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Michel Garroté, réd en chef – Mgr Joseph Devine, évêque catholique de Motherwell, en Ecosse (Royaume Uni), a comparé l’avortement aux atrocités du camp d’Auschwitz. Mgr Devine s’est en effet exprimé suite à la relaxe de deux militants chrétiens poursuivis pour avoir brandi des affiches anti-avortement lors d’une manifestation pour le droit à la vie devant une clinique d’avortement à Brighton, en Angleterre (Royaume Uni).
Mgr Devine s’est félicité de la relaxe et a affirmé que de telles images ne devraient pas être effacées de la conscience publique, pas plus que des images de famine ou de la réalité de la guerre. « Si nous ne pouvons pas confronter l’image, comment pouvons-nous concevoir de justifier la réalité qu’elles représentent ? », a-t-il demandé.
Et il a ajouté : « Je n’ai aucun doute que la publication des photos des victimes d’Auschwitz et de la voie ferrée de Birmanie ont fait comprendre les horreurs de catastrophes aussi maléfiques de manière beaucoup plus efficace qu’un million de paroles d’intercession. Deux cent mille avortements ont lieu en Grande-Bretagne chaque année. Pourquoi le lobby pro-choix est-il à ce point aux abois pour vouloir cacher la réalité de l’avortement au public ? ».
Pour ce qui me concerne, cette affaire appelle une mise au point. Primo, l’affaire est confuse ; on ne sait pas quelles images très exactement ont été utilisées devant la clinique de Brighton. Secundo, le débat sur le droit à la vie, et, donc, sur l’avortement, ce débat est déjà, en lui-même, extrêmement passionnel. Créer en la matière, polémique et confusion, ne me semble pas opportun et me paraît même hautement maladroit et franchement provocateur. Tertio, il faut noter en passant que la science, admet, aujourd’hui, écographies à l’appui, que le « fœtus » ressemble (à s’y méprendre…) à un bébé, à un enfant.
Quarto, quel que soit le nombre d’avortements effectués dans le monde ces dernières décennies, la comparaison avec l’extermination de Juifs dans les camps nationaux-socialistes, cette comparaison m’agace au plus haut degré. Les nationaux-socialistes ont exterminé plus de six millions de Juifs en sept ans, de 1939 à 1945. Il y a eu, c’est vrai, d’autres génocides dans l’histoire. Mais la Shoah, en exterminant plus de six millions de Juifs en l’espace de seulement sept ans, reste un cas unique et sans précédent.
Quinto, les catholiques, croyants et pratiquants, ceux qui sont intégralement fidèles au magistère de l’Eglise, sont pour le droit à la vie, et, donc, contre l’avortement. Certains de ces catholiques (pas tous) comparent l’avortement à la Shoah ; et ils mettent donc en parallèle, d’une part, le génocide contre les Juifs, à très grande échelle, six millions de victimes, en peu de temps, seulement sept ans ; et d’autre part, l’avortement, pratiqué dans de nombreux pays du monde, depuis plusieurs décennies.
Cela revient à insinuer que l’avortement ferait plus de victimes qu’en a fait la Shoah, sans tenir compte de la différence espace / temps, entre d’un côté, la Shoah, et d’un autre côté, la pratique de l’avortement.
Sexto, le résultat inévitable, dans l’opinion publique, de ce parallèle entre Shoah et avortement, c’est que les catholiques passent pour des gens qui sont certes contre l’avortement, mais pas toujours et pas forcément pour le droit à la vie. Les catholiques ne peuvent pas faire semblant d’ignorer que tel sera le résultat inévitable, dans l’opinion publique, de ce parallèle entre Shoah et avortement. Ils ne peuvent pas non plus alléguer que c’est la faute aux médias et aux groupes pro-avortement, car ce sont eux, catholiques (pas tous), qui font ce parallèle anachronique entre Shoah et avortement.
En ma qualité de catholique croyant et pratiquant, intégralement fidèle au magistère de l’Eglise, et, favorable au droit à la vie, je déplore ce parallèle anachronique. En réalité, ce parallèle anachronique, je l’écris encore une fois, m’agace au plus haut degré. En se livrant à leur concours victimaire, à la fois cynique, imbécile et dégoûtant, ceux d’entre les catholiques qui comparent la Shoah avec l’avortement, ne passeront jamais pour des amoureux de la vie.
En revanche, ils passent déjà et passeront encore – c’est inévitable – pour des semeurs de pagaille ; et pour des provocateurs minables. Un certain Mgr Williamson, lui aussi sujet de sa Majesté la reine d’Angleterre, s’était déjà distingué par son négationnisme. On eut espéré que s’en fut assez. Mais non. Cela reprend, sous une forme, certes, plus soft, moins hard, quoique d’autant plus sournoise.
Je suis « désolé » pour Mgr Joseph Devine, évêque catholique de Motherwell ; et je suis « désolé » pour celles et ceux qui – y compris en France – pensent, parlent et écrivent comme lui. Mais il me fallait impérativement écrire cette mise au point.
Encore un débat hystérique en perspective…
Michel Garroté, réd en chef
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Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et le cas échéant les sources citées
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Si je peux me permettre : qu’il commence à se reproduire, c’est vrai je ne connais pas son age, ensuite il pourra causer .
“on ne sait pas quelles images très exactement ont été utilisées devant la clinique de Brighton.”
Lien d’un article sur “Le salon Beige” évoquant cette affaire.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/09/en-garde-%C3%A0-vue-pour-avoir-montr%C3%A9-la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-lavortement.html
Ce sont des photos de fœtus avortés qui ont été montrés.
Je pense que le parallèle fait avec les camps c’est le caractère insoutenable des photos.
C’est comme cela que je l’avais compris.
Je n’ai pas lu ce qu’a déclaré Mgr Devine.
Ce parallèle est effectivement affligeant de sottise. En effet, celle qui choisit l’avortement ne cherche pas à exterminer une population, elle n’inscrit pas son acte dans un dessein politique ni dans une démarche collective. La Shoah était un acte délibéré, théorisé et accepté collectivement d’exterminer une communauté en raison de son origine, sa culture et sa religion.
Si l’Eglise veut diminuer le nombre d’avortements, elle doit militer pour l’éducation sexuelle et la diffusion dans les collèges et lycées des moyens de contraception. Les Pays-Bas ont ainsi obtenu des résultats remarquables. L’interdiction pure et simple ne conduirait qu’aux avortements clandestins pour les plus pauvres ou aux voyages des plus riches vers les pays où l’IVG est autorisé. La foi se doit d’aller de paire avec l’intelligence et pour préserver la vie il faut chercher l’efficacité.
Ce que vous dîtes, Jean, souligne tout à fait une évidence que beaucoup ont du mal à capter.
à Jean:
Bien que je n’ai jamais comparé la pratique de l’avortement avec le génocide de nos frères juifs…
Quelqu’un l’a fait, et je crois que ce que cette personne a voulu dire, c’est probablement que: Autant l’infâme génocide anti-juif comme la pratique généralisée de l’avortement -ont fait des milliers de victimes innocentes.
C’est l’unique facteur commun entre ces deux crimes: des milliers de vies détruites, mais d’une façon différente et pour des motifs différents.
Pour voir ceci sous cet angle, il faut regarder l’avortement comme image globale: des milliers de vie innocentes tuées avant de naître, chaque années- vu sous cet angle, l’avortement est en effet, une autre forme de génocide.
je souscris!
À quoi souscrivez-vous exactement, vous qui ne connaissez rien de la vie intime des femmes ?
qu’est-ce que vous en savez??
Pour en finir avec les anti-IVG :
http://marcoroz.over-blog.com/article-pour-en-finir-avec-les-anti-ivg-46903666.html
Débat hystérique, c’est probable -mais après tout c’est l’objet de ce site…
Je suis d’accord avec vous, M. Garroté, sur un point : ceux qui font bêtement la comparaison entre l’avortement et la Shoah sur des critères purement mathématiques sont des imbéciles, des aveugles ou des ignorants. Cette comparaison est aussi stupide que de débattre du nombre de juifs exterminés. 4,5 millions ? 5 ? 6 ? 7 ? un jour peut-être les passions seront-elles apaisées et une recherche historique sereine pourra-t-elle arrêter un chiffre scientifiquement vraisemblable. Mais bien évidemment le nombre importe peu au regard de la volonté génocidaire et d’une mise en oeuvre industrielle.
Dans le cas de l’avortement, il n’y a pas à proprement parler de volonté génocidaire (quoique, les lemmings…), non plus que d’industrie du meurtre (quoique bis…). Pour autant, et c’est là que je ne suis plus d’accord avec vous, un parallèle existe qui à mon sens tient en un mot : négation.
Les nazis s’étaient fixé pour objectif d’éradiquer la présence juive de la surface du globe, et les moyens leur importaient peu. Je précise : le meurtre n’était pas leur objectif en soi, ce qui leur importait c’était la disparition. Ce faisant, ils faisaient abstraction de la considération morale du meurtre, a fortiori du meurtre de masse, a fortiori encore du génocide. Il suffisait, n’est-ce pas, de confier les tâches “terminales” aux éléments brutaux et sadiques, et le tour était joué.
Les nazis ont nié l’humain au profit d’une logique auto-alimentée fondée sur de pseudo-théories scientifiques.
Quant à l’avortement, son objectif n’est pas un génocide, et c’est là une différence de fond majeure avec le nazisme; mais l’objectif est de “donner aux femmes le droit de disposer de leur corps, et de décider si et quand elles auront un enfant.” Je ne reprendrai pas tous les arguments de la page “avorter, est-ce disposer de son corps”, je rappellerai juste l’escroquerie -que vous avez vue j’en suis sûr- consistant, à l’époque, à faire passer l’avortement pour résoudre les cas de détresse, alors que l’enjeu était bien plus vaste. Cet apogée du relativisme, qui donnait raison aux soixante-huitards du “jouissons sans entraves” et du “un enfant si je veux, quand je veux” n’avait qu’un défaut, mais de taille : il négligeait, disons-le il NIAIT l’être humain que l’on supprimait.
La dimension humaine de l’avortement, en 1977 comme aujourd’hui, est absente du débat, tout comme la dimension humaine de l'”évacuation” des juifs d’Europe fut négligée. Si bien qu’ils furent relativement peu nombreux, ceux qui prirent conscience de leur participation à une abomination (pensez aux conducteurs de trains…), et qu’ils sont aujourd’hui peu nombreux ceux qui ont conscience de supprimer une vie humaine en pratiquant l’IVG.
Brillant. Je trouve que vous faites avancer le debat. Je n’avais pas considere l’avortement sous cet angle.
La réelle considération que l’on peut avoir sur l’avortement n’a rien à voir avec un problème de généralité.
Il ne peut qu’être que très relatif : à l’âge, à la maturité du sujet et à ses propres ressources.
Étant donné que la médiation équitable ne saurait avoir lieu sur Terre, étant donné la trop grande faiblesse de jugement dont est affecté l’être humain, il ne faut surtout pas l’interdire sous peine de pénaliser trop gravement des femmes-enfants, pour s’en remettre à des jugements inadéquates.
Pensons tout d’abord aux moyens qui nous sont donnés désormais pour essayer d’enrayer certaines misères, et favorisons l’éducation sexuelle et les moyens contraceptifs, tel le préservatif, sans oublier qu’il y a des tas de personnes qui n’en profiteront jamais et que l’on ne doit pas laisser souffrir inutilement, gratuitement.
Quand à ceux qui croit en “Dieu”, essayer de penser que ce n’est peut-être pas par hasard si les moyens contraceptifs et les moyens d’avorter avec un minimum de risque nous sont arrivés au moment où le monde était sous le risque le plus incontournable que l’on ait jamais connu : l’explosion démographique.
Peut-être que Dieu y est pour quelque chose !
Et les animaux, dans tout ça ?
Mr Dévine délire complètement
Les lemmings ne se suicident pas spontanément, contrairement à ce que certaines images l’ont fait croire. C’est un mythe.
Comparer l’avortement à la Shoah, ou même à un autre génocide, est absolument ignoble et indécent.
D’abord Mgr Levine ne le fait pas. Il compare juste la prise de conscience de l’horreur des actes par la production de photographies.
Et ensuite, la comparaison existe, Marcoroz, que vous le vouliez ou non. D’abord dans les termes que j’exposais plus haut, et ensuite parce que si, sachant ce que je sais, je cesse de combattre contre l’avortement, je me sens dans la peau de quelqu’un qui laisserait se commettre un génocide.
Au passage je répète, à cause de ceux qui m’ont insulté sur une autre page : je ne prétends aucunement, à aucun moment et en aucune façon que les partisans de l’avortement soient des criminels génocidaires, car l’intention des uns n’a rien à voir avec celle des autres. Mais je maintiens que l’occultation de l’humanité commune aux deux démarches représente un réel parallèle.
Mgr LEVINE ah ah ah !
Qu’y a-t-il de drôle dans la coquille ?
ce n’est pas une première , quand madame Veil a fait voter la légalisation de l’avortement , on lui a également servi le meme argument .
Et puis les Mgr et autres curés, qu’ils aillent faire avaler leur pilule à leur oilles, et qu’ils laissent les laïcs vivre comme bon leur semble. Tout cela ne les regarde pas !
Ceux qui sont contre l’avortement, soyez-le pour vous-mêmes, si ça peut vous soulager quelque part, mais laissez les autres vivre leur vie sans votre avis. Nous n’avons rien à voir avec vous.
Circulez, y’a rien à voir en ce qui vous concerne !
Qui êtes-vous pour décider de vie ou de mort sur un être sans défense qui ne demande qu’à vivre? un humain ne tue pas et surtout pas un être innocent. TU NE TUERAS POINT! il est trop facile de s’envoyer en l’air mais bien plus difficile d’assumer ses responsabilités…
Oui, et ces salopards qui ont “servi” cet argument à Simone Veil, bien évidemment pour appuyer là où ça fait le plus mal, où étaient-ils quand Simone Veil était envoyée à Auschwitz ? Où étaient-ils, quand les nazis assassinaient par milliers des enfants et des femmes enceintes ? On ne les avait pas entendus, à l’époque.
beaucoup n’étaient pas encore nés, d’autres on fait ce qu’ils ont put et certains , souvent des planqués, continuent d’entretenir la haine comme si l’église était responsable de ce qui s’est passé…
Faux : la plupart étaient adultes, et n’ont pas fait grand chose. quant au rapport avec l’église, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Je ne suis que partiellement d’accord avec votre opinion concernant le parallèle entre la Shoah et l’avortement. S’il y une grande disparité spatiale/temporelle rendant toute comparaison quantitative maladroite, il y a quand même un point commun dans la logique de déshumanisation qui sous-tend à la fois le nazisme et le mouvement pro-avortement. Pour les Nazis, c’était moralement légitime d’éliminer les Juifs, parce qu’ils n’étaient que des “sous-hommes”, de la “vermine” nuisible à éliminer; pour les pro-choix, les foetus ne sont pas des êtres humains et donc on peut en disposer comme on veut bien, selon notre commodité. C’est la même logique déshumanisante qui opère. Je ne crois pas que ce soit si déraisonnable d’établir une comparaison. Quand on veut justifier des abus sur des êtres à grande échelle, on refuse de leur donner le statut d’humain pour se donner bonne conscience.
Ici, au Canada, il y a un vote très important (la motion 312) qui va se dérouler mercredi au Parlement concernant le statut légal des enfants non nés. Selon le code criminel au Canada, un enfant ne devient un “être humain” qu’une fois complètement né; cette définition remonte à 400 ans! La motion vise à revoir cette définition selon les nouvelles données de la science. Si elle ne passe pas, ce sera encore la logique de déshumanisation qui gagnera. (Au Canada, l’avortement est légal jusqu’au seuil de la naissance; on peut se vanter d’être l’égal de la Chine et de la Corée du Nord.)
http://www.stephenwoodworth.ca/canadas-400-year-old-definition-of-human-being/motion-312
L”avortement existe probablement depuis la nuit des temps .
Mais tout en étant interdit .
Ce qui est nouveau c’est qu’il est institutionnalisé . Et lorsqu’on dit “les complications des avortements clandestins étaient terribles” pourquoi ne pas légaliseret accompagner le suicide ( c’est aussi présenté comme un progrès cf ce dernier film joué par V. Lyndon )pour qu’il soit réussi proprement ?
L’euthanasie est aussi présentée avec un paquet cadeau comme un progrès .Dans tous les cas ce sont des idées mortifères , sombres .
A l’inverse on pourrait favoriser l’adoption des enfants nés sous X , le soutien moral des désespérés , le soutien médical de la douleur
( et Dieu sait que c’est aujourd’hui techniquement possible ) .C’est d’ailleurs fait pour ce dernier point mais l’idée de l’euthanasie active persiste
Certains affirment que cet équivalent des sacrifices humains d’autrefois , à grande échelle a ouvert les portes de l’enfer sur terre.
Je n’en sais rien mais le choix de société qui est promu est celui de la mort , pas celui de la vie ni du soutien moral .
J’ai relu deux fois votre commentaire et ne le comprends décidément pas. Quel rapport faites-vous entre Mgr Joseph Devine et Mgr Williamson. D’après ce que vous écrivez, Mgr Devine est loin d’être négationniste. Et si, encore d’après ce que vous nous apprenez de lui, il fait une comparaison entre la Shoah et la multitude d’avortements pratiqués un peu partout, je pense qu’il n’est nul besoin de tout décortiquer. Car sans aucun doute des comparaisons existent. Il n’est que de penser à l’aspect génocidaire de part et d’autre (terme certes impropre pour parler de l’avortement, mais quand même pratiqué uniquement sur une couche bien spécifique de la population: des bébés à naître), d’innocents, d’êtres sans moyens de défense; mais aussi au “travail” fait à l’abri de tout regard indiscret, à la chaîne, etc. Pourquoi Mgr Devine serait-il ici un semeur de pagaille?
cher Michel Garroté p-e lorsqu’il a dit avortement est comme Auschwitz il sous entendait sûrement en nombre de “victimes” (à mes yeux l’avortement est synonyme de tuer un bébé) pouvez vous me dire combien d’avortement sont pratiqué chaque année dans le monde ?
Et tuer un enfant de huit ans, c’est moins grave que tuer un bébé ?
Et tuer un adolescent ? Et tuer un adulte ?
Car si un foetus c’est un bébé, alors un bébé c’est un enfant, un adolescent et un adulte, selon la même logique.
Et un gland, c’est un chêne ? Un oeuf, c’est une poule ?
Et un chantier qui démarre, c’est deux tours jumelles avec trois mille personne dedans ?
Et oui, Marcorose, les êtres humains manquent pour le moins trop souvent de réalisme et d’objectivité dans leurs observations !
Une connaissance m’a envoyé par mail votre article sur l’assassinat de l’ambassadeur des US en Lybie, acte ignoble, certes, mais j’ai tout de même voulu en savoir plus, au vu des propos haineux et “glissants”, voire “dérapants”que vous teniez, sur ce qu’était au juste “DREUZ”. He bien, je n’ai pas été déçue et votre intégrisme n’est pas plus reluisant qu’un autre. Après lecture de cet article et de quelques autres distillés par vous et vos comparses, j’ai maintenant, comme dirait Sartre, la nausée et les mains sales. Je suis une femme, vous n’avez pas idée au juste de ce que c’est,excusez moi de ne pas être juive ou catho à votre sauce, et je ne vous salue pas.
Madame, je vous emmerde.
MOIS AUSSI SI VOUS PERMETTEZ JPG
OUPS MOI
Quelle classe! merci de prouver en m’insultant votre étroitesse d’esprit!
Parfaitement d’accord avec vous, Jean-Patrick Grumberg ! Moi de même envers cette folle !
Sans juger du fond de l’intervention de Madame, l’allusion à la Nausée et aux Mains Sales est de Desproges : Il faut lire Minute, c’est un journal avantageux! Au lieu de vous emmerder à lire tout Sartre, avec un seul numéro de Minute, vous avez en même temps la Nausée et les Mains Sales!
Bref, intervention inutile de ma part, mais je veux pas rater une occasion d’évoquer Desproges, auprès duquel nos “comiques” actuels font pâle figure.
Bravo, la réplique est bien de Desproges, mais comme c’est un humoriste mécréant et fanchement de gauche, je ne pensais pas qu’il soit même connu ici. je suis d’accord avec vous, je n’ai pas connu mieux que lui, un homme brillant et intelligent, dont certa
Oui Madame , il faudrait sans doute un peu plus de police de la pensée , voire même des camps de rééducation ( hôpital psychiatrique ou goulag ) , rétablir la STASI et écouter ce que les gens se disent ( mais uniquement pour leur bien et celui du peuple )
Car si le Bien et le Mal n’existent plus ( de même que le Paradis et l’Enfer ) , le bien et le mal penser en politique existent de plus en plus , et ses prêtres ( Recteurs Tetragrammatons selon l’expression du film Equilibrium ) aussi
consultez un gynécologue, et lavez-vous les mains, Madame.
Bravo M. L’abbé ..
à mel
Permettez-moi de vous dire que ce que vous qualifiez de:
“…propos haineux et glissants , voir dérapants… »
n’est -en réalité- que la pratique d’un langage libéré/nettoyé du POLITIQUEMENT CORRECT mensonger, que, semble-t-il vous appréciez tant.
Si lire la Vérité vous altère à ce point, vous avez encore la possibilité d’aller vous balader ailleurs.
Vous défendez bec et ongles votre collègue, facile de me juger sur mes tendances politiques, mais si vous qualifiez de langage “libéré” les propos que vous tenez, “nettoyé” aussi, peut-être, cela va mieux, juste rajouter “du cerveau” et ce serat complet. J’ai bien l’intention de balader ailleurs, je n’ai pas demandé à venir ici, si vous aviez lu comme il faut vous l’auriez su,je réponds juste à ce que je considère comme des propos douteux, pour être délicate. Je vous laisse à votre arrogance suffisante et, rassurez-vous, je pars bien volontiers de cet espace confiné.
Enfin ! bon débarras !
Permettez-moi, chers lecteurs et amis de la vie, ce témoignage personnel : je suis né en 1950, dans une famille juive ayant payé une douloureuse et mortelle contribution à la Shoah. En 1971, le jeune “héritier” que j’étais de cette tragédie n’a pas pu ni voulu assumer la responsabilité d’une “future” paternité qui allait survenir dans sa vie, et mon amie est allée se faire avorter en Angleterre. Les années ont passé, et j’ai, grâce à Dieu, acquis quelque sagesse.J’ai perçu, au plus profond de mon être, combien l’avortement avait été un drame dans mon existence et, à travers les accompagnements de femmes ayant avorté que j’ai faits, dans l’existence de notre humanité. Je vois un lien de cause à effet entre la Shoah et l’avortement, même si, bien sûr, ce n’est pas le seul. Je vois dans les deux évènements l’humanité détruite par les puissances du mal, qui comme toujours, s’attaquent à ceux qui ne peuvent pas se défendre. Et je pense que, de la même manière que la conscience de l’humanité a été plongée dans l’horreur lorsque les portes des camps d’extermination se sont ouvertes, ainsi la conscience de l’humanité sera foudroyée lorsqu’elle comprendra que, dans un sens, elle a laissé faire les avortements et s’en est faite complice. Je veux rester humble, car je sais – ô combien !- ce qui m’a habité et m’habite encore, ce qui nous habite tous. Mais je sais aussi que la force de l’Amour est plus grande que celle de la mort. Et l’Amour vaincra, comme il est écrit.
Merci Joël de votre commentaire, il aide à remettre les choses en perspective. Supprimer quelqu’un, c’est soustraire sa vie, pour moi c’est un fait. (Le plus petit d’entre les miens).
J’ai changé moi aussi sur ce point.
Merci, Daniel.
à Joël: Merci pour votre témoignage.
En sortant des camps une partie de vous-même était morte, comment un mort peut-il donner la vie? Mais comme dans la prophétie d’Ezéchiel, les ossements desséchés ont repris chair et D.ieu à soufflé sur les cadavres pour qu’ils revivent!
à M. Garroté: Il est très important de comprendre que nos actes ont des conséquences, quand D.ieu ordonne à l’humanité “tu ne tueras point” c’est qu’il connait les conséquences du mal et du meurtre: la culpabilité et la souffrance qui conduisent à la mort.
C’est le même esprit de destruction qui agit dans le monde chaque fois qu’un crime de sang est commis. Semer la mort n’est pas anodin et ne doit pas être pris à la légère.
L’avortement c’est le génocide à la portée de tous, prenons conscience que chaque vie humaine est importante car
« Celui qui sauve un homme sauve le monde»
(traité Baba Batra, 15b, Talmud).
Merci, Libellule. Oui, Ezéchiel et tous les prophètes, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, qui nous sont envoyés par l’Eternel, ont beaucoup à nous apprendre à propos des desseins qu’Il a sur chacune de nos vies et sur l’humanité. Puissions-nous demeurer toujours plus à son écoute, nous d’Israël et nous des Nations, car notre vie en dépend !
“Celui qui sauve un homme…” à rapprocher de l’idée, talmudique elle aussi, qu’un homme qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle. Mais un foetus, c’est une bibliothèque aussi ?
Est-ce que la vie d’un foetus de quelques semaines vaut plus que la vie de tous les animaux non humains qui peuplent la planète ?
Ah, pardon, j’oubliais que chez Dreuz on conteste la notion de planète.
Merci Monsieur,
Ce sont des larmes qui me viennent en lisant votre commentaire, rempli de sagesse et d’enseignement. Les hommes ont oublié le prix de la vie, cadeau du créateur, nous laissons le prince de ce monde l’emporter sur tellement de plans.
Je vous rejoins, l’Amour vaincra
à Joel,Cher frère,
Bien qu’il ne m’est jamais arrivé de comparer la Shoah avec cette l’hécatombe légalisée appelée “avortement” qui se pratique -de nos jours- comme routine contraceptive, je comprends et approuve pleinement votre opinion sur ce thème.
En fin de compte, quelle différence y-a-t-il entre tuer des milliers d’êtres innocents et sans défense APRÈS ou AVANT leur naissance ?
Une bataille de mots inutile, selon moi.
Le résultat n’est-ils pas le même ?
N’est-ce pas un génocide dans les deux cas?
Une pensée affectueuse virtuelle pour vous et votre famille.
jdl.
En fin de compte, quelle différence entre casser une brique et démolir un immeuble ? Aucune, selon moi.
En fin de compte, quelle différence entre marcher sur une fourmi par négligence et tuer votre chien ? Aucune, selon moi.
En fin de compte, quelle différence entre les gens qui comparent l’avortement à la Shoah, et des connards ? Aucune, selon moi.
J’ai lu le dialogue figurant sur votre blog. Il est intéressant, et peut constituer la base d’un débat, même si je le trouve partial par moments -mais je reconnais bien volontiers qu’il y a de la partialité de l’autre côté aussi. Mais votre façon d’asséner des certitudes en les assortissant d’insultes vous place sur le même plan que ceux pour lesquels vous proclamez votre mépris.
Ce point de vue est intéressant et peut constituer la base d’un débat.
Concernant les insultes et le mépris : les gens qui relativisent la Shoah, par exemple en lui comparant l’avortement, ne méritent que mépris et insultes, point à la ligne.
Mais où avez-vous vu que je “relativise” la Shoah ?
La Shoah est certes un évènement particulier dans l’Histoire humaine.
Elle ne fut pas unique dans son principe, car ce n’est pas la première fois qu’un monstre veut faire disparaître un peuple entier.
Elle fut unique dans son processus, car c’est la seule fois à ma connaissance que fut mise en oeuvre une telle logique inhumaine d’extermination industrielle
Tout cela n’a rien à voir de près ou de loin avec l’avortement.
J’ai précisé à toutes fins utiles, mais peut-être ne l’avez-vous pas lu, qu’en aucun cas les partisans ou les promoteurs de la légalisation de l’avortement ne pouvaient être comparés avec les auteurs de la Shoah dans la motivation de leur décision.
Mais j’ai dit et je maintiens, que l’argument utilisé, c’est-à-dire le droit d’une femme à disposer de son corps pour cause de détresse ou par convenance, en occultant l’autre aspect qui est que l’avortement est d’abord la suppression d’une vie humaine, procède d’une démarche intellectuelle comparable à celle des nazis : je ne prétends pas qu’il y ait une haine à l’égard du foetus comme les nazis en éprouvaient à l’égard des juifs, ou qu’il puisse y avoir la moindre comparaison sur les processus employés ; je prétends qu’il s’agit, dans l’un et l’autre cas, d’un détournement de la pensée pour éviter l’aspect gênant qui est celui de la vie humaine que l’on fait disparaître. Et je maintiens, aussi, que si vous appelez cela une relativisation de la Shoah, alors vous faites preuve de la même intolérance que celle que vous prétendez dénoncer.
Thierry, pourquoi vous imaginez-vous que c’est de vous que je parle, quand je parle de ceux qui relativisent la Shoah ? Pourquoi vous sentez-vous visé ?
Bon, essayons de revenir à plus de raison, d’autant que sur d’autres pages de Dreuz j’ai pu apprécier la pertinence de vos commentaires (au passage j’ai bien ri à celui qui vous traite de dhimmi…). Je me suis senti visé à cause de ma comparaison et du terme que vous avez employé à propos de ceux qui s’y livraient.
Si vous ne me visiez pas, c’est que j’aurai mal compris et je vous prie de m’excuser.
Comprenez en même temps que ceux qui luttent contre l’avortement, et dont je me sens solidaire, s’ils se livrent parfois à des comparaisons hasardeuses, n’ont pas, à quelques exceptions près, pour objectif de relativiser la Shoah, mais expriment peut-être, même maladroitement, l’horreur que leur inspire cet acte, et la transcrivent de cette façon. C’est sûrement critiquable, mais convenez aussi que ce débat, profondément éthique, est susceptible d’être dévoyé, d’un côté comme de l’autre, par ceux qui n’ont pas forcément les connaissances ni le degré de réflexion nécessaires.
J’ai bien compris que votre opinion différait radicalement de la mienne. Je prndrai le temps de relire votre blog, et peut-être aurons-nous l’occasion d’en débattre à nouveau.
Bonne nuit.
brave Marcoroz…vous êtes marrant
Et donc, vous vous êtes mis à militer pour la défense des animaux ?
le fait que des femmes se font avorter plusieurs fois, que des adolescentes se font avorter, et que le nombre d’avortements pratiqués par an ne diminue pas, malgré l’accès facilité des mineures à la contraception, malgré l’éducation sexuelle, malgré l’évolution des moeurs (de moins en moins de jeunes cachent leur sexualité à leurs parents) … bref, tout ceci m’incite à penser qu’il y a bien trop d’avortements, qu’on le banalise et que pour beaucoup, la décision est prise avec un nécessaire déni de la gravité de cet acte.
Il est intéressant de comparer le nombre d’avortements pratiqués chaque année en France au nombre de naissances : un peu plus de 200 000 pour environ 800 000.
Vu comme ça, on se dit que sans avortement, on n’aurait pas “besoin” d’avoir recours à l’immigration pour compenser la natalité qui, pour être une des plus élevées d’Europe, n’en est pas moins insuffisante (rien qu’à cause des retraites par répartition).
Une grossesse sur cinq interrompue, soit le ratio estimé de grossesses non désirées …
200 000 non-naissances par an, 200 000 immigrés légaux (plus leurs enfants, non comptés dans ce chiffre).
Sans parler d’interdire l’avortement, il me semble cependant qu’il est nécessaire de lutter pour qu’il redevienne un recours extrême. Je ne sais plus qui a proposé qu’on fasse passer une échographie aux femmes demandant une IVG. Gros tollé bien sûr, on se demande pourquoi. Une femme peut-elle nier l’horreur du geste au point que la réalité la ferait changer d’avis ? J’ai trois enfants et je suis partisan de mesures pour réduire les IVG, dont cette échographie qui, j’en suis sûr, ferait changer d’avis au moins une femme sur deux.
Bonjour,
Je souscris à votre analyse.Et au risque de déplaire, je vais plus loin.
La situation actuelle est la conséquence des choix socio politiques de 68.
C’est aussi la conséquence du féminisme.
Avortement; travail des femmes; abandon de la famille, valeurs féminines,etc il y a des responsabilités qui ne sont pas toutes partagées.
Si cela va mal aujourd’hui, c’est qu’à la responsabilité individuelle s’est subsitué le collectivisme et que les valeurs féminines, portées au paroxysme, amènent au “maternisme”. Dans les années 90, un article américain parlait de la chute du WWM, le White Working Male, chute provoquée par la montée des minorités : or comme par hasard, ” les premières victimes de discriminations dans notre pays sont les personnes issues de l’immigration, des Dom-Tom, les femmes, les Juifs, les homosexuels”” http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/26/97001-20120926FILWWW00671-sos-racisme-cynisme-de-cope.php. J’y ajoute la “minorité” musulmanne. Les minorités sont discriminées. Et par qui donc, selon vous?
Ceci peut expliquer cela. On a détruit un modèle dominant pour se retrouver avec quoi ?
Le chaos. Car tout le monde veut être calife à la place du calife et chaque “minorité” voit midi à sa porte. Or on ne peut donner à une minorité, le pouvoir de la majorité car elle en abuse, inconsciente de ses responsabilités et du pouvoir dont elle dispose.
Voilà, en partie, pourquoi on paie aujourd’hui les pots cassés.
Eric W.
Je m’interroge sur la véracité des chiffres que vous apportez à ce débat. Vous serait-il possible de nous citer vos sources?
j’ ai le souvenir d’ une jeune fille …
2 ans avant son frère était mort à la suite d’ une 2e tentative de greffe de rein, à l’ époque où on les commençait tout juste.
2 mois avant son père était mort après une intervention pour un cancer, et justement sa mère était partie sur sa tombe quand un appel téléphonique lui a dit de vite revenir, la fille étant hospitalisée.
à cette époque une jeune fille enceinte c’ était un drame déshonorant, et la fille avait voulu éviter à sa mère un chagrin supplémentaire. au lieu de ça la mère a perdu sa fille : septicémie gazeuse, 4 jours de souffrances intenses à pleurer et demander pardon. à cette époque beaucoup ne trouvaient d’ aide que dans des arrières-cours avec des aiguilles à tricoter. beaucoup mourraient. la loi a été votée pour éviter ces morts de femmes. parce que nul ne peut empêcher les situations désespérées.
revenir en arrière n’ empêchera pas les avortements, mais on verra à nouveau des femmes en mourir.
c’ est beau d’ avoir des idéaux. c’ est sage de réaliser que dans la vie rien n’ est idéal.
par contre il faut éduquer sur la contraception, encore et encore.
Mais vous avez parfaitement raison Joelle : une civilisation avancée est celle qui est capable d’avoir des idéaux, et en même temps d’être pleinement consciente que, dans la vie rien n’est idéal.
Je le dis à longueur de pages et mon point de vue est profondément chrétien : je condamne avec la plus grande fermeté l’avortement, jamais je ne condamnerai une femme avortée.
Bravo Joëlle, mais les masses oublient vite, très vite ! Malheureusement, ce n’est pas parce que l’on interdira l’avortement que cela cessera. Seulement il y aura les plus nantis pour lesquels cela ne changera rien, parce que même sans avoir à se déplacer pour de longs voyages afin d’obtenir ce qu’ils veulent, ils trouveront toujours maintenant des personnes qualifiées pour s’occuper d’eux, pendant que les pauvres se feront charcuter à en mourir, et que d’autres trouverons des dérivatifs dans l’alcool ou les drogues pour oublier l’injustice qui les accable un peu plus.
En relisant cette page il me revient en mémoire ces deux chercheurs en “bioéthique” (sic) qui, en mars dernier, proposaient l’avortement post-natal. Vous avez bien lu, je crois d’ailleurs qu’il en a été question sur Dreuz. Vous avez dit “eugénisme” ?…
http://www.huffingtonpost.fr/johann-roduit/avortement-postnatal-aton_b_1374577.html
Et alors, qu’est-ce que cela peut faire, à partir du moment où il n’y a aucune différence entre le faire avant ou après, comme certains l’écrivent ici ?
Précisément. En voulant aider des femmes et des jeunes filles en détresse, on a occulté l’humain. Il est donc logique qu’on en vienne là, tout comme à l’euthanasie. Et c’est bien le rapport avec la Shoah -c’est le seul mais il est de taille : quant on occulte l’humanité on en vient à commettre des actes…inhumains.
Puis-je vous demander quelle est votre position sur la culture des cellules souches?
C’est grave.
Beaucoup a été dit sur la comparaison, tout cependant n’a pas été relevé.
– La souffrance. En dehors de la souffrance du choix, l’avortement ne crée aucune souffrance. Le foetus est retiré médicalement.
C’est bien peu de choses à côté de ces milliers de personnes parquées, maltraitées, vivant la peur au ventre, n’ayant aucune idée de ce qui a pu arriver à leurs proches, pire lorsqu’ils le savent….
– Le choix de l’avortement est personnel. Il n’influe en rien et ne modifie en rien ni la société ni la vie de ses voisins.
-Un génocide ou un massacre ce sont des humains qui décident d’ôter la vie à d’autres humains, un avortement c’est une femme (un couple, une famille) qui décide de ne pas donner la vie.
– Les photos. Il faudrait que nous les visionnions. Il est facile d’utiliser des photos en accentuant le côté gore, ou par répétition, modification des couleurs etc etc. Le “talent” du photographe peut mettre en exergue son point de vue et s’éloigner de la réalité. Bref, quoi qu’il en soit comment comparer l’incomparable sur de simples images.
Pour terminer, juste un questionnement, comment au nom de la vie on peut ainsi s’ingérer dans la vie de personnes qui font un choix personnel dont ils assument seuls les conséquences. Cette liberté de choix a permis aux femmes de ne plus mourir en avortant, de ne plus être obligées d’arrêter leur vie pour payer un accident de contraception, un viol, une ignorance, une prise de risque…? Comment qualifier cette ingérence de “pro-vie”?
Si le sujet n’était pas grave, je dirais que je me fais un plaisir de vous répondre.
– La souffrance. En dehors de la souffrance du choix, l’avortement ne crée aucune souffrance. Le foetus est retiré médicalement.
L’avortement crée la souffrance physique du foetus. Votre expression “retiré médicalement” est obscène. Il crée en outre bien souvent la souffrance morale de la mère.
Cela dit, rien de comparable, effectivement avec le sort des déportés.
– Le choix de l’avortement est personnel. Il n’influe en rien et ne modifie en rien ni la société ni la vie de ses voisins.
Je vis dans un monde qui s’appelle la responsabilité. Chacun de mes actes a des conséquences. Lorsque je supprime une vie par l’avortement, je modifie l’équilibre : le mien et celui de la société. Qui plus est, l’autorisation de l’avortement pèse irrémédiablement, par son caractère de masse, sur la société.
-Un génocide ou un massacre ce sont des humains qui décident d’ôter la vie à d’autres humains, un avortement c’est une femme (un couple, une famille) qui décide de ne pas donner la vie.
Un avortement c’est un ou des humains qui décident de supprimer une vie.
– les photos : là je vous donne raison. Une photo est rarement un bon argument. Je suis sûr que les nazis auraient pu produire des photos donnant d’Auschwitz une image de camp de vacances.
– et cette fameuse “ingérence” ? Vous mêlez le relativisme à la considération des cas particuliers, ce qui vous amène au renversement des valeurs. Je suis pro-vie parce que je suis pour que l’on donne la vie.
Si les nazis avaient pu produire des photos donnant d’Auschwitz une image de camp de vacances, ils l’auraient fait, vous ne croyez pas ?
Je ne sais pas et la question est sans intérêt. Je sais que les nazis ont menti pendant toute la guerre sur la véritable finalité des camps d’extermination, j’ignore s’ils l’ont fait à l’aide de photos arrangées.
Thierry, ravi malgré la gravité du sujet d’avoir pu vous faire plaisir.
Je ne rentrerais pas dans le débat sur les croyances. C’est très ancré, c’est personnel et cela rajoute de “l’huile sur le feu” comme dirait Charb, a un débat déjà trop passionnel.
Si vous croyez intimement qu’empêcher une naissance est un assassinat, je ne vous ferais de toutes façons pas changer d’avis, et ce n’est pas mon objectif. Je respecte vos croyances, pas de soucis là dessus même si je n’y adhère pas.
C’est réellement sur l’ingérence, sur le choix de chacun, sur la liberté aux convictions de chacun que je souhaite rebondir.
Ca me fait penser à un article sur ce site. Des intégristes qui emm****dent des commerçants qui vendent du porc, du vin ou des strings. Qu’ils ne mangent pas de porc, ne boivent pas de vin et portent des boxers si c’est leur choix, mais qu’ils foutent la paix aux autres.
Sur ce sujet, je dirais la même chose. Si vous dans votre fort intérieur préférez arrêter vos études, “perdre” votre jeunesse… au nom de vos convictions, c’est votre droit le plus strict.
Vous savez qu’en 2012 encore beaucoup de jeunes filles pensent que l’on ne peut être engrossé lors d’un premier rapport? Elles savent qu’il faut bouffer 5 fruits et légumes, mais pas ça….
Qu’impliquerait une interdiction de l’avortement? Que les plus aisées se fassent avorter à l’étranger, que les moins aisées se mutilent ou se tuent, que les moins informées ruinent leurs ambitions et leurs espoirs pour la vie. Ce n’est pas du confort.
Forcer des jeunes filles à se mutiler et parfois jusqu’à la mort est-ce que c’est “pro-vie”? Empêcher une vie de s’épanouir, est-ce que c’est “pro-vie”. Je suppose que vous savez qu’il existe des malades qui “attaquent” des blocs opératoires au mépris de la vie de la personne subissant l’intervention. Est-ce “pro-vie”.
De même dans notre monde où l’espèce n’est pas menacée par le manque de natalité, la reproduction peut et doit être un choix. Un bébé doit être désiré et aimé. Je ne vous ferai pas le coup du pathos et du bébé élevé avec le ressentiment permanent de la mère qui a ruiné sa vie à cause d’une interdiction législative qui concerne sa vie privée.
Je vous cite : “Vous mêlez le relativisme à la considération des cas particuliers, ce qui vous amène au renversement des valeurs. Je suis pro-vie parce que je suis pour que l’on donne la vie.”
Je ne parle pas de “cas particuliers” mais bien de cas général, “sociétal” presque. Une femme informée est généralement efficace dans la contraception même si aucun moyen n’est sûr à 100%. Mais le sujet n’est même pas là.
La loi laisse le choix à chacune. C’est ça qui est capital. Celles qui croient qu’un foetus est sacré ne sont pas forcées à avorter, celles qui croient que leur vie et leurs choix sont sacrés peuvent choisir d’avorter sans risquer leur peau ou la prison.
Pour vous paraphraser, je suis “pro-vie” car j’estime que chacun a le droit de décider ce que doit être sa vie, même les femmes. Je ne suis ni pour ni contre l’avortement, je suis pour qu’on laisse le choix et que chaque cas particulier puisse y trouver sa voie.
Merci pour votre discours constructif, même si je doute que nous puissions être d’accord.
jdl, je me demande si vous suivez très bien, votre question est consternante.
Est-ce une vraie question par manque d’information ou est-ce un parallèle que vous essayez de dresser entre ce qui s’est passé dans les camps nazie et le besoin, voir la nécessité, d’avorter pour des personnes en détresse ?
Ne vous inquiétez pas Thierry, on se passera de votre accord !
“Je ne suis ni pour ni contre l’avortement, je suis pour qu’on laisse le choix et que chaque cas particulier puisse y trouver sa voie.”
Rien que pour cette phrase: un grand, très grand merci.
Piotr, Bravo pour votre intervention ! Dommage qu’il y est des personnes pour vouloir la noyer sous leur inepties.
MG, vous êtes scandalisé que soit comparée une abomination à une autre abomination à cause d’un problème de mathématiques?
Cela s’appelle au mieux noyer le poisson.
A moins que votre différent ne soit avec votre coreligionnaire le Mgr?
Est fort qui devine.
(Si les cathos sont divisés, leur royaume ne subsistera pas longtemps.
Mais bon, c’est écrit)
L’avortement est la version moderne des enfants sacrifiés par le feu à Moloc.
Cette dernière comparaison vous scandalise?
Dieu est patient, lent à la colère et prêt à pardonner celui qui revient de ses mauvaises voies mais le jour de sa colère vient comme elle est déjà venue par le passé contre les nations qui pratiquaient ce culte idolâtre.
D’ailleurs, le fait d’être réduit progressivement à la dhimmitude est déjà un jugement sur les nations occidentales.
Dîtes-donc, vous êtes drôlement qualifié pour parler ainsi à la place de “Dieu” !
Je crois très fortement qu’il y a Quelque chose au-dessus de nous, mais, de là à le faire parler et prétendre que l’on puisse connaître ses desseins…
Quand vous le priez, vous lui demandez surtout de faire tel ou tel chose en votre faveur ou en faveur de se que vous désirez pour les autres. Vous pensez qu’Il a besoin de vous pour savoir ce qu’Il doit faire…
C’est un peu comme ceux qui prennent les armes en sont nom. Si Dieu est tout puissant, il n’a besoin de personne pour se défendre, pas plus qu’il n’a besoin de personne pour penser à sa place !
Si vous voulez connaître ses desseins lisez la bible!
Marcoroz, j’aime beaucoup vos interventions, elles ont l’avantage d’être concises et claires, contrairement à ceux qui pensent se servir du site pour étaler leur savoir comme de la confiture qui vient à faire défaut.
C’est vrai, je pense que ce forum serait plus constructif si chacun essayait d’être aussi concis et clair, comme vous le faîtes. Tout le monde n’a pas la patte d’un écrivain et, en général, je ne lis que les deux ou trois premières lignes des interventions de ceux qui en mettent des tartines. Bien sûr, il m’arrive de lire des commentaires plus longs, mais seulement quand ils sont très intéressants. Pour les petits je lis toujours tout, d’autant plus que dans ceux-ci se glisse souvent beaucoup d’humour.
Je vous remercie de nous dire que vous m’avez contredit tout au long de cette page sans même lire mes textes.
Jean-Marie C, parce que vous croyez que la croyance est le must ? Vous avez l’air d’oublier le nombre incroyable de morts (adultes et enfants confondus) qu’elle aura perpétré tout au long de son Histoire !
Si je pense très sincèrement qu’il y a quelque chose au-delà de tout, ce n’est certainement à aucun dieu que je pense, ni à aucun écrit religieux. Ils sont tous truffés de haine, de cruauté, d’extermination et de sang.
La Bible dîtes-vous ? Je l’ai étudiée vraiment et j’ai pensé qu’il n’y avait pas de meilleurs discours pour faire des athées.
Je suis athée en ce qui concerne des dieux que les humains ont inventés. Dieu est un phonème qui a trop été traité dans tous les sens et bien mal à propos. C’est aussi une excuse trop facile pour tuer des tas d’innocent. Zut, alors, y’en marre de la prétentions de croyants !
Donc pour Jean-Marie, la Shoah, c’est une question de mathématique !
Comme disait Eichmann : cinq mille mort c’est une catastrophe, cinq millions de morts c’est une statistique.
tout acte agressif ou meurtrier sur un être humain fragile et sans défense est innommable.
l’avortement en fait partie, quelle que soit la situation.
Et si c’est sur un animal fragile et sans défense, qu’en est-il ?
L’avortement est aussi une ” solution finale “!!!
Et les avortements pratiqués dans les camps nazis, sans le consentement de l’intéressée et au huitième mois, c’était quoi ?
Bravo Marcoroz, ne désarmez pas ! Il y en a peut-être qui auront la chance de s’initier à la vérité et aux valeurs réelles à force de lire vos interventions !
Et perpétrer de la misère sur Terre pour la voir crever en masse, lamentablement et lentement, quand elle ne sert pas à s’amuser au tir au pigeon, comme ce fut le cas au Brésil, c’est peut-être plus humain ?
Bien sûr, ça dépend de la conception que l’on a du véritable respect humain et de l’amour qu’on lui porte !
En tout cas je ne reconnais à aucun homme, et encore moins à des personnes qui, sous prétexte de religion, ne connaissent pas la difficulté de se retrouver à devoir assumer un enfant non voulu et non désiré, de prêter le moindre jugement que ce soit sur l’avortement ni sur les femmes que cela regarde.
Si il y a bien des gens qui n’ont rien à dire à ce sujet, se sont les hommes quand ils sont contre, et encore plus les curés et autres prêtres. De quoi se mêlent-ils !
Et moi je ne vous reconnais pas le droit de ne pas reconnaitre le droit de prêter (porter on dit) un jugement sur l’avortement.
Quand je lis ce qu’écrivent les adversaires de l’avortement, il me vient l’envie de me faire avorter. Si seulement j’étais une femme…
Vous pouvez toujours avorter de certains de vos commentaires!
et de vos raisonnements!
Marcoroz :
Votre question:
“…Et les avortements pratiqués dans les camps nazis, sans le consentement de l’intéressée et au huitième mois, c’était quoi…? ”
-Un crime. Vous n’êtes pas d’accord ?
Vous n’avez pas l’air de comprendre qu’il existe une échelle de gravité, sans laquelle aucun système moral ne peut avoir le moindre sens.
Oui mais à force de relativiser vous finissez par ne plus savoir où vous habitez ni qui vous êtes, ni ce qui est moral et ce qui ne l’est pas!
…Ne venez pas pleurer ensuite si vous vous retrouvez à l’état de parfait dhimmi.
Dhimmi ? C’est à moi que vous dites ça ?!!!
Jean-Marie C, reconnaître une échelle des valeurs n’est pas du tout relativiser dans le vide. Il y a toujours eu des priorités évidentes, mais, encore, faut-il tomber dans le sens de l’évidence !