Publié par Michel Garroté le 10 octobre 2012

Michel Garroté, réd en chef – Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire parisien Le Point à paraître dans les kiosques demain, jeudi 11 octobre 2012, Dominique Strauss-Kahn se confie (extraits adaptés ; lien en bas de page). DSK exprime son indignation face aux atteintes répétées à sa vie privée et il parle des troubles qu’elles provoquent dans sa vie quotidienne.

DSK : « Je n’ai plus de responsabilités publiques, je ne suis plus candidat à rien. Je n’ai jamais été condamné, ni dans ce pays ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l’objet d’une traque médiatique qui, certains jours, ressemble à une chasse à l’homme. Je ne supporte plus qu’on s’arroge le droit d’abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent – à tort – pour bafouer ma vie privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux, réels ou inventés, sous prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu’on me laisse tranquille ».

DSK se fonde sur la décision du procureur américain qui a classé la plainte de Nafissatou Diallo et il affirme : « Ce qui est essentiel, c’est que ce qui s’est passé dans cette chambre ne tombe pas sous le coup de la loi. Dès lors, le reste ne regarde personne. Les contraintes du procès civil m’empêchent de dire ma vérité. Ne vous y trompez pas : je suis le premier à en être frustré ». DSK : « Aux États-Unis, on n’intente un procès de ce type qu’à quelqu’un qui est riche. Les avocats de la plaignante ont cru que je l’étais. Je ne le suis pas ».

DSK évoque les conséquences de sa vie privée sur sa carrière politique : « J’ai longtemps pensé que je pouvais mener ma vie personnelle comme je l’entendais, sans incidence sur l’exercice de mes responsabilités. Y compris des comportements libres entre adultes consentants – il existe de nombreuses soirées à Paris pour cela, vous seriez surpris d’y rencontrer certaines personnes. J’ai été naïf, pour ne pas dire plus. Ce qui est peut-être valable pour un chef d’entreprise, un sportif ou un artiste ne l’est pas pour un politique. J’étais trop en décalage avec la société française sur ce point pour un responsable politique. Je me suis trompé ».

Au fait, j’y songe, y aurait-il donc des politiciens dans les clubs échangistes ?

On veut les noms.

Michel Garroté

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et le cas échéant les sources citées

http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-les-incroyables-confessions-de-dsk-10-10-2012-1515170_23.php

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