Publié par Dreuz Info le 21 octobre 2012

Une Eglise qui n’a pas le courage spirituel et l’honnêteté intellectuelle de préciser publiquement ce qui est incompatible entre foi chrétienne et islam est déjà dans l’apostasie.

Une Eglise qui préfère s’en prendre à Israël pour masquer son insoluble problème avec l’islam est une Eglise qui renie sa propre élection puisque celle-ci n’existe QUE parce qu’elle est greffée sur celle du Peuple initialement choisi par Dieu.

Ce n’est pas en ignorant les obstacles fondamentaux, au nom d’un prétendu dialogue à sens unique avec l’islam, que l’on fait œuvre de vérité. Ce n’est pas en laissant croire qu’avec un peu de bonne volonté, on va exorciser l’inexorable choc des civilisations déjà en cours, et qu’ainsi tout va s’arranger comme par miracle entre chrétiens et musulmans.

Lorsque l’on découvre avec quelle ferveur les premiers disciples de Jésus Christ défendaient au prix de leur vie la pureté de leur foi judéo-chrétienne devant des contradicteurs païens et des persécuteurs féroces, lorsque l’on constate la lucidité des croyants du Moyen-Age face à la barbarie des agressions mahométanes, on ne peut qu’avoir honte de cette bien-pensance irresponsable. Une couardise effrontée qui méprise les victimes anciennes et actuelles du djihad en ignorant délibérément les incompatibilités irrémédiables entre christianisme et islam. Ce n’est pas du compromis, c’est de la compromission.

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Cette Eglise-là ne cherche qu’à plaire, pour être dans le vent des illusions altermondialistes et pacifistes, elle vend son âme aux forces obscurantistes, elle met en soldes ses articles de foi essentiels pour charmer ses adversaires, qui n’attendent que le moment propice pour l’exterminer. Cette Eglise transmute les mystères sacrés en tiède idéologie. Cela s’appelle en langage biblique de la lâche prostitution.

Au lieu d’affirmer son droit historique à proclamer sa foi à temps et à contre-temps, cette Eglise de l’interreligieux devient le ventre mou de toutes les confusions à la mode. Une Eglise à géométrie variable propice à toutes les manipulations.

Au lieu d’être le bouclier crédible des vraies valeurs au service de tout le peuple de Dieu, et même de l’humanité en quête de dignité, la dérive mortelle qui s’est emparée de ses guides aveuglés en a fait la brèche par laquelle s’engouffrent les bonimenteurs de toutes obédiences.

De tout ce mêli-mélo sentimental et de cette veulerie envahissant l’institution des « croisés », on se frotte les mains à l’ombre des minarets. Car grâce à cette ignorance chrétienne entretenue en matière de coran et de faits historiques sanguinaires, la cause d’Allah progresse à pas de géant. L’islamisation gagne du terrain chez les amnésiques privés de racines bibliques, quand l’on confond aisément foi avec sentimentalisme, respect des autres avec tolérance de tout et son contraire.

Le coran a prévu cette tétanisation des esprits chez les chrétiens subjugués par son audace conquérante ; une sourate affirme, non sans cynisme : « musulmans, vous trouverez chez les chrétiens des religieux pleins d’humilité qui vous ouvriront la route… ». On sait qu’en milieu musulman on oppose la virilité de la détermination à la féminité de toute attitude conciliante. L’esprit dhimmi en est la parfaite illustration chez certains hiérarques chrétiens !

En laissant croire que l’islam n’est qu’une religion, les « idiots utiles » de service prêtent donc volontiers leur concours à cette coranisation romantique des esprits, assurant à l’Eglise du Christ des lendemains catastrophiques.

On nous raconte par exemple que chrétiens et musulmans sont tous des « enfants d’Abraham », alors que l’Ibrahim du coran n’a rien à voir avec le personnage fondateur dans la Bible. On nous parle sans cesse des « trois monothéismes », alors qu’Allah n’a de toute évidence rien de commun avec le visage du Dieu des Saintes Ecritures judéo-chrétiennes.

Avec un véritable masochisme spirituel, les ténors de ce dialogue de sourds islamo-chrétien nous préparent au pire, accélérant l’effondrement total du christianisme.

Pourtant, l’urgence des événements – ces signes des temps qu’il faut interpréter avec perspicacité – devrait inciter à affirmer sereinement une claire identité, celle de l’anthropologie biblique, avec la volonté sans faille de distinguer plutôt que d’amalgamer, de dénoncer plutôt que de cautionner.

Il n’y a pas de dialogue sans réciprocité. Or pour qui connaît la tradition islamique, le mépris des infidèles qui la structure et le prosélytisme obtus qui l’anime rendent impossible toute relation équilibrée et productive entre musulmans et chrétiens. Les tentatives ecclésiastiques effectuées dans ce domaine dans l’espoir naïf d’un vivre-ensemble tournent systématiquement au bénéfice des musulmans, empressés d’engranger à peu de frais de la reconnaissance et de la respectabilité, appréciables pour bétonner leurs objectifs.

L’islam n’est pas la religion d’un Dieu d’amour, ni la foi de croyants en liberté ; il ne croit pas à un Dieu Père, exècre le Fils, réfute la crucifixion, ignore le péché et la rédemption, méconnaît l’Alliance ; et son Livre est intangible parce que parole d’Allah, y compris dans ses passages les plus haineux, le mot « amour » y est d’ailleurs introuvable !

L’opération médiatique permanente des nouveaux penseurs de l’islam, soi-disant modernes et plus modérés, ne résiste pas longtemps à une analyse minutieuse de leur propos enjôleur. Et de plus, judéophobie et christianophobie sont consubstantiels à la doctrine mahométane. Relisons ce que dit le grand docteur St Thomas d’Aquin à propos du faux prophète Mahomet et de sa religion artificielle.

Si les conquêtes musulmanes du passé ont éradiqué d’innombrables chrétientés autochtones, on pourrait penser que les tragédies contemporaines du Soudan, du Nigéria, d’Indonésie, du Proche-Orient et d’ailleurs, ouvriraient les yeux des complices passifs de la fureur islamique. Or, ni les revendications victimaires assourdissantes et invasives des musulmans, ni le fracas quotidien des bombes posées par les moudjahidines, rien de tout cela n’est encore parvenu à éveiller l’attention des somnambules de la foi. Les proies sont comme tétanisées par ce qui va les engloutir.

Ainsi, le croissant de lune et sa froide lueur se lève sur un monde plongé dans sa nuit de déclin. L’Eglise supposée sentinelle des nations devant annoncer un monde issu de la Tradition vivante de la Bible n’a plus de voix face au péril montant.

Nuit du sang innocent versé par les fanatiques, nuit des inconsciences occidentales bercées de niaiseries médiatiques, nuit des avachissements spirituels et des reniements massifs.

Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac, des prophètes d’Israël et de Jésus Christ ait pitié de son peuple en grand danger !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Révérend Huxley pour www.Dreuz.info

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