Publié par Guy Millière le 25 août 2012

Je publierai ici dimanche un article faisant la synthèse des livres parus sur Obama ces dernières semaines aux Etats-Unis.

Je publierai ensuite une présentation de mon prochain livre, Le désastre Obama, qui sera en vente à partir du 30 août, et qui pourra exister grâce à Jean Robin d’Enquêtes et Débats, directeur des éditions Tatamis. Si vous êtes surpris que le seul livre documenté, factuel, précis, et nécessairement critique des années Obama ne soit pas publié par un grand éditeur, c’est que vous n’avez pas encore pris la mesure du totalitarisme soft qui s’est installé en France. Si les débats en France cet automne sur les élections présidentielles américaines ont lieu entre fans d’Obama et simples admirateurs d’Obama, avec de temps à autres pour pimenter la discussion des amoureux déçus d’Obama, je serai surpris : et je suis prêt à lancer un défi aux animateurs de ces débats. Surprenez-moi ! Faites preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit ! Je crains de n’être pas surpris.

En parallèle à la présentation de mon propre livre, je rendrai compte de la convention républicaine qui va s’ouvrir. Et je pense, en le regrettant, que je serai dans le monde francophone, la seule source d’information ni biaisée sur cette convention.

Ces derniers temps, les médias français se sont intéressés aux feuilles d’impôts de Mitt Romney, dont le passé est limpide, et qui vit des revenus de ses placements et paie donc environ 13% d’impôts, ce qui est pleinement légitime puisqu’il s’agit de revenus d’un argent épargné qui a déjà été imposé : en France, on raisonne comme chez Obama, on envie celui qui fait fortune et qui investit et on rêve sans doute d’un monde où il n’y aurait plus d’investisseurs, sinon le gouvernement.

Mais les médias français ne se sont pas intéressés à l’opacité qui entoure TOUT le passé d’Obama avant qu’il entre à la Maison Blanche.

Les médias français se sont intéressés aux déclarations ineptes d’un candidat républicain à un siège de sénateur du Missouri, Todd Akin, et en ont fait sans la moindre base, et comme l’équipe Obama, l’incarnation des positions du ticket Ryan Romney sur la question, ce bien que ce candidat ait été aussitôt désavoué par le parti républicain.

Et ils ne se sont pas intéressés aux déclarations d’Obama s’affirmant favorable à l’avortement au troisième trimestre de grossesse, soit aux septième, huitième et neuvième mois (si on ne peut avorter au neuvième mois, où serait la liberté, dites-moi ?).

Les médias français ont, comme l’équipe Obama, présenté Paul Ryan comme un extrémiste de droite et ont copieusement relayé le contenu des plus immondes annonces diffamatoires venues du camp Obama.

Mais ils se sont montrés d’une discrétion exemplaire concernant les innombrables affaires de corruption et de détournements de fonds de la part de l’administration Obama, concernant l’inculpation d’Eric Holder, ministre de la justice, pour « obstruction à la justice » dans une affaire de vente d’armes à un cartel de la drogue mexicain, ou celle de Janet Napolitano, pour discrimination en faveur de femmes homosexuelles très proches d’elle, vraiment très proches.

Les médias français ont relayé les « rumeurs », infondées, colportées par Harry Reid concernant le fait que Romney serait un « fraudeur » (Reid ne peut pas être attaqué en justice car il a fait ces déclarations au sein du Sénat, en sa position de chef de la majorité démocrate dans cette institution).

Mais ils ne se sont pas intéressés du tout au fait qu’Harry Reid a fait l’objet d’enquêtes diverses dans le passé pour des actes de fraude fiscale.

Plutôt que lire la presse française sur la campagne, en fait, je conseillerais d’aller sur les sites de la campagne d’Obama : la désinformation est la même, et en allant directement chez Obama, on sait d’où elle vient.

Je rendrai compte aussi, bien sûr, de la convention démocrate. Et je dois dire que même en faisant preuve des plus grands scrupules, je m’attends à ce que celle-ci soit très haute en couleurs.

L’orateur vedette sera Bill Clinton, l’homme qui pestait contre la malhonnêteté crasse d’Obama en 2008, et qui est aujourd’hui appelé à la rescousse pour présenter un deuxième mandat d’Obama comme un troisième mandat d’un homme appelé Bill Clinton : le bilan d’Obama est tellement nul, et les projets d’Obama tellement inquiétants (j’y reviens demain) que se réclamer du bilan de Bill Clinton, qui n’est plus président depuis douze ans, et présenter le projet d’Obama II comme une sorte de projet de Clinton III est la solution choisie. Remarquable ! Et après, il faudrait penser qu’Obama ne prend pas les électeurs pour des imbéciles !

Un autre orateur vedette sera Jimmy Carter : oui, le Jimmy Carter qui a installé les ayatollahs au pouvoir en Iran, qui trouve le Hamas très fréquentable et Hugo Chavez si sympathique.

On entendra aussi Sandra Fluke, l’”étudiante” qui a de gros besoins sexuels et qui défend tout à la fois l’avortement au troisième trimestre de grossesse et la nécessité de voir promulgué l’Obamacare aux fins que ses besoins de contraception, qu’elle a évalué à 10 000 dollars par an, soient couverts (quand on connaît le prix des préservatifs à l’unité et celui des pilules contraceptives aux Etats Unis, on se dit qu’elle a vraiment de très gros besoins : en plus de la pilule, cinquante préservatifs par jour ? soixante ?).

On fera une petite place aux « rabbins pour Obama », censés permettre à celui-ci de paraître ami avec la communauté juive et proche d’Israël, et on tentera de faire oublier ce que William Kristol a souligné dans un communiqué de l’Emergency Committee for Israel, que parmi les rabbins en question figurent des dirigeants du mouvement BDS (Boycott, Divest Sanction) radicalement hostile à Israël, et dont les positions sont celles du mouvement Europalestine en France, mais aussi les fondateurs et dirigeants d’un mouvement de soutien au Hamas appelé « Fast for Gaza », des membres du groupe Neturei Karta, qui aiment tant fréquenter le sympathique Mahmoud Ahmadinejad, un grand ami des Juifs du monde entier, comme on le sait, et une dizaine des dirigeants du groupe Jewish Voice for Peace que l’Anti-Defamation League (pourtant proche des Démocrates), a classé, en compagnie du Council on American-Islamic Relations, branche américaine des Frères musulmans, ou de la Muslim American Society, parmi les principaux groupes radicaux anti-Israéliens aux Etats-Unis. Que voilà de beaux rabbins ! Que voilà de quoi rassurer les Juifs américains inquiets des positions anti-israéliennes d’Obama !

Comme si tout cela ne suffisait pas, vingt mille musulmans sont attendus à la convention démocrate, à l’invitation du Bureau of Indigenous Muslim Affairs (BIMA). Des conférences seront organisées portant sur la montée de l’islamophobie aux Etats-Unis, sur les discriminations subies par les Musulmans dans le pays, sur la nécessité pour ceux-ci de soutenir Barack Obama, un homme qui « comprend » l’islam. L’organisateur de ces belles festivités islamiques est un certain Jibril Hough, directeur du Centre islamique de Charlotte, président du BIMA. Le centre islamique de Charlotte est financé par le North American Islamic Trust, poursuivi en justice pour avoir financé le Hamas (les poursuites ont été arrêtées grâce à un certain Eric Holder). Le « grand imam » qui supervisera l’événement est Siraj Wahhaj, islamiste bien connu.

Obama comprend l’islam sans aucun doute, et les démocrates sont ouverts, très ouverts. Ils sont ouverts jusqu’à l’islam radical.

Un deuxième mandat d’Obama serait incontestablement remarquable. Et je comprends que tant de gens dans les médias français souhaitent avec ardeur la réélection de l’actuel occupant de la Maison Blanche. Je leur propose un cri du cœur, si, par malheur, Obama est réélu : Obama Akhbar. Ce qui signifie en arabe : Obama est le plus grand. Mais ai-je besoin de faire la traduction ? Ceux qui soutiennent Obama sont déjà très intégrés à leur culture et à leur religion préférées.

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

PS J’ai placé en illustration l’affiche invitant à Jumah at the 2012 DNC. Le Jumah est la prière de midi le vendredi, prière que tous les Musulmans pieux doivent respecter. Comme il se doit, la partie musulmane de la Convention démocrate commencera le vendredi 31 août à midi. La prière de Jumah sera précédée par un sermon. De Siraj Wahhaj, bien entendu.

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