Ingrats ou incohérents : mais pourquoi les Français en veulent-ils à François Hollande de faire ce qu’il avait dit qu’il ferait ?
Et aussi : l’acharnement médiatique contre Mitt Romney et la clémence de la presse à l’égard du président Morsi en Egypte.
La semaine qui vient de s’achever a vu les gazettes de la rentrée disserter sur le désamour des Français dont souffrirait désormais François Hollande. N’étant pas suspect de hollandisme incurable, je peux bien me permettre de relativiser le phénomène.
Que donc de surprenant aurait fait François Hollande qui mériterait cette soudaine désaffection, au rebours, que n’a-t-il pas fait que les Français auraient tant attendu ?
J’avais déjà prévenu, dans ces mêmes colonnes, que le petit jeu électoral sado-masochiste auquel se sont délicieusement prêtés les Français – sur fond de complaisance médiatique – aboutirait d’abord à fustiger Sarkozy, puis quelques mois plus tard, et ce plaisir passé, se délecter d’avoir été cocufiés par le premier socialiste advenu.
Si la détestation de ce qu’incarnait Sarkozy n’avait pas a priori aboli tout esprit critique au sein de la classe médiatique, les mesures proposées par François Hollande pour tenter de maîtriser la catastrophe économique qui s’était déjà annoncée aurait fait s’esclaffer l’immense majorité des électeurs : embauche de nouveaux fonctionnaires, contrats de génération dont on avait déjà constaté l’inefficacité, taxation confiscatoire des gros revenus : toute la panoplie la plus rétrograde des recettes épuisées avaient été dument annoncées par le futur élu. Hormis la politique, à mes yeux calamiteuse de ringardise, de Madame Taubira, et en complète infraction avec les engagements du candidat Hollande, l’ensemble de la politique menée correspond fidèlement à des promesses qui auraient dû être considérées normalement comme autant de menaces.
Tout en réalité, et dans le cadre de ce système rien moins que perverse, était parfaitement prévisible : de l’impossibilité des médias à ne pas revenir plus longtemps aux délices de la critique, jusqu’aux palinodies d’un Bernard Thibault extatique en juillet et dépressif dès septembre venu.
Mais je voudrais, à ce stade, tenter une nouvelle prévision : la droite, si elle se contentait de critiquer à leur superficie les errements socialistes – parfois assez injustement d’ailleurs sur la Syrie – risque de se condamner à jouer les utilités : il y a fort à parier, que sur fond d’aggravation de la crise, le débat ne s’instaure qu’entre gauche et extrême gauche, et que les troupeaux démagogues de Messieurs Mélenchon et consorts ne viennent contester bientôt dans la rue, la politique du nouveau Papandréou français et de son pasok parisien.
Il n’est pas sûr que dans cette triste occurrence, les Français ne retrouvent pas un réflexe légitimiste qui ferait peu cas du discours nécessaire pour entreprendre la reconquête des esprits.
Si la presse française aura manqué d’esprit critique à l’égard de François Hollande et de ses amis, un tel reproche, au rebours, ne saurait lui être adressé concernant le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis.
Il est vrai que sous l’empire de la bienveillance dont jouit Barack Obama dans notre pays depuis et même avant son élection, il paraitrait que plus de 90% des Français voteraient en sa faveur, si bien entendu ils le pouvaient.
C’est d’ailleurs la sorte d’impression que cela donne, lorsque l’on écoute les commentaires journalistiques. Alors que pendant toute la durée de la primaire républicaine, Mitt Romney était présenté dans les médias français comme sans doute trop modéré pour séduire le républicain moyen, le voici, une fois choisi, présenté par les mêmes comme un extrémiste, sans que ceux-ci ne se donne l’élémentaire peine de penser que certaines de ses nouvelles postures, à l’instar du premier des socialistes, ne sont pas faites pour séduire la frange la plus dure.
Le Monde, à cet égard, s’est surpassé pour devenir une sorte de filiale du New-York Times ou du Washington Post : un film de Dinesh D’Souza fait aujourd’hui fureur aux Etats-Unis et dynamite l’ensemble de la politique du président Obama. Le Monde raille son aspect « caricatural » et trop radical, en utilisant pour se faire les rares erreurs factuelles qui ont été recensées. On aurait aimé la même distanciation, lors des outrances et des mensonges, autrement plus graves, de Monsieur Michael Moore.
En politique étrangère, Mitt Romney est désormais présenté, par le quotidien vespéral comme un « faucon ». Ceci étant expliqué essentiellement par le fait que le candidat républicain n’accepte pas la passivité présidentielle à l’égard du régime islamiste et peut être bientôt atomique de Téhéran. Mais il est vrai aussi que dans la phraséologie habituelle des médias soi-disant progressistes, le faucon est un redoutable oiseau de proie qui ne plane qu’au-dessus de New-York et de Tel-Aviv, à l’exception notable de Gaza, de Pyongyang ou de Téhéran.
En revanche, s’agissant du nouveau président égyptien Morsi, le même Monde se montre, sans surprise, bien plus prudent et attentiste : « L’habile et surprenant M. Morsi » tel est aimablement présenté le nouveau patron des Frères musulmans égyptiens.
Pas question pour lui, ni d’ « extrémiste » et encore moins de « faucon ».
Simple question : quelqu’un qui fait partie d’une organisation islamiste créée à la suite de la suppression du califat en Turquie, pro-nazie pendant la guerre, tranquillement et sans complexe antisémite, opposée à la reconnaissance d’Israël, doit-il être traité avec une telle révérence ? Réponse : c’est ainsi que procède, en réalité, l’ensemble des médias bien-pensants depuis trente ans, tendres avec la radicalité anti-occidentale, acerbes et caustiques envers ses ennemis les plus déterminés.
Un détail parmi d’autres : depuis aujourd’hui, les speakerines de la télévision du Caire sont voilées. Le pire est évidemment à venir, ceux qui se sont toujours trompés seront, bien entendu, les premiers ensuite à le déplorer.
Mais de la même manière qu’ils préfèrent avoir tort avec Sartre que raison avec Aron, ils préfèrent continuer à adopter cette posture esthétique dont ils ne se lasseront apparemment jamais.
Comme le dit le poète :
L’important c’est la pose
L’important c’est la pose
L’important c’est la pose, crois-moi
© Gilles William Goldnadel
L’article original peut être consulté sur le Blognadel
L’image plutôt que le sujet, la posture plutôt que l’engagement, les apparences plutôt que la profondeur.
La socialiste attitude.
Bravo Mr Goldnadel Votre billet est pertinent, juste et cinglant !
Vous m’enlevez les mots de la bouche. BRAVO !
Rien a ajouter, tres bon article.
Nous ne tarderons plus à entendre des commentaires du genre “Sarkoy était insupportable, mais au moins lui il bougeait”…
Ils ont voulu Flamby, ils boiront le calice jusqu’à la lie !
Les français éliraient Obama : ce n’est guère étonnant : ils ne connaissent rien de Romney, sinon que ce que les médias aux ordres leur en disent, et ils sont encore sous l’impression de la canonisation médiatique de 2008…
Et si on ciblait les vrais manipulateurs masqués derrière ces medias “bien-pensants” que l’on dénonce pour se donner “bonne conscience” ?
Attaquer les vrais manipulateurs, pas leurs fidèles serviteurs, on progresserait…
par exemple http://www.bilderbergmeetings.org/index.php
ou http://www.agoravox.fr/rdv-de-l-agora/article/les-francs-macons-gouvernent-ils-56060
ou http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677
Attention, la théorie du complot est politiquement incorrecte, disent les bienpensants…
Très bonne analyse .
je viens de regarder un mini débat sur BFMTV entre Tesson et Bruno Roger-Petit , ce dernier collabo socialo muzz , dans les pas de Montebourg, n’hésite pas à déverser son venin sur les entreprises Françaises .
Hollande est incapable de relancer la France. Promesse pour être élu qui ne sera donc pas tenue. En fait on retrouve là la même situation qu’en 1981 lorsque Mitterrand a été élu, il avait soulevé un énorme espoir et tel un soufflé, cet espoir s’est transformé en malheur.
http://observatoiredumensonge.wordpress.com/2012/08/28/coup-de-vis/
cela ne l’a pas empecher d’etre re elu en 1988…… hollande fils spirituel de mitterand???
En fait il y a beaucoup de points communs avec 1981 : le lendemain de l’élection les gens dansaient à la Bastille, tout le monde avait voté pour lui, il avait promis que le chômage ne dépasserait pas 2 millions (sic) et qu’il créerait 1 millions d’emplois en 5 ans…6 mois après tout le monde râlait sur le mode “ah les salauds ! tu as vu ce qu’ils font ? – ben oui, c’était dans leur programme, tu as voté pour eux, tu ne l’avais pas vu ? – heuuuuu…”, et on ne trouvait plus personne qui avouait avoir voté PS…
Mais attention, Mitterrand a été réélu, effectivement…restons actifs !
Avec deux dévaluations du franc, ne l’oublions pas…
Les Français ne sont pas des ingrats, car l’ingratitude fait partie de la politique. Rien d’anormal. Mais par contre, ils sont très incohérents. Par exemple, on veut le multiculturalisme, mais pas les banlieues et on ferme les yeux sur les “caprices” des islamistes. On veut un pays aussi prestigieux et prospères que les USA, mais avec une population majoritairement pauvres, envieux et frustrés. On veut être crédible, mais on est incapable de formuler une politique de droite, càd. basée sur la logique et le bon sens, la gauche allant de Besancenot au FN en passant par le PS et l’UMPS. On veut rester compétitif et défendre l’emploi, mais on veut les 35 heures et la CGT partout dans les entreprises. On veut gagner des gros salaires, mais seulement en étant fonctionnaire avec une prise de risque de zéro. On veut punir Sarkozy, mais on le remplace par Hollande qui est nulle et même mille fois pire. On veut vendre les voitures françaises au même rang que les Allemandes, mais en gardant le look à la M. Hulot. On prétend attirer les investissements, mais on se targue d’une fiscalité digne d’un racket permanent exercé par une association de malfaiteurs au nom de principes abscons, les mots ayant perdu leur sens originel (solidarité, égalité, justice, etc.). On veut “créer” de l’emploi direct, mais uniquement dans le secteur public. On pourrait continuer comme cela sur plusieurs pages. La France décrite ci-dessus, c’est la France des cons. Et on voudrait que ça change. La France est le pays le plus important de l’Union européenne et même d’Europe. Par sa culture et son génie. Elle rayonne encore, mais se met elle-même les batons dans les roues. La France est devenue aussi schizophrène et elle est son pire ennemi. Cela se soigne pourtant.
votre post est tres juste, c’est l’un des plus pertinent qu’il m’a ete donner a lire, bravo.
bravo monsieur. Votre vision de la France et des français mérite d’être lue relue et répétée. Vous avez écrit ce que je pense également comme beaucoup j’en suis sûr. Mais que pouvons-nous faire maintenant? J’ai 75 ans et j’ai comme une sinistre impression que je ne verrai plus la France se relever. Nous devrions être plus cohérents en toute chose , aimer son travail, besogner pour son patron qui nous fait vivre et aussi imiter la Hollande (Les pays-bas) qui désigne le multicommunautarisme ou la multiculturalisme comme un frein à l’essor
Je voudrais tellement que ce soit autrement. On peut encore gagner, mais ce sera très dur.
Vraiment cela fait longtemps que je n’ai pas lu un commentaire aussi pertinent concernant la France d’aujourd’hui.
Merci !
HELE69
Cher Gilles William,
Ca me peine de vous voir dépenser votre talent dans la critique quotidienne de la propagande ordinaire qui s’est substituée aux média.
En commentant leurs saletés, vous faites trop d’honneur aux propagandistes qui les commettent.
Quant à ceux que vous espérez toucher et qui par habitude, ou par conviction, s’abreuvent même peu, à la propagande, vous ne les convaincrez jamais. Même s’ils peuvent parfois avoir quelques estime, pour l’un ou l’autre de vos papiers. Mais vous n’êtes pas dupe. Ils vous rangent parmi les parias “sionistophiles”, catégorie trônant au top de “l’extrémisme de droite”, dans la propagande que vous fustigez.
La propagande ordinaire française, s’acharne à imposer des idées nauséabondes depuis une douzaine d’années. Quand plus personne parmi les opposants à ces idées, ne se souciera des dégueulis de nos ennemis, nous pourrons débattre des nôtres, de façons beaucoup plus libre et surtout plus efficace.
Non, ça n’est pas inutile. Merci Me GOLDNADEL pour vos billets qui nous paraissent si doux, comparés au monde de requin dans lequel nous vivons. Ils sont une bouffée d’oxygène, qui remet les neurones au propre !
Je ne suis pas certain que les Français aient voté pour le programme de hollande, je crois plutôt que le but était de virer sarkozy.
Ensuite il n’est pas vraiment réaliste d’impliquer le peuple Français dans sa majorité car au contraire la majorité des Français n’a pas voté pour hollande qui sauf erreur de ma part représente 30% des inscrits.
Ne pas négliger aussi la proportion de mahométans qui a fait pencher la balance.
“Je ne suis pas certain que les Français aient voté pour le programme de hollande, je crois plutôt que le but était de virer sarkozy.” : une fois éjecté, je ne me souviens pas qu’aux législatives les Français aient voté autre chose que le programme de Hollande, mais je peux avoir des trous de mémoire.
C’est sûr qu’avec l’affaire DSK et avec SARKO, HOLLANDE a gagné son poste de Président à un concours de circonstances !
Les Frères Musulmans Egyptiens étaient pro-nazis avant, pendant et après la fin de la 2°GM.
Leur fondateur et leader était le grand-père de Tarik Ramadan ( pendu sur ordre de Nasser )
La famille Ramadan émigre en Suisse.
Pourquoi particulièrement en Suisse ?
NB : Il est d’une notoriété connue ,qu’une très grande partie de l’argent volé par les nazis est parti se réfugier en Suisse.
Bizarre, bizarre..
Bien vu ! Ce tarik ramadan ne tombe pas du ciel, il est en Europe, qui le protège ? Qui l’a chargé de gonfler à bloc les minables musulmans venus en Europe pour échapper à leur misère islamique ?
Comme la famille ben laden reçue aux USA comme si de rien n’était ?
L’Occident et ses “islamistes”, comme merah qui s’attaque (au hasard ?) aux français “immigrés” ?! merah et ses commanditaires n’ont pas pensé à tuer des “européens de souche” ? d’une logique déconcertante !
NB : Oublier le nazisme et se concentrer sur ceux qui ont le pouvoir militaire au 21e siècle mais se gardent d’éliminer la vermine islamiste…Bizarre, bizarre. Pourquoi autoriser ce genre de manif islamiste sur le sol européen ? http://www.youtube.com/watch?v=i7lBeby6fX4
Merci Crapouillot de m’avoir appris que el banna, le fondateur des FM a été liquidé par NASSER. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_musulmans
Ce tordu de Gamal Abdel NASSER, aura au moins fait une chose positive dans sa triste existence.
Comme quoi, la perfection qui n’existe pas dans le bien, n’existe pas davantage dans le mal.
M. Crapouillot, le fondateur des Frères musulmans a été victime d’un assassinat en 1949, bien avant l’apparition de Nasser sur la scène politique égyptienne. Le seul leader frère musulman pendu par Nasser en 1954 a été Sayyid Qotb.
Merci de mieux vous renseigner avant d’affirmer si péremptoirement de prétendus faits.
E. de L’E.
Napoleon l’avait bien compris : les français sont fiers et vaniteux.
Ce “gonze” nous fout la honte.
Ses vacances au début le populo aimait bien, puis il s’est mis à lui courir après portable à la main pour faire une photo (ridicule) immédiatement posté sur twitter.
Car les français sont cruels aussi…ce minus ne sait tout simplement pas s’y prendre.
Il n’a jamais été médiatisé à ce point, on va bien rire !
vous en faites pas, ça ira.
Qui peut expliquer la présence d’un calicot “Jewish socialists” dans la contre-manifestation EDL à Londres, samedi dernier ?
http://www.rightnow.io/breaking-news/walthamstow_bn_1346494104343.html
EDL manifeste contre la sharia, et pour les bloquer, on trouve des juifs socialistes ?! N’importe quoi… de là à penser que des juifs sont favorables à la sharia en Europe, un pas que beaucoup ont déjà franchi ! Et on parlera d’antisémitisme européen…
Il y a malheureusement des traïtres chez nous aussi; je prends comme simple exemple un dénommé Jacob Cohen, né en 1944 à Meknès (Maroc), écrivain franco-marocain vivant à Paris et qui déverse sa haine anti-sioniste dans ses écrits….
La “Socialiste Attitude”, tournure de phrase bien socialiste…
Et ne pas oublier que le libérateur des arabes, Lawrence d’Arabie était Sioniste, comme tous les chefs Sémites de l’époque…(L’alliance idéale, quand on y pense)
Le cancer anti-sémite contemporain viens de Russie, s’est répandu au travers de l’Europe pour finalement empoisonner les Arabes, malgré la contradiction, étant Sémites eux-même…
Relisez les témoignages de l’Algérie en 1820 que j’ai publié, vous n’êtes pas bien informé.
Arrêtez de faire dans la bien-pensence. Pour des raisons politques les inventeurs du mot ont préféré dire anti-sémitisme pour désigner l’anti-judaïsme. Il n’y a donc une contradiction à ce que les arabes soietent anti-sémites car ce mot en les a jamais désignés.
Et ce ne sont pas les Russes qui ont écrit mes versets du Coran qui appellent à purger la péninsule Arabique des Juifs et des Chrétiens, ni écrit les vers et les pierres dans lesquels les arbres disent aux musulmans qu’un juif est caché derrière eux afin qu’ils les tuent jusqu’au dernier ni perpétré les massacres de Mahomet, ni n’ont incité aux pogroms contre les Juifs chaque fois que l’un d’entre eux ne cédait pas assez vite le passage à un Musulman.
Quand au philosémitsime de Lawrence, pourriez-vous citer vos sources? Il n’y a rien mais alors rien dans les “Sept Piliers de la Sagesse”.
Article pertinent, as usual on Dreuz info! Il vaut mieux être un faucon américain ou israélien plutôt qu’un pigeon français ou une autruche “bruxelloise”!
pour comprendre la merde actuelle et la fin de l’Occident c’est là :http://observatoiredumensonge.wordpress.com/2012/07/17/bobards-pour-jobards-2/
S’il est un trait dominant parmi la “culture” du peuple français, c’est bien son manque d’humilité. Un manque qui pousse chacun à nier ses erreurs mais à railler celles du voisin. Un manque qui pousse les plus obtus d’entre nous à croire à leur grandeur (à quoi la mesurent-ils ?).
Si Toynbee revenait sur terre il pourrait écrire de manière à peine prémonitoire “Le déclin d’une civilisation de plus : celui des Nombrilistes” !
Je ne suis pas fier de ma nationalité. Les faits de la vie professionnelle m’ont heureusement écarté de ce trait dans lequel tant de compatriotes aiment se vautrer pendant que le monde se transforme sans que leur aveuglement con-génital change lui !
Relisez les témoignages de l’Algérie en 1820 que j’ai publié, vous n’êtes pas bien informé
http://www.dreuz.info/2012/07/les-francais-une-chance-pour-lalgerie
http://answers.yahoo.com/question/index?qid=1006030109531
Best Answer – Chosen by Asker
T E Lawrence was not anti-Semitic, he was pro-Arab and anti-Turk. At the time, the presence of Jewish people in the middle east was minimal and not seen as a terribly important threat to Arab identity. If there were any bad feelings, it was because there was a Zionist brigade recruited from across Europe that assisted the Allies in the fighting in Palestine, while the Arab rebellion was romantic but ineffective.
Source(s):
The book The Arabists
Les Juifs n’étaient pas plus maltraités que les autres minorités…prenant en compte que les Arabes étaient une société primitive et que les Juifs étaient leur élite.
Les Juifs d’antan étaient une minorité importante partout ou “sévissait” l’Islam. Quand les muslimines ont attrapé le cancer russe, les Juifs ont été expulsés de toute la oumma, violés, torturés, assasinés
et seulement moins de 3 millions survécurent réfugiés en Israel.
J’espère bien qu’un jour vous les Juifs mettrez vos culottes et me foutrez dehors toute cette engeance bestiale qu’est devenu l’Islam Salafiste…Je connaît bien des musulmans Baha’hi et Sufis et ce n’est
pas du tout la même espèce de bête…
The champion of the Arab cause
and his little-known romance with Zionism.
Lawrence of Judea
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Lawrence of Judea
Lawrence of Judea
The champion of the Arab cause and his little-known romance with Zionism.
by Sir Martin Gilbert
T.E. Lawrence – better known in Britain and throughout the Middle East as Lawrence of Arabia – was a lifelong friend of Arab national aspirations. In 1917 and 1918 he participated as a British officer in the Arab revolt against the Turks, a revolt led by Sharif Hussein, later King of the Hedjaz. He was also an adviser to Hussein’s son Feisal, whom he hoped to see on the throne of Syria. For generations of British Arabists, Lawrence was and remains a symbol of British understanding of and support for the Arab cause. Virtually unknown, however, is his understanding of and support for Jewish national aspirations in the same era.
In mid-December 1918, a month after the end of World War I, Lawrence was instrumental in securing an agreement between Emir Feisal and the Zionist leader Dr. Chaim Weizmann. The meeting was held at the Carlton Hotel in London (a building subsequently destroyed in the London Blitz). At this meeting, Lawrence acted as the interpreter. Weizmann assured Feisal that the Zionists in Palestine should be able “to carry out public works of a far-reaching character” and that the country “could be so improved that it would have room for four or five million Jews, without encroaching on the ownership rights of Arab peasantry.”[1]
As Weizmann wrote in his notes on the meeting, Feisal explained that “it was curious there should be friction between Jews and Arabs in Palestine. There was no friction in any other country where Jews lived together with Arabs…. He [Feisal] did not think for a moment that there was any scarcity of land in Palestine. The population would always have enough, especially if the country were developed. Besides, there was plenty of land in his district.”[2]
On January 3, 1919, Feisal and Weizmann met again in London, to sign an “Agreement between the King of the Hedjaz and the Zionists.” Lawrence, who was once again the guiding hand in this agreement, hoped that it would ensure what he, Lawrence, termed “the lines of Arab and Zionist policy converging in the not distant future.”[3]
WE ARABS, SPECIALLY THE EDUCATED AMONGST US,
LOOK WITH THE DEEPEST SYMPATHY ON THE ZIONIST MOVEMENT!
On March 1, 1919 Lawrence, while in Paris as the senior British representative with the Hedjaz Delegation, drafted and then wrote out in his own hand a letter from Feisal to the American Zionist Felix Frankfurter. In this letter, Feisal declared, “We Arabs, especially the educated among us, look with the deepest sympathy on the Zionist movement.” Feisal went on to say that Weizmann “has been a great helper of our cause, and I hope the Arabs may soon be in a position to make the Jews some return for their kindness. We are working together for a reformed and revived Near East, and our two movements complete one another.” The Jewish movement, Feisal continued, “is national, and not imperialist: our movement is national and not imperialist, and there is room in Syria for us both. Indeed I think that neither can be a real success without the other.” Feisal then added, in strong, optimistic words: “I look forward, and my people with me look forward to a future in which we will help you and you will help us, so that the countries in which we are mutually interested may once again take their place in the community of the civilized peoples of the world.”[4]
Related Article: Why Jerusalem Matters
If Lawrence’s support for Jewish national aspirations was not known to his contemporaries, it was perhaps suspected. In early 1920, as Lawrence prepared his wartime experiences of the Arab Revolt for publication, he wrote to the author Rudyard Kipling to ask if he would read the proofs of his book Seven Pillars of Wisdom. Kipling replied that he would be glad to see the proofs, but that, if it emerged from them that Lawrence was “pro-Yid,” he would send the proofs back to him untouched.[5]
Kipling was distressed at the thought that Lawrence might be pro-Jewish. And indeed, Lawrence’s view of the potential evolution of the Jewish National Home in British Mandate Palestine was far from hostile to Jewish hopes. In an article entitled “The Changing East,” published in the influential Round Table magazine in 1920, Lawrence wrote of “the Jewish experiment” in Palestine that it was “a conscious effort, on the part of the least European people in Europe, to make head against the drift of the ages, and return once more to the Orient from which they came.”[6]
Lawrence noted of the new Jewish immigrants: “The colonists will take back with them to the land which they occupied for some centuries before the Christian era samples of all the knowledge and technique of Europe. They propose to settle down amongst the existing Arabic-speaking population of the country, a people of kindred origin, but far different social condition. They hope to adjust their mode of life to the climate of Palestine, and by the exercise of their skill and capital to make it as highly organized as a European state.”[7]
As Lawrence envisaged it in his Round Table article, this settlement would be done in a way that would be beneficial to the Arabs. “The success of their scheme,” he wrote of the Zionists, “will involve inevitably the raising of the present Arab population to their own material level, only a little after themselves in point of time, and the consequences might be of the highest importance for the future of the Arab world. It might well prove a source of technical supply rendering them independent of industrial Europe, and in that case the new confederation might become a formidable element of world power.”[8]
It seemed to Lawrence – as it did to Winston Churchill when he discussed the question of eventual Jewish sovereignty with the Peel Commissioners in 1937, shortly after Lawrence’s death – that it would take a long time before a Jewish majority would come into being. Such a contingency, Lawrence had written in his Round Table article, “will not be for the first or even for the second generation, but it must be borne in mind in any laying out of foundations of empire in Western Asia.” These, to a very large extent, “must stand or fall by the course of the Zionist effort.”[9]
When Churchill became colonial secretary in January 1921, he appointed Lawrence to be his Arab affairs adviser. At the outset of his appointment, Lawrence held talks with Feisal about Britain’s Balfour-Declaration promise of a Jewish National Home in Palestine. Reporting on these talks to Churchill in a letter dated January 17, 1921, Lawrence was able to assure the new colonial secretary – responsible for finalizing the terms of the Palestine Mandate – that in return for Arab sovereignty in Baghdad, Amman, and Damascus, Feisal “agreed to abandon all claims of his father to Palestine.”[10]
This was welcome news for Churchill, but there was a problem. Since the French were already installed in Damascus, and were not willing to make way for Feisal or any Arab leader, Churchill proposed giving Feisal, instead of the throne of Syria, the throne of Iraq, and at the same time giving Feisal’s brother Abdullah the throne of Transjordan, that part of Britain’s Palestine Mandate lying to the east of the River Jordan. Installing an Arab ruler in Transjordan would enable Western Palestine – the area from the Mediterranean Sea to the River Jordan, which now comprises both Israel and the West Bank – to become the location of the Jewish National Home under British control, in which, in Churchill’s words, the Jews were to go “of right, and not on sufferance.”[11]
“CHURCHILL TRUSTED THAT UNDER THE INFLUENCE OF A JUST POLICY’ ARAB OPPOSITION TO ZIONISM WOULD HAVE DECREASED, IF IT HAD NOT ENTIRELY DISAPPEARED”
Briefed by Lawrence at the March 17, 1921, Cairo Conference, Churchill explained to the senior officials gathered there that the presence of an Arab ruler under British control east of the Jordan would enable Britain to prevent anti-Zionist agitation from the Arab side of the river. In support of this view, Lawrence himself told the conference, as the secret minutes recorded: “He [Churchill] trusted that in four or five years, under the influence of a just policy,” Arab opposition to Zionism “would have decreased, if it had not entirely disappeared.”[12]
Lawrence went on to explain to the conference that “it would be preferable to use Trans-Jordania as a safety valve, by appointing a ruler on whom we could bring pressure to bear, to check anti-Zionism.” The “ideal” ruler would be “a person who was not too powerful, and who was not an inhabitant of Trans-Jordania, but who relied upon His Majesty’s Government for the retention of his office.”[13] That ruler, Lawrence believed, would best be Emir Abdullah, Feisal’s brother.
The presence of Lawrence of Arabia at the Cairo Conference was of inestimable benefit to Churchill in his desire to help establish a Jewish National Home in Palestine. Lawrence’s friendship with the Arab leaders, with whom he had fought during the Arab Revolt, and his knowledge of their weaknesses as well as their strengths, was paralleled by his understanding of Zionist aspirations. In November 1918, on the first anniversary of the Balfour Declaration, Lawrence had told a British Jewish newspaper, “Speaking entirely as a non-Jew, I look on the Jews as the natural importers of Western leaven so necessary for countries of the Near East.”[14]
On March 27, 1921, ten days after Lawrence’s suggestions in Cairo, Churchill sent him from Jerusalem to Transjordan to explain to Abdullah that his authority would end at the eastern bank of the River Jordan; that the Jews were to be established in the lands between the Mediterranean and the Jordan (“Western Palestine”); and that he, Abdullah, must curb all anti-Zionist activity and agitation among his followers.
The next day, in Jerusalem, Lawrence, Churchill, and Abdullah were photographed at British Government House: Churchill bundled up against the cold, Lawrence in a dark suit and tie, Abdullah in army uniform with Arab headdress. At their meeting that day, Abdullah agreed to limit the area of his control to Transjordan and to refrain from any action against the Jewish National Home provisions of the Palestine Mandate west of the Jordan.
Lawrence had thus helped ensure that the building up of the Jewish National Home could continue. He already knew that national home’s potential: Twelve years before the Cairo Conference, while traveling through the Galilee around Tiberias, he reflected on the glory days of the region in Roman times, and on the Jewish farm settlements he saw on his travels. Writing home on August 2, 1909, he explained, “Galilee was the most Romanized province of Palestine. Also the country was well peopled, and well watered artificially: There were not twenty miles of thistles behind Capernaum! And on the way round the lake they did not come upon dirty, dilapidated Bedouin tents, with the people calling to them to come in and talk, while miserable curs came snapping at their heels: Palestine was a decent country then, and could so easily be made so again. The sooner the Jews farm it all the better: Their colonies are bright spots in a desert.”[15]
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The rest is well known: The “bright spots in a desert” evolved into a thriving state on the basis of the skill and capital Lawrence marveled at decades prior. It is hard to know how he would have responded to the Arab world’s growing intransigence toward the Jewish presence in the British Mandate, let alone to its violent attempts to destroy the Jewish State while still in its birth pangs – the same State that he believed held such promise for the Arabs of the region. T.E. Lawrence died in May 1935 of fatal injuries sustained in a motorcycle accident near his cottage in Dorset, at the age of only forty-seven. The accomplishments of his short life have assured his place in the pantheon of modern Arab history. Perhaps it is now time that modern Jewish history paid him homage as well.
This essay originally appeared in Azure 38, Autumn 2009, and is being published with permission. [link to azure.org.il ]
http://azure.org.il/
Les Juifs du monde Arabe:
A Tragedy Shrouded in Silence: The Destruction of the Arab World’s Jewry
http://azure.org.il/article.php?id=581
they still wait for their stories to be told.
In one, a Jewish woman from Alexandria describes her youth in Egypt:
After the [1948] war broke out, my mother was arrested in her ninth month of pregnancy, and they wanted to slaughter her; they threatened her with bayonets and abused her…. One evening a mob came to kill our family with sticks and anything they could lay their hands on, because they heard we were Jews. The gatekeeper swore to them that we were Italian, and so they only cursed us, surrounding my parents, my brothers, and myself, only a small baby. The next day my parents ran away, leaving everything—pension, work, and home—behind.1
On another page, Mordechai Karo, also Egyptian-born, testifies about an explosive device planted in a Jewish neighborhood in Cairo in the summer of 1948: “The tremendous explosion killed and injured scores of Jews in the neighborhood. One of these casualties was my young daughter Aliza.”2
Thousands of pages of similar testimony have been collecting dust in various government offices since the 1950s. Under the bureaucratic heading “Registry of the Claims of Jews from Arab Lands,” they tell of lives cut short, of individuals and entire families who found themselves suddenly homeless, persecuted, humiliated. Together they relate a tragic chapter in the history of modern Jewry, a chain of traumatic events that signaled the end of a once-glorious diaspora.
Yet for all its historical import, this chapter has been largely repressed, scarcely leaving a mark on Israel’s collective memory.
WHY? WHY? WHY?
Quand on voit Israel Shamir, un journaliste des plus populaire en Israel, l’associé fondateur du WikiLeak de Julian Assange est en réalité Joran Jermas, un espion russe du KGB…
2050 ? Très optimiste Jean Raspail :
La Patrie trahie par la République
Par Jean RASPAIL, écrivain et romancier
J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé.
Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile.
C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité. D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le
Camp des Saints » j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter,
sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez
moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que
chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif
des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié – la plus
âgée – de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et
d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte
dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que
commencer.
La France n’est pas seule concernée.
Toute l’Europe marche à la mort.
Les avertissements ne manquent pas – rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux
incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont
systématiquement occultés et l’’INED pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral
des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach
démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de
notre époque.Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis
regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des
« gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme…
Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de
l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout
un arsenal répressif de lois dites « antiracistes »,conditionnés dès la petite enfance au
« métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes
les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les
bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en
ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de
Français – et pas nécessairement tous de race blanche – qui parleront encore notre
langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre
culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en
génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les
ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre
à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans
doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte – je cherche un terme
approprié – d’une communauté de la pérennité française.
Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses
réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de
territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et
catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme
l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernardl’ermite
qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à
jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle
métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce
nom.
Ce processus est déjà amorcé. Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler
autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat,c’est que
les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans doute
différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux
à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est
probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr…
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée,
c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français
concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une
certaine France (évitons le qualificatif d’éternelle qui révulse les belles consciences) sur
l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes
ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces
sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans
tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces
pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents »
qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme
encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine
à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre
explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se
déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or
la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme
de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I »,
l’idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la
seconde.
Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une
qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un
discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la
Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration,
ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la
République… »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure :
« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les
millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde,
pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional,
en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse :
« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de
la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface
de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
Jean Raspail
Vision effectivement apocalyptique de l’Europe entière…
Un nouveau procès de Nuremberg pour juger ceux qui auront commis un nouveau crime contre l’Humanité??
IL nous appartient, en tant que parents, de vérifier l’enseignement dispensé (surtout dans les écoles laïques) et si besoin est de “rectifier le tir”.
Je conseillais, hier, à un commentateur, de se procurer dans une librairie de livres d’occasion, des ouvrages traitant de l’Histoire de France entre 1955 et 1970; personnellement je n’ai pas ce souci, ce type d’ouvrage ayant été transmis par la génération précédente.
à signer et à faire circuler :
http://www.libertiesalliance.org/2012/08/30/petition-lettre-ouverte-a-m-hollande-president-de-la-republique-francaise-et-m-jean-marc-ayrault-premier-ministre/
A noter : Pour les fameux 75 %, En exonérant les artistes (en général de gauche) et les sportifs (du type Noah), c’est à dire ceux qui ont accès aux médias, en conservant l’exonération fabusienne des œuvres d’art, tout est dit :
Beaucoup de doutes… Des informations de presse faisaient état vendredi de possibles aménagements très importants : le seuil serait de deux millions pour les couples, il ne toucherait que les revenus du travail, et les artistes et les sportifs en seraient exonérés. “Cette promesse sera strictement respectée”, a réagi à la mi-journée le ministre des Finances, Pierre Moscovici.