Publié par Michel Garroté le 26 septembre 2012

Michel Garroté, réd en chef – Aux Etats-Unis, la chanteuse Madonna déclare lors d’un concert que Barack Hussein Obama est musulman. Et elle appelle à voter pour lui le 6 novembre. Dans une vidéo publiée sur YouTube, Madonna tient le discours politique que voici : « Il est extraordinaire et incroyable de penser que nous avons un Afro-américain à la Maison blanche. Nous avons un musulman noir à la Maison blanche. Cela signifie qu’il y a un espoir dans ce pays. Obama défend les droits des homosexuels, alors soutenez-le ! ». Certains essayent, en vain, d’alléguer que Madonna aurait dit tout cela pour rire.

C’est follement amusant, en effet. Imaginez que quelqu’un ait osé déclarer, « pour rire » : « Il est extraordinaire et incroyable de penser que nous avons un blanc à la Maison blanche. Nous avons un chrétien blanc à la Maison blanche. Cela signifie qu’il y a un espoir dans ce pays. Il défend les droits de la famille, alors soutenez-le ! ». Ce serait donc pour rire. Et ce serait donc follement amusant.

De son côté, en France, le candidat à la présidence de l’UMP cette année – et à la présidence de la République en 2017 -, Jean-François Copé, publie une prose qui mentionne, entre autre, le racisme anti-blanc dans son pays. Dans son Manifeste pour une droite décomplexée publié chez Fayard, Jean-François Copé écrit : « Un ‘racisme anti-Blanc’ se développe dans les quartiers de nos villes où des individus – dont certains ont la nationalité française – méprisent des Français qualifiés de ‘gaulois’, au prétexte qu’ils n’ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu’eux. J’entends de plus en plus d’habitants de Meaux s’en plaindre et ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme : nous devons donc le dénoncer, comme nous condamnons toutes les autres discriminations ».

Jean-François Copé écrit encore : « Je sais que je brise un tabou en employant le terme de ‘racisme anti-Blanc’ mais je le fais à dessein, parce que c’est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu’aggraver les traumatismes. Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans des sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d’origine étrangère. Mais regardons la réalité en face: la situation est inversée dans beaucoup de quartiers de nos banlieues », précise Jean-François Copé dans son Manifeste pour une droite décomplexée.

D’autres intervenants français, notamment Pascal Bruckner, Ivan Rioufol, Gilles William Goldnadel (cf. photo ci-dessous et lien en bas de page vers son dernier livre), Guy Millière et Eric Zemmour, abordent ce type de problématique. Le Front National et L’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) ne sont plus les seuls à traiter ce sujet longtemps resté tabou. Mais les médias français, dans leur immense majorité, préfèrent se voiler la face et pratiquer la langue de bois politiquement correcte. C’est notamment le cas dans l’audiovisuel hexagonal, qui actuellement se surpasse en matière d’islamophilie complaisante et en matière de racisme anti-français.

Et puisque je mentionne le FN, j’en profite pour déclarer que j’adhère – personnellement et pleinement – au point de vue de Guy Millière, lorsqu’il écrit sur www.dreuz.info (extraits ; cf. lien vers source en bas de page) : « Marine Le Pen a voulu, ces dernières années, rendre le Front National plus acceptable dans le débat politique. Elle a tenté de se démarquer des propos favorables aux dictatures arabes et hostiles à Israël tenus quand son père dirigeait le parti, tout comme elle a tenté d’effacer le souvenir des propos antisémites tenus par ce dernier. Elle a tenu des propos très clairs sur la menace islamiste et a fait preuve sur ce strict point d’un courage dont aucun autre dirigeant politique en France n’a fait preuve ».

Guy Millière : « Cela s’est accompagné d’un discours économique souvent navrant, teinté de socialisme, d’étatisme et de nationalisme venu des chevènementistes qui ont rejoint son équipe. Le Front National est devenu ainsi un mouvement nationaliste, socialiste, protectionniste et anti-islamique. Ce positionnement ne le démarquait vraiment de l’ancienne extrême droite qu’en ce que les Juifs n’y étaient plus traités sur un mode aux relents pétainistes. Il ne compensait pas les déficiences intellectuelles de la droite dite modérée, qui a surtout des déficiences, et peu de dimensions intellectuelles. Il faisait du Front National un mouvement populiste un peu crispé, porteur de vieilles senteurs de soufre pas encore effacées, mais un mouvement plus « acceptable » dans le sinistre paysage politique français ».

Guy Millière : « Je n’ai jamais pensé que le Front National était un danger pour la démocratie. J’ai toujours pensé qu’il était un épouvantail providentiel pour la gauche aux fins d’amener vers elle les moutons qu’elle entend tondre, et qu’il se complaisait dans ce rôle d’épouvantail. Je n’ai pas changé d’avis. J’ai toujours pensé que le Front National polluait les débats indispensables et les vidait de leur sens, pour la plus grande satisfaction de la gauche, je n’ai pas changé d’avis non plus », conclut Guy Millière (fin des extraits de l’article de Guy Millière ; cf. lien vers source en bas de page).

Maintenant, revenons au racisme anti-blanc. Pour ce qui me concerne, le fait que Jean-François Copé aborde ce thème dans son Manifeste est plutôt réjouissant. Car en effet, l’omerta généralement pratiquée en France sur le racisme anti-blanc, la christianophobie et la judéophobie qui sont en vigueur dans certains milieux musulmans, cette omerta ne peut que finir en guerre civile, si elle n’est pas levée.

L’on peut toujours alléguer que Copé dénonce le racisme anti-blanc pour des raisons politiciennes, pour braconner sur les terres du Front National, et, du reste, c’est peut-être, effectivement, le cas. Il n’empêche que son Manifeste lance – enfin – le débat à l’échelle nationale. Et, par la même occasion, son Manifeste prive le Front National de son monopole en la matière, ce qui ne manque pas d’ulcérer la presse parisienne démagauchisante, qui, d’ailleurs – déjà – s’excite et gesticule, à propos de ce Manifeste.

Après le « Indignez-vous ! » débilitant, voici le « Manifestez-vous ! » dérangeant ?

Affaire à suivre…

Copyright Michel Garrotéréd en chef

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et le cas échéant les sources citées

Article Guy Millière :

http://www.dreuz.info/2012/09/marine-le-pen-fait-un-clin-doeil-aux-antisemites/

Gilles-William Goldnadel

« Réflexions sur la question blanche. Du racisme blanc au racisme anti-blanc ».

Publié chez Jean-Claude Gawsewitch éditeur :

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/02/19/01006-20110219ARTFIG00588-gilles-william-goldnadel-n-ayons-pas-peur-de-poser-la-question-blanche.php

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