Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 septembre 2012

 

La justice française est très « compréhensive » vis à vis des voyous, surtout lorsqu’ils sont issus de l’immigration musulmane (l’immigration asiatique n’est pas concernée). Elle laisse en liberté des individus qu’il ne fait pas bon croiser dans une rue sombre, et quelques rares fois, trop rares hélas, c’est la justice elle-même qui paye la note.

Il y a trois jours, un voyou banal passait en jugement devant le tribunal de Meaux en Seine et Marne pour des faits devenus banals : violences envers des policiers (nos derniers remparts contre la barbarie).

Mais comme il ne faut pas stigmatiser les minorités, qui sont, comme chacun sait, les vraies victimes de la société, la racaille a été laissée en liberté.

Seulement voilà… un peu plus tard, le voyou croise le procureur dans un couloir du tribunal, et lui donne l’ordre de lui rendre son passeport, qui lui avait été, injustement selon lui, retiré durant la procédure.

Le procureur, non pas par autorité, mais parce qu’il n’avait tout simplement pas les papiers du délinquant avec lui, ne peut rien faire. Alors la racaille lui saute dessus, le couvre d’injures raciales, et le tabasse.

Tel est pris qui croyait prendre, c’est contre elle-même que cette fois se retourne le laxisme d’une justice sourde.

Je serais heureux si ce procureur tabassé tire la leçon de son épreuve. Je serais heureux qu’il comprenne par sa chair que les délinquants remis en liberté par une justice trop politisée, vont sitôt commettre d’autres violences.

Et s’il ne le comprend toujours pas, la mort, encore à Meaux, de Brigitte Biangana, cette mère de famille poignardée d’une vingtaine de coups de couteaux le 5 août dernier par son compagnon, n’y changera rien: l’homme avait été condamné en 2002 à vingt ans de réclusion pour le meurtre de son ancienne compagne. La fermeté de la justice lui aurait laissé la vie. (2)

Notez aussi que l’agresseur du procureur a été jugé en comparution immédiate et placé sous mandat de dépôt en attente de son jugement. La question est sur toute les lèvres : l’égalité devant la justice s’appliquera-t-elle avec rigueur pour punir l’agression contre le procureur que celles contre les simples citoyens ?

Le jugement sera intéressant à suivre, si les médias ou l’un de nos lecteurs voisin de Meaux nous font l’honneur de nous en informer, car il sera intéressant de voir si tabasser un procureur coûte aussi peu que tabasser un policier ou un père de famille.

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00558-un-procureur-frappe-dans-un-tribunal.php

(2) http://www.leparisien.fr/meaux-77100/le-meurtrier-avait-deja-egorge-sa-premiere-femme-23-08-2012-2134324.php

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