Esclavage et coups de fouet en plein Paris
Michel Garroté
Lundi 8 novembre 2010 – 1 Kislev 5771
Primo, l’hôtel de luxe parisien le Crillon est désormais entre les mains d’investisseurs saoudiens. Secundo, le George V est détenu par le prince saoudien Al-Walid. Tertio, le Ritz est la propriété du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed. Quarto, le Meurice et le Plaza-Athénée appartiennent au sultan du Brunei.
Espérons qu’à l’avenir les hôtels parisiens, bruxellois et genevois ne verront pas une augmentation des traitements inhumains infligés à des domestiques-esclaves.
Car en effet, huit princesses des Emirats arabes unis, dont la veuve de l’émir bin Khalid Al Nahyan, risquent d’être jugées par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour séquestration, traitements inhumains et dégradants ainsi que trafic d’êtres humains, en raison des sévices infligés à leurs domestiques-esclaves.
Pour mémoire, le prince bin Nasser al Saoud avait été condamné à perpétuité pour le meurtre d’un de ses domestiques-esclaves. Il avait été jugé coupable du meurtre de son ‘aide de camp’, découvert mort dans une chambre du Landmark Hotel. Le cadavre de la victime présentait des traces de contusions, de morsures et de strangulation.
Avec le Crillon, le George V, le Ritz, le Meurice et le Plaza-Athénée, Hannibal Kadhafi et autres potentats mahométans pourront désormais s’en donner à cœur joie, en plein Paris, côté fouets, coups de poing, meurtres et morsures.
Texte : copyright 2010 Michel Garroté & Sources citées (cf. liens ci-dessous).
Sources :
fr.novopress.info/71159/l%E2%80%99arabie-saoudite-met-la-main-sur-le-crillon/