’euro continue à sombrer doucement, donc tout va bien de ce côté là aussi.

J’envie parfois les pauvres imbéciles : leur vie est malheureuse, mais ils ne comprennent rien : quel avantage ! J’envie aussi les abrutis : leur vie est moins malheureuse que celle des pauvres imbéciles, mais ils ne comprennent rien non plus, quel privilège ! La science infuse dispense de la nécessité d’acquérir des connaissances.

Je n’ai même pas de colère contre les socialistes. Ils me font penser au scorpion à qui une grenouille fait confiance sottement pour traverser une rivière. Le scorpion pique la grenouille au milieu de la rivière, et tue la grenouille, s’entraînant lui-même vers une mort certaine. La grenouille est symbolique des pauvres imbéciles et des abrutis. Le scorpion ressemble au socialisme. Le scorpion pique, quitte à mourir aussi : il est un scorpion, non ?

Les socialistes se conduisent en socialistes quitte à détruire leur propre pays : ils sont socialistes, non ? Et puis, à la différence du scorpion de l’histoire, ils ont des bouées de sauvetage. Si vous imaginez que les politiciens français couleront en même temps que la France, vous avez encore beaucoup d’illusions à perdre.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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