Depuis que le scandale autour du film islamophobe L’innocence des musulmans a éclaté à l’occasion de l’anniversaire du 11 septembre sur une chaîne islamiste égyptienne, beaucoup d’encre et de sang ont coulé. Les fanatiques salafistes ont ressuscité un film (au départ passé totalement inaperçu) attribué à un américano-égyptien, qui a lui-même tenté de le faire endosser par des “donateurs juifs sionistes”. Cette version a naturellement trouvé un écho favorable chez les islamistes, adeptes de théories conspirationnistes, qui rendent juifs et Américains responsables de tous les maux des musulmans.
La suite est connue qu’elle se soit déroulée à Benghazi (Libye), en Egypte, en Tunisie, au Yémen ou en Allemagne. Très vite, on est passé de l’antijudaïsme et de l’anti-américanisme à une haine antioccidentale généralisée. Au Pakistan, des “blancs” ont été attaqués, menacés ou insultés juste parce qu’ils avaient des faciès d’Occidentaux.
Ceci dit, et contrairement à ce qu’ont laissé croire les médias, meilleures caisses de résonance des islamistes, peu de mobilisations massives ont réellement eu lieu, excepté celles organisées au Pakistan par les partisans de la peine de mort pour le blasphème, puis au Liban, à l’appel du Hezbollah chiite. Il est vrai que la République islamique iranienne chiite, parraine de ce dernier, refuse de se faire voler la vedette dans la lutte antioccidentale et la chasse à “l’islamophobie” : un Ayatollah a donc opportunément ressuscité l’affaire Salman Rushdie en portant à 3 millions de dollars le contrat mis sur la tête de l’auteur des Versets sataniques.
Et l’Ayatollah Khomeiny inventa l’expression “d’islamophobie”
Rappelons que c’est l’Ayatollah Khomeiny qui lança en 1989 l’expression “d’islamophobie” et qui testa le premier les capacités de réaction (et de soumission) de cet Occident qu’il méprisait et jugeait lâche. A l’époque déjà, plutôt que de défendre en bloc Salman Rushdie, les responsables politiques et religieux occidentaux se désolidarisèrent des propos “blasphématoires” de l’écrivain, jugés responsables de la “colère” des fous de Dieux qui tuèrent d’ailleurs le traducteur japonais des Versets Sataniques.
Quelques années plus tard, les dirigeants occidentaux et les médias se désolidarisèrent d’une autre Voltaire du monde musulman, la Somalienne “apostat” Ayaan Hirsi Ali, devenue députée hollandaise, puis de Théo Van Gogh, qui produisit avec elle le film Submission qui “offensait les musulmans”. Ces deux “islamophobes” furent accusés d’avoir “provoqué” l’ire de leurs bourreaux, et Van Gogh fut assassiné en pleine rue par un islamiste hollandais d’origine marocaine proche d’Al-Qaïda, Mohammed Bouyeri, tandis que Hirsi Ali dut s’exiler aux Etats-Unis pour fuir les menaces de mort…
Depuis lors, intimidé par le fanatisme et tenu par ses “alliés” musulmans producteurs de pétrole (et / ou protecteurs des Talibans et d’Al-Qaïda comme le Pakistan ou l’Arabie saoudite), l’Occident a systématiquement abdiqué face aux offensives-tests des partisans de la censure islamiste désireux de répandre l’esprit de la charia et de la “dhimmitude” en Occident. Citons les déclarations officielles des dirigeants américains et européens (excepté l’Italie et le Danemark) condamnant les caricaturistes danois de Mahomet (du journal Jyllands-Posten, en 2005) et les propos mal compris du Pape Benoît XVI sur l’islam tirés du discours Foi, raison et université (septembre 2006).
Plus récemment, le film anti-islam, L’Innocence des Musulmans et les énièmes caricatures de Mahomet diffusées par Charlie Hebdo ont été officiellement condamnés par Barack Obama et Hillary Clinton, jusque dans des spots publicitaires diffusés en boucle dans les télévisions du Pakistan… Déjà en 2009, dans son discours du Caire, plutôt que de demander amicalement aux Etats musulmans de combattre les jurisprudences le plus liberticides de la charia et les persécutions des minorités, Barack Obama prononça un discours totalement déresponsabilisant et victimisant pour les Musulmans mais qui culpabilisait en revanche la supposée “islamophobie” de l’Occident et vantait les “Lumières de l’Islam” sans jamais oser parler de réciprocité dans la tolérance.
Dorénavant, les grands médias et responsables occidentaux renvoient dos à dos les caricaturistes pacifiques et les islamistes terroristes, comme si les premiers étaient comparables à des fanatiques qui trouvent toujours un prétexte pour étancher leur soif de sang et atteindre leurs objectifs liberticides. Dans le pays de Voltaire, où le droit au blasphème s’exerce contre l’Eglise catholique sans jamais être dénoncé officiellement, le Premier ministre Jean Marc Ayrault et le Quai d’Orsay ont fait une exception pour l’islam en désavouant les caricaturistes. Renouant avec l’esprit munichois, les Occidentaux vont souvent encore plus loin que certains officiels et médias arabo-musulmans qui ont parfois bien plus clairement que leurs confrères occidentaux refusé d’analyser les violences obscurantistes comme des “réactions à l’offense” (voir les éditos courageux d’Al Sharq al Awsat, de L’Orient le Jour, ou de Tahar Ben Jelloun et du tunisien Abdelwahhab Medeb).
Pétris de mauvaise conscience d’ex-colonisateurs, les médias, clergés et politiques européens sont tombés dans le double piège tendu par les islamistes : celui des fanatiques qui intimident en tuant ; et celui des interlocuteurs islamiques officiels, qui assortissent le rejet des violences à une exigence de pénalisation de “l’islamophobie”.
Le “jihad juridique” de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et des Frères musulmans
Ainsi, pour calmer la “colère” des uns et satisfaire les requêtes liberticides des autres, les responsables occidentaux s’excusent collectivement pour des actes “islamophobes” commis par quelques uns, alors que ni les gouvernements ni les masses d’Occident n’en sont d’aucune façon justiciables. En reculant de la sorte, ils reconnaissent de facto la nécessité de limiter la liberté d’expression. Erreur stratégique majeure, car en condamnant les journalistes ou scénaristes qui “provoquent” la colère des islamistes, ils incitent ces nouveaux censeurs à exiger toujours plus.
C’est ainsi que Mahmoud Gozlan, porte-parole des Frères musulmans, tout en saluant les critiques du gouvernement français envers Charlie Hebdo, a immédiatement invité la France à adopter des lois pour pénaliser l’islamophobie, osant même dresser un parallèle avec les lois mémorielles condamnant le négationnisme et l’antisémitisme : “Quiconque doute de l’existence de l’Holocauste est emprisonné, mais si quelqu’un insulte le Prophète, ses compagnons ou l’Islam, le maximum que fasse (la France) est de présenter ses excuses en deux mots. Ce n’est ni juste ni logique”, a lancé Mahmoud Gozlan. “Nous rejetons et condamnons les caricatures françaises qui déshonorent le Prophète et nous condamnons toute action qui diffame le sacré”, a déclaré quant à lui, Essam al Erian, haut responsable du Parti liberté et justice (PJD, Frère musulman) au pouvoir en Egypte, exigeant que la justice française “s’attaque au problème avec autant de fermeté que pour les photos seins nus de la duchesse de Cambridge, Kate Middleton”, publiées dans Closer.
Dans ce processus de renversement des responsabilités à des fins liberticides, l’organisation de la Coopération islamique (OCI), plus grande organisation intergouvernementale après l’ONU, regroupant 57 pays musulmans et dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, la Turquie et l’Egypte sont les leaders, joue un rôle capital à l’échelle mondiale. Sous couvert de “défense des minorités musulmanes menacées”, l’OCI use de son influence pour empêcher l’intégration des immigrés musulmans d’Occident, pris en otage par les barbus et abandonnés par nos gouvernements capitulards qui les confient depuis des années aux prédicateurs étrangers et aux Etats islamiques “alliés” qui combattent tout prosélytisme chrétien chez eux et refusent toute réciprocité mais répandent la “vraie foi” en Europe et ailleurs…
Pour entériner cette absence totale de réciprocité et imposer la suprématie de la charia sur la conception laïque et universelle des droits de l’homme, en 1981 et en 1990, l’OCI a proclamé deux “Déclarations islamiques universelles des droits de l’homme” faisant prévaloir l’esprit de la Charia et limitant la liberté religieuse (condamnation du blasphème et du droit à choisir sa religion). Et depuis 1999, l’OCI a tenté de faire transcrire dans le droit international, notamment au sein des Nation Unies, les concepts de “diffamation des religions” et d’ “islamophobie”, véritables armes de guerre juridiques contre la liberté d’expression et pour promouvoir la Charia dans le monde.
Comble du paradoxe : les principaux Etats partisans de la pénalisation de l’islamophobie au sein de l’OCI sont les plus christianophobes ou les plus intolérants : Arabie saoudite, Soudan, Pakistan ou Turquie (candidate à l’entrée dans l’UE mais niant toujours le génocide d’un million et demi de chrétiens arméniens et araméens…) Rappelons qu’à l’intérieur de l’OCI et du Conseil de Droits de l’Homme de l’ONU (CDH), le plus virulent promoteur de la pénalisation de l’islamophobie, le Pakistan, persécute officiellement ses minorités à travers un Code pénal qui condamne à mort les “blasphémateurs” ou les prosélytes chrétiens qui “insultent l’islam”. Rappelons qu’en 2011, l’ancien ministre pakistanais des minorités, chrétien, Shahbaz Bhatti, puis l’ancien gouverneur du Penjab, musulman, furent tués pour avoir proposé l’abolition de la loi sur le blasphème et demandé la libération de la célèbre mère de famille chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Asia Bibi. C’est ce même Etat qui, en 1999, présenta au CDH une résolution sur la “diffamation de l’islam” (édulcorée ensuite en “diffamation des religions”).
Même “deux poids, deux mesures” au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, où l’ “islamophobie” de l’Occident est officiellement condamnée, alors que les persécutions des chrétiens et des autres minorités au Pakistan, en Arabie saoudite, au Soudan, au Nigeria ou en Egypte sont systématiquement niées avec la complicité des pays occidentaux qui n’interviennent dans ces instances que pour sanctionner les pays (en général pro-Russes et pro-Chinois ou pro-Iraniens) qui menacent leurs intérêts stratégiques et pétroliers, et qui épargnent toujours les monarchies esclavagistes sunnites “alliées” du Golfe ou du Pakistan qui persécutent les chrétiens et les chiites…
Grâce à cette inversion des responsabilités, on observe que depuis le 11 septembre 2001, non seulement les Etats islamiques les plus liés aux Talibans et à Al-Qaïda (Arabie saoudite, Egypte, Afghanistan et Pakistan) n’ont toujours pas entrepris leur nécessaire autocritique, mais ils ont été auto-exonérés de combattre les racines idéologico-théologiques du totalitarisme islamiste (qu’ils favorisent dans leurs chancelleries et madrasas) en accusant Occidentaux et “sionistes” de “persécuter” les musulmans et de soi-disant “salir l’islam”.
Ainsi, en mars 2008, après trois années de violences islamistes en “réaction” aux “caricatures” de Mahomet ou au discours “islamophobe” de Benoît XVI, l’ONU adopta une résolution de l’OCI condamnant la “diffamation des religions” (en fait de l’islam). L’Assemblée générale se déclara “profondément blessée par la diffamation de la religion et de l’islam dans le monde entier et en particulier dans les démocraties occidentales”, en prétextant que les guerres d’Irak et d’Afghanistan étaient des “génocides” de musulmans, mais elle passa totalement sous silence les massacres de chrétiens dans le sud Soudan ou ailleurs…
L’OCI exigea que les démocraties occidentales pénalisent l’”islamophobie”. En 2010, une autre Résolution fut adoptée par le CDH condamnant l’initiative populaire suisse interdisant les minarets. En juin 2011, un Comité du Conseil des droits de l’homme décida d’abandonner le concept de “diffamation des religions”, en rappelant que les lois anti-blasphème comme celles en vigueur en Égypte, en Arabie Saoudite ou au Pakistan violent les Droits de l’homme.
Mais ce concept liberticide fut reformulé par l’OCI avec la Résolution “16/18″ adoptée le 19 décembre 2011 au Conseil des Droits de l’homme, résolution qui combattait “l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l’incitation à la violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leur croyance”.
Le “Processus d’Istanbul”à l’assaut de la liberté d’expression
La nouvelle stratégie pour appliquer la ‘’Résolution 16/18’’ fut conçue par le Secrétaire général de l’OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu (diplomate turc nommé par le parti islamiste AKP au pouvoir à Ankara), lors d’une réunion internationale de l’OCI organisée à Istanbul en juillet 2011. Cette “Conférence d’Istanbul” appelait à interdire toute critique de l’islam sous le prétexte de combattre “l’intolérance contre les religions”. Elle permit de faire avancer de façon nouvelle la notion de “diffamation des religions” appliquée aux Droits de l’homme.
Le texte de l’OCI invitait à “créer l’environnement nécessaire favorable à l’interdiction de la diffamation des religions et l’incitation à la haine, à la violence et à la discrimination pour des motifs religieux (…) soulignant l’importance des limites au droit à la liberté d’opinion et d’expression, dans un cadre structuré multilatéral et à la lumière des événements comme le brûlage du Coran, selon le test des conséquences”.
Or ce concept très dangereux, qui nous ramène à l’actualité des caricatures de Mahomet et du film anti-islam, repose sur une formidable inversion des responsabilités : il ne rend pas les fanatiques responsables des violences mais les caricaturistes eux-mêmes, accusés de “provoquer” les réactions violentes des islamistes, simples “conséquences” de l’islamophobie, d’où l’impératif de la punir légalement. La “Déclaration d’Istanbul” alerte le monde à propos “des implications (conséquences) dangereuses de la montée de l’islamophobie sur la paix et la sécurité mondiales. Nous insistons sur la nécessité de développer à l’ONU, y compris au Conseil des Droits de l’homme, un instrument institutionnel juridiquement contraignant afin de promouvoir le respect de toutes les religions et les valeurs culturelles et de prévenir l’intolérance, la discrimination et l’incitation à la haine contre un groupe ou les adeptes d’une religion”. Après la première réunion d’Istanbul du 12 au 14 décembre 2011, l’OCI rencontra à Washington l’Administration Obama afin de convaincre le Président américain d’adhérer au “Processus d’Istanbul ” et de mettre en oeuvre la Résolution 16/18 de 2011.
Avec l’approbation officielle d’Hillary Clinton, l’OCI marqua un coup diplomatique majeur. Désormais, c’est l’Union européenne qui envisage d’accueillir la prochaine réunion du “Processus d’Istanbul”.
Les démocraties du monde entier doivent refuser toute forme de limitation ou de pénalisation du droit d’expression, y compris celui de critiquer les religions, même les plus “susceptibles”. Car certains principes universels ne sont ni négociables ni “adaptables” en fonction des cultures religieuses, ou alors il faudrait admettre le sacrifice humain, l’esclavagisme ou l’infériorité des sous-castes sous prétexte qu’ils sont permis dans certaines religions. Il convient donc de retourner contre les fanatiques les mêmes armes redoutables qu’ils utilisent pour accabler les démocraties laïques, en rappelant notamment que nombre de pays de l’OCI persécutent ou tuent les non-musulmans, les musulmans libéraux et les incroyants en toute impunité. Les démocraties occidentales, de culture judéo-chrétienne, doivent agir elles-aussi au sein des Nations unies afin de dénoncer l’accusation-miroir de l’OCI qui reproche “l’islamophobie” de l’Occident mais cautionne la christianophobie islamique légitimée par les “lois anti-blasphème” ou “anti-prosélytisme”.
La triste réalité est que l’islamisme radical antioccidental, tel que conçu et diffusé jusque dans les banlieues européennes par les prédicateurs salafistes formés dans des pays soi-disant “alliés”(Pakistan, Arabie saoudite, etc), est le système de haine globale le plus combattif et efficace, l’idéologie totalitaire antisémite et christianophobe la plus en vogue. Partout, ce “fascisme vert” anti-occidental progresse grâce à la peur qu’il suscite et à la violence qu’il déploie. Et ceci doit hélas beaucoup aux médias occidentaux qui font plus d’audimat avec les barbus fanatiques qu’avec des musulmans libéraux… Or, d’évidence, les premières victimes de ce “fascisme religieux” sont les minorités et les musulmans modérés, qui vivent sous la menace et la terreur permanentes. Un phénomène croissant que le “Printemps arabe” (vite devenu un “hiver islamiste”) n’a pas endigué, mais plutôt accéléré. Car de Rabat à Sanaa, en passant par Tunis, Damas ou Bagdad, la source de légitimité du pouvoir est la Charià, qui, lorsqu’elle est appliquée dans sa version orthodoxe ou radicale, n’est jamais une bonne chose pour les minorités et les adeptes de la liberté…
© Alexandre Del Valle. L’article original peut être consulté ici
Merci à vous pour cette remarquable analyse historique et politique de la dérive islamo-permissive des occidentaux.
A copier et à conserver.
Et puis le qualificatif de fascisme vert, plus précisément de FASCISME VERT ANTI-OCCIDENTAL est tellement plus précis et adapté que le slogan creux de “racisme anti-blanc”.
a l’attention des dreuziens et des dreuzinnes
a lire en complement de l’article
http://jssnews.com/2012/10/05/asadumondetredictateur/
Excellent article.
Ces processus sont à suivre avec une grande attention.
Pas de quoi se réjouir.
Moi aussi, je suis en colère mais je ne vais tué personne. Car mes valeurs sont celles de notre société greco-judéo-chrétienne. Je cherche donc désespérément dans le paysage politique les hommes courageux* qui sauront défendre nos sociétés libres de culture greco-judéo-chrétienne.
Je devrais d’ailleurs dire simplement pour les homme que je cherche “de conviction”, car c’est ahurissant que nos politiques ne réagissent pas face à la montée de l’Islam (je ne dis pas nazislamisme car Islam suffit largement !). J’ai toutefois écrit courageux parce que c’est relatif à tous ces lâches et/ou ces corrompus qui nous gouvernent.
“l’OCI rencontra à Washington l’Administration Obama afin de convaincre le Président américain d’adhérer au « Processus d’Istanbul » et de mettre en oeuvre la Résolution 16/18 de 2011.
Avec l’approbation officielle d’Hillary Clinton, l’OCI marqua un coup diplomatique majeur. Désormais, c’est l’Union européenne qui envisage d’accueillir la prochaine réunion du « Processus d’Istanbul »”
Voilà ce que c’est que d’avoir mis un musulman “caché” à la tête des USA, accompagné d’une Secrétaire d’Etat, Mrs clinton, à laquelle les médias tressent à longueur d’années des colliers de louanges et des couronnes d’intelligence alors que la femme de Bill le roué n’est rien d’autre que le prototype de nos idiots utiles politiciens ; Madame Clinton est prête à toutes les contorsions, tous les pas de danse même celle du ventre s’il le faut, toutes les compromissions même l’abandon d’Israël, pour un fauteuil à White-House et une place dans l’Histoire : la place de la première femme président après celle du premier musulman, heu, pardon, du premier noir président.
D’être femme ou noir, ça ne se choisit pas, ce n’est pas un programme, et , je ne sais pas vous, mais moi personnellement, je n’y vois là ni mérite, ni intérêt. Mais musulman…
!!!!!!!!!!
Je ne vais tuer personne… ça commence mal !
Pour les autres corrections, je vous laisse les faire vous-mêmes !
Rappel très nécessaire, bravo.
Obama est une catastrophe à ce niveau, mais nous en serons sans doute débarrassés.
S’il n’est pas réélu, ce qui m’inquiète, en revanche, est la possibilité que l’hydre relève la tête dans 4 ans à travers Hillary Clinton, femme extrêmement dangereuse, qui s’acharne à faire disparaître les 1er et aussi 2ème amendements. Pour le 2ème, elle a essayé de faire adopter des règles de contrôle des armes au niveau mondial, tout cela sous un prétexte de contrôle du terrorisme.
Si Obama n’est pas réélu, il faut absolument que les gens comme vous aux USA entament dès maintenant une offensive media pour la dézinguer.
On y est.
L’Occident judéo-chrétien est à un tournant, et il est en train de très mal négocier son virage.
Nous manquons effectivement cruellement d’hommes et de femmes courageux, capables de faire une véritable politique de dissuasion, similaire toutes proportions gardées à la dissuasion nucléaire : “faites ce que vous voulez chez vous, mais ne tentez pas de venir nous l’imposer, car vos valeurs ne sont pas les nôtres”. Mais comment pourrait-il en être autrement ?
Depuis des décennies voire des siècles, l’Occident a lutté avec énergie pour saper ses propres valeurs et les remplacer par un relativisme mou. Dès lors, sur quel corpus moral collectif pourrions-nous nous appuyer ? Qu’avons-nous à opposer à ces gens qui, EUX, ont une morale, morale de la haine de l’autre certes, morale de la violence, mais morale collective approuvée et pratiquée par tous ses participants.
C’est je crois Michel Onfray qui disait peu ou prou : qui, aujourd’hui, est prêt à mourir pour les valeurs occidentales ? Personne. Et une culture qui, telle la culture musulmane, compte dans ses rangs des gens prêts à mourir pour elle, est nécessairement plus forte que les autres.
Notre culture parviendra-t-elle à se remettre en cause ? Elle n’en prend pas le chemin. L’Occident, au lieu d’accepter et de vivifier son double héritage juif et chrétien, s’est appliqué à mettre à l’écart le premier et à détruire le second. La déclaration des prétendus “droits de l’homme”, teintée de rousseauisme subjectiviste, tient désormais lieu de code de valeurs, et se décline désormais dans les législations européennes : il n’est que de voir l’avancée des lois “éthiques” : avortement, euthanasie, mariage…
L’avenir est sombre, très sombre.
Pour autant je ne peux croire que tout soit perdu.
D’abord parce que l’effondrement occidental, s’il devait avoir lieu, ne surviendrait pas avant plusieurs décennies, et les analyses de Guy Millière sur l’effondrement démographique et économique à venir du monde musulman laissent place à de l’espoir.
Ensuite parce que, même si on a vu, dans l’histoire, des civilisations en remplacer d’autres, je ne crois pas les valeurs islamiques capables d’être le fondement d’une société stable et avancée, même à longue échéance. Elles sont grevées de trop de tares congénitales, largement exposées dans les colonnes de Dreuz notamment.
La conclusion néanmoins est que nous avançons vraisemblablement vers une période de troubles qui sera marquée par des actes de guerre.
L’explosion de l’euro désormais inévitable achèvera de désolidariser les européens. Outre-Atlantique, il existera un jour des USA sans Obama, c’est-à-dire avec à leur tête des hommes sans illusion sur l’idéologie musulmane, et sans concessions sur le soutien à Israël.
Viendra le moment où il faudra choisir son camp.
“Viendra le moment où il faudra choisir son camp”.
Je suis désolée mais je pense que le temps est passé. Nos dirigeants européens semblent avoir déjà choisi – pour nous et sans nous demander notre avis – un camp que nous ne souhaitons pas. Mais qui sait, un changement de cap peut se produire. Demain est un autre jour.
Après le jihad immigration, le jihad démographique, le jihad par infiltration légale ou non de jihadistes, soutenus par les imams des mosquées radicales, le jihad social, le jihad séduction, le jihad politique, le jihad financier , voilà le jihad juridique.
Ou comment mener le jihad islamique pour asservir l’Occident à l’islam, de façon diplomatique, sans trop verser le sang des infidèles, du moins pour l’instant, avant d’arriver au jihad guerrier universel ?
Non seulement la violence et l’intolérance sont intrinsèques à l’islam, mais également l’impérialisme et cela constitue pour le monde libre une menace bien plus grave que le communisme et le nazisme réunis, car cette idéologie veut imposer au monde sa suprématie non seulement religieuse, mais également politique et culturelle, comme nous pouvons tous le constater dans nos pays occidentaux, à l’exception de ceux qui ne veulent rien voir, rien entendre, rien entreprendre aux noms de la tolérance et de la cupidité.
La nature politique de l’islam n’offre aucun choix, car sa raison d’être est la soumission de toutes les nations infidèles par la domination, la conversion et/ou la mort en cas de refus, à son idéologie. Aucune paix permanente avec les mécréants ne peut être envisagée, c’est contraire à la doctrine de l’islam, qui se nourrit d’un dogme politico-religieux virulent, âpre, dangereux, à l’opposé de la raison, de la liberté individuelle, intellectuelle et des droits démocratiques. Ce combat, entre l’obscurantisme et la lumière, entre l’esclavage et la liberté, dure depuis 14 siècles!
Les quartiers généraux du jihad universel se trouvent en Arabie saoudite, en Iran et au Pakistan, sans oublier le Qatar, le petit dernier, qui achète l’Occident à coups de milliards de dollars et dispose d’une arme médiatique redoutable, au service du jihad universel : Al Jazeera
Membres de l’OCI, nid de reptiles islamistes, ces ennemis déclarés de l’Occident, déguisés, pour certains en amis investisseurs, veulent imposer le délit de blasphème à nos démocraties.
Ces grands “humanistes » pour qui la critique de l’islam est plus ignoble, plus grave, plus criminelle, que d’ôter la vie d’un être humain, se servent de ce petit film navet et profite de l’embrasement des masses musulmanes, orchestré par les islamistes, afin de faire pression sur l’UE pour faire voter leur loi anti-blasphème.
Stratégie habituelle de la victimisation, de l’offense, de la douloureuse incompréhension face au manque de respect de l’Occident envers le prophète sacré de l’islam et cela fonctionne …
Leurs voix s’élèvent à l’unisson pour exiger la criminilisation de toute critique de l’islam via le droit international, première étape avant d’ exiger la peine de mort, comme dans leurs pays sous-développés, rétrogrades et barbares.
Si l’UE devait décider d’accéder à leur demande liberticide, ce serait lourd de conséquence pour nos sociétés démocratique ,car celait reviendrait à admettre que la critique d’une idéologie, néfaste pour l’humanité, prime sur le respect de la vie, sur la liberté d’expression, sur nos lois.
Comment l’OCI peut-elle avoir l’outrecuidance de demander la pénalisation de la critique le l’islam, une idéologie fumeuse, alors qu’elle approuve et incite au massacre des communautés minoritaires dans leurs pays respectifs?
Si l’UE devait accepter de signer cette résolution criminelle, elle rejoindrait le camp des assassins, pour lesquels la vie d’un être humain ne revêt aucune importance, par rapport à la critique d’une idéologie pseudo religieuse esclavagiste et mortifère.
Cela signifierait la mort de la démocratie occidentale et la soumission de nos pays à la charia. Souhaitons que le bon sens, le respect de vie , la défense de nos libertés démocratiques priment sur les exigences liberticides des fous d’allah.
Le fascisme brun a été vaincu, le fascisme vert le sera aussi, non, grâce à nos traîtres au pouvoir, mais par la volonté de nos peuples.
Si cette résolution liberticide devait être adoptée juridiquement, comment pourra-t-elle être appliquée sans susciter une révolution? En outre, elle serait anticonstitutionnelle, car elle supprimerait une liberté fondamentale: la liberté d’expression, à laquelle nos peuples tiennent viscéralement.
article remarquable avec une analyse parfaite, tous les journalistes devraient le lire et nettoyer leurs cerveaux atrophiés par l’islam.
juste une fausse note “musulmans modérés”, c’est vraiment une trés trés très petite minorité.Si vous êtes musulman et vous lisez le coran vous devenez potentiellement djiadiste.
Très bel article !
La Référence occidentale est en panne.
Il n’y a donc plus de légitimité, de “au nom de”.
Voyez par exemple les parents et leurs enfants : faute de légitimité de parents, ces derniers sont contraints de négocier et craignent de perdre l’amour de leurs enfants, si bien qu’ils ne disent plus “non”, avec les graves conséquences que l’on connaît (violence notament à l’école).
Le travail de reconstruction d’une légitimité doit impérativement et immédiatement être entrepris, concomitament à la résistance à l’islamisation.
A défaut d’avoir remis en place une légitimité, l’islam prendra la place de la Référence occidentale.
Bonjour
Je ressens moi aussi cette religion comme un danger, quelque chose de sournois et d’insidieux qui gagne du terrain sur nos libertés petit à petit… Aujourd’hui encore j’ai lu un article sur une oeuvre d’art contemporain qui a été retirée (comprendre censurée) parce que des musulmans l’ont jugée blasphématoire et choquante. Le plus drole étant que l’artiste est lui-même musulman… Cela me révolte, mais je me sens bien seule.
Alors je m’interroge, est-ce moi qui ai un problème? Peut-être ne sont-ils pas si dangeureux… Peut-être que ce n’est pas bien grave que ma meilleure amie se soit convertie à cette foutue religion…
Et pourtant… C’est viscéral, l’islam m’agace au plus haut point. C’est ça, l’instinct de survie? Mais que faire.
Est-elle mariée à un mahométan ?