Publié par Michel Garroté le 30 octobre 2012

Notre interview avec Louise Demory, militante de Génération identitaire.

Michel Garroté, réd en chef – Le samedi 20 octobre 2012, à Poitiers, en France, des militants de Génération Identitaire ont pacifiquement occupé le toit d’une mosquée en construction. Sur cet événement, dreuz.info publie ci-dessous – en exclusivité – une interview avec Louise Demory, militante de Génération Identitaire.

Michel Garroté, réd en chef dreuz.info Plus d’une semaine après l’occupation pacifique du chantier d’une mosquée à Poitiers, quel bilan politique et médiatique tirez-vous de cette action et que pensez-vous des réactions ?

Louise Demory, Génération Identitaire – Un bilan très positif. Politiquement, grâce à notre action, nous avons pu remettre au cœur du débat les thèmes de l’immigration et de la place de l’islam en France, qui nous semblent au moins aussi importants que le mariage homosexuel ou encore les salles de shoot. Et nous avons obligé la classe politique française à se positionner sur ces thèmes-là. Nous avons également fait connaitre notre mouvement, pari réussi. Médiatiquement, ce ne sont pas moins de 250 articles de presse qui ont évoqué l’action. Ajoutant à cela les JT et autres passages télévisés, nous avons su, encore une fois, provoquer un buzz qui ne s’arrête pas aux frontières françaises. Les réactions qu’il y a eu, il faut dire que nous nous s’y attendions. D’avance, nous savions comment allaient réagir Manuel Valls, Harlem Désir et Jean-Marc Ayrault. Nous savions qu’il faudrait avoir tout ce monde-là contre nous pour avoir le peuple avec nous. En témoignent les milliers de messages de soutien et les dons reçus.

Comment avez-vous réussi à organiser un tel évènement ?

Nous avions communiqué la date à nos militants lors du camp identitaire 2012. Ils devaient réserver leur week-end, sans en savoir plus sur ce qu’on préparait. Afin de préserver le secret de l’action, seuls certains organisateurs du mouvement étaient au courant de l’opération, personne d’autre, pas même Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire. Le samedi 20 octobre, à 04h00 du matin, tous les militants ainsi que deux journalistes se sont rassemblés sur un parking dans une commune de 500 habitants située à 1h de route de Poitiers. Après avoir annoncé les tâches de chacun, nous avons repris la route direction Poitiers. Nous sommes arrivés devant la mosquée peu avant 06h00. Les chauffeurs ont déposé les passagers qui devaient monter du matériel avant d’aller se garer. Une fois tout le monde sur le toit, nous avons fermé et bloqué la trappe d’accès. Tout devait être en place avant la première prière musulmane, celle de 7h14, qui avait lieu de l’autre côté du parking dans la mosquée provisoire.

Quelles sont les suites judiciaires pour les quatre organisateurs ? Et concernant la dissolution de Génération identitaire ?

Les quatre organisateurs mis en examen se sont vus imposer un contrôle judiciaire strict. Ils ne peuvent sortir de leur département, ne peuvent côtoyer une des 73 personnes présentes,  ne peuvent participer à un événement politique identitaire et doivent obligatoirement pointer une fois par semaine au commissariat. Concernant la dissolution, elle a été un moment envisagée par Manuel Valls mais elle n’aura pas lieu. Selon France-Info, le gouvernement est contraint d’y renoncer pour des raisons juridiques. Mais ce n’est pas une mesure qui aurait amélioré la côte de popularité du gouvernement. Elle n’aurait été ni comprise ni approuvée : la majorité silencieuse est dans notre camp sur ce sujet.

Quels sont les objectifs de Génération Identitaire et plus largement des Identitaires ?

L’objectif des Identitaires est de faire prendre conscience à notre peuple des dangers actuels tels que l’islamisation de la France et de l’Europe, l’insécurité et le racisme anti-blanc. Nous voulons être le bouclier de notre peuple, en première ligne. Génération Identitaire s’inscrit dans cette démarche avec le dynamisme et l’insolence de la jeunesse en plus, en toute autonomie par rapport au Bloc Identitaire. Un mouvement de jeunesse totalement libre, c’est unique dans le paysage politique français.

Les identitaires ne se présentent que rarement aux élections, dans ce cas comment et pourquoi faire de la politique ?

Nous considérons que les élections ne sont qu’un moyen de faire de la politique, pas un tout. Nous refusons de faire de la politique politicienne. La vraie politique est dans la rue. L’enracinement local est notre force. Toujours aux côtés de notre peuple. La métapolitique aussi, à travers l’organisation d’événements culturels, l’éclosion d’une contre-culture. Tout cela aussi est politique ; et sur ce créneau, nous sommes légitimes et précurseurs.

Avez-vous d’autres actions prévues ?

Notre prochain grand rendez-vous, c’est notre Convention Identitaire, qui se tiendra les 3 et 4 novembre à Orange, et lors de laquelle, nous espérons rencontrer toutes les personnes qui nous ont apporté leur soutien chaleureux. Cette Convention identitaire sera un événement à me pas manquer pour tous ceux qui sont amoureux de leur identité.

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

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