Publié par Guy Millière le 9 octobre 2012


Je lis la presse française et, jour après jour, je ne vois pas l’Obamalatrie reculer. La plupart des journalistes de ce pays restent attachés à leur idole comme des moules à un rocher.

La nullité crasse d’Obama lors du débat de mercredi dernier est déjà loin dans leur esprit.

Obama a dit que Romney était un menteur, cela leur suffit. Obama leur dirait que la terre est plate, cela leur suffirait aussi.

Et puis, une nouvelle providentielle leur est parvenue, qu’Obama ne cesse depuis de clamer à tous vents : le chômage est en baisse aux Etats-Unis ! L’économie américaine crée des emplois !

La vérité est que 114 000 postes de travail ont été créés, ce qui est un chiffre inférieur à celui qui serait nécessaire pour que la proportion de personnes au travail par rapport à la population totale (qui s’accroît d’un million et demi de personnes par an) se maintienne, mais qui le relèvera ?

La vérité est que 469 000 personnes ont, en parallèle, disparu des statistiques des demandeurs d’emploi et ont rejoint le nombre des assistés non comptabilisés dans les chiffres du chômage, mais qui le relèvera, là encore ?

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Nombre d’observateurs s’attendaient depuis des mois à ce que les chiffres du chômage baissent un ou deux mois avant les élections. Le Ministère du travail de l’administration Obama pouvait-il refuser ce petit service à Obama lui-même ?

En fait, le nombre de postes de travail occupés aux Etats-Unis aujourd’hui reste encore inférieur de 61 000 à ce qu’il était le jour où Obama a pris ses fonctions. Dès lors que le pays compte environ cinq millions d’habitants de plus, on comprend que la situation n’est pas du tout brillante. Vraiment très loin de là.

Pour comprendre la réalité, il faut regarder d’autres chiffres.

Le nombre de personnes sans emploi (demandeurs d’emplois, plus personnes radiées des listes de demandeurs d’emploi) s’élève à 14,7%, chiffre que je n’ai trouvé nulle part dans la presse française.

Le nombre de gens travaillant à temps partiel s’est accru au cours de la dernière année de plus de six cent mille et atteint le chiffre record de 8.600.000 personnes.

Le nombre de gens s’alimentant grâce à des « food stamps » est passé de 32 millions à 47 millions. Soit 15 millions de plus en quatre ans.

L’endettement se poursuit à un rythme effréné : près de 6000 milliards de dollars de plus en quatre ans.

Le prix des carburants a augmenté de 110% depuis janvier 2009. Dans un pays où l’essentiel des déplacements se fait en automobile, c’est absolument considérable, et cela contraint des millions de gens à s’infliger des privations graves et à ne pas avoir assez avec leur salaire pour finir le mois.

Les baisses d’impôts votées sous Bush expireront en fin d’année si Obama est réélu. Ce qui provoquera une hausse de la fiscalité annonciatrice de retour à la récession. Dans tous ses discours, Obama parle seulement de ponctions fiscales supplémentaires et, sur un mode socialiste, appelle « investissements » des dépenses supplémentaires du gouvernement fédéral et une démultiplication du nombre de fonctionnaires.

Les seules restrictions budgétaires envisagées par Obama concernent le secteur de la défense, comme par hasard.

Dois-je le redire ? Les quatre années de présidence Obama ont été un désastre pour l’économie américaine. Quatre années de plus seraient cataclysmiques. Je ne sais si les statistiques de l’emploi y seraient toujours trafiquées (sans doute), mais elles signifieraient augmentation considérable du nombre de pauvres et d’assistés, stagnation économique, baisse généralisée du niveau de vie (le salaire médian a déjà baissé de près de 5000 dollars en quatre ans), destruction de milliers de petites et moyennes entreprises, renforcement du capitalisme d’accointance.

Si on ajoute les dimensions internationales, on voit que le désastre est à l’échelle planétaire, mais quiconque regarde un tant soit peu l’évolution de la situation en Afrique du Nord et au Proche-Orient peut-il en douter ?

Dois-je le souligner ? Mon livre Le désastre Obama* constitue plus que jamais le seul livre à donner les faits, à expliquer les engrenages enclenchés, et à fournir un antidote aux poisons distillés jour après jour par l’obamalatrie ambiante.

Puis-je insister ? Faites connaître le livre autour de vous. Faites le circuler. C’est une question de pluralisme minimal. Il n’est pas admissible que des contre-vérités circulent sans cesse et de tous côtés sans que rien ne s’y oppose.

Plus Le désastre Obama sera visible, plus les obamalatres devront en tenir compte et revenir un tant soit peu à ce qui doit être leur métier : informer.

Le désastre provoqué par Obama ne concerne pas que les Etats-Unis, mais le reste de la planète, et il nous concerne nous, en Europe, en France. Voir clair dans ce désastre, c’est voir clair dans des politiques qui détruisent la liberté et la prospérité, et c’est aussi lutter contre le socialisme en France.

Une défaite d’Obama serait une défaite du socialisme mondial et une victoire pour la liberté sur terre, pour l’esprit d’entreprise, pour la civilisation tout court.

Le désastre Obama est une réalité.

Le désastre doit être regardé en face. Et, dirai-je, en regardant le désastre en face, on doit regarder la cause du désastre : Obama en est l’emblème et le vecteur. Il a été choisi pour cela.

Il est la façade derrière laquelle s’agence la destruction de la société américaine et de l’ordre du monde résultant de la pax Americana telle qu’elle existe depuis plusieurs décennies.

Sans Obama, le désastre cesse, et la reconstruction peut commencer. Le désastre Obama, c’est Obama lui-même et l’arrivée à la Maison Blanche d’un homme qui n’aurait jamais dû y entrer, et qui y a fait irruption en portant dans son ombre un fourmillement d’êtres et de causes maléfiques.

Puis-je insister ? Contribuez à ce que le désastre cesse. Et demandez aux obamalatres ce qu’ils veulent exactement. Pourquoi tant de mensonges ? Pourquoi tant d’aveuglement ? Quel est leur but ? Le savent-ils eux-mêmes ?

Je ferai, de mon côté, mon possible pour continuer à dénoncer mensonges et aveuglement.

Je reviendrai ici très vite sur le remarquable discours de Mitt Romney sur la politique étrangère, prononcé lundi, sur la suite de la campagne, et sur les débats.

Je compte les jours jusqu’au 6 novembre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

Je serais sur France 3, dans l’émission “ce soir ou Jamais” de Frédéric Taddéi,
le mardi 9 octobre à 22h50

* En achetant le livre avec ce lien, vous bénéficiez d’une remise de 5%, et vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading