Publié par Jean-Patrick Grumberg le 31 octobre 2012

« Je crois qu’il a été arrêté par la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) dans la rue, aujourd’hui, à Savigny-le-Temple où il habite » a déclaré son fils, Hamadi Hammami.

L’imam tunisien Mohammed Hammami, qui officiait à Paris, a été expulsé mercredi de France pour avoir « valorisé le djihad violent, proféré des propos antisémites et justifié le recours à la violence » contre les femmes, a annoncé le ministère de l’Intérieur, alors que le 15 mai dernier, la commission d’expulsion, dont l’avis n’est que consultatif, avait rendu un avis défavorable à son expulsion, estimant qu’elle « porterait atteinte à sa vie familiale ».

« En application d’un arrêté du 8 octobre 2012, l’imam Mohammed Hammami, qui était le responsable religieux de la mosquée Omar, située dans le XIe arrondissement de Paris, a fait l’objet, aujourd’hui 31 octobre, d’une mesure d’expulsion du territoire français… vers la Tunisie », indique un communiqué. C’est aux abords de cette mosquée qu’un autre musulman, modéré lui aussi, a récemment cassé le bras et le nez d’un photographe qui prenait en photo deux femmes entièrement voilées.

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« Lors de ses prêches », déclare l’intérieur, l’imam « a tenu des propos ouvertement hostiles envers les valeurs de la République. Il a valorisé le djihad violent (note de JPG : ordonné par le coran), proféré des propos antisémites (JPG : écrits dans le coran) et justifié le recours à la violence et aux châtiments corporels contre les femmes (JPG : conformément aux ordres donnés dans le coran) ».

« Ces provocations, délibérées, répétées et inacceptables à la discrimination et à la violence constituaient une menace pour la société française et pour sa sécurité », a ajouté le ministère qui ne règlera pas le problème tant que le contenu qui incite au meurtre et à la haine raciale du coran sera lu dans les mosquées, appris dans les écoles coraniques, et étudié par les musulmans modérés.

Selon Le Point, qui publie l’information, Mohammed Hammami vit en France depuis des décennies, et il appartient à la mouvance tabligh. Cela fait donc des décennies qu’en bon musulman, il sème sa graine de haine envers l’occident, envers les juifs et envers les chrétiens.

Les questions qui ne seront pas posées : combien de juifs ont été agressés suite à ses prêches de haine ? Combien de jihadistes, de futurs terroristes a-t-il formé ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour l’éjecter ? Combien d’imams, dans les 2500 mosquées françaises, diffusent des messages similaires ?

D’autres questions brûlent les lèvres : les musulmans qui fréquentent sa mosquée n’ont pas dénoncé cet imam de la haine, donc ils l’approuvent. Et ce sont eux qu’on nomme musulmans modérés.

Personne, parmi les musulmans, ne viendra de sa ritournelle soutenir qu’il ne s’agit pas d’un vrai musulman, puisqu’il était imam. Mais alors, tous les musulmans pratiquants vivent dans la certitude qu’un jour la Sharia sera appliquée en France, que les femmes seront vêtues d’une burqa et battues, les femmes infidèles lapidées, les homosexuels pendus, et les « mécréants », les chrétiens les juifs et les bouddhistes, recevoir un statut inférieur et humiliant ?

Quelqu’un parmi nos lecteurs de gauche pourrait-il, ici sur Dreuz, nous expliquer en quoi tout ceci est une chance pour la France, car je suis un peu perdu.

Cet imam fort banal avait été accusé en janvier par l’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant d’avoir tenu « des propos violemment antisémites ».

Des propos violemment antisémites, par opposition à des propos simplement antisémites, ce sont des ordres de tuer les juifs. L’imam a été expulsé, les ordres ont été donnés.

Benjamin Netanyahu, de visite en France, rappelant la montée de l’antisémitisme, a déclaré que la place des Français juifs est en Israël (1). François Hollande lui a répondu que non, « leur place est en France à condition qu’ils soient pleinement en sécurité », puis, en prenant bien soin de ne pas désigner les nouveaux antisémites violents, musulmans, il les a présentés comme des victimes, en parlant du racisme anti-musulman. C’est ainsi qu’il entend « pourchasser les antisémites » dit-il. Navrant.

L’imam expulsé appelait ses fidèles « à fouetter, à mort, la femme adultère ». Sur ce point, il y a matière à élaborer. Si des femmes sont assez connes pour tomber entre les griffes de ces doux musulmans modérés, et s’habiller comme des sacs à patates en conformité à la tradition islamique, c’est qu’elles assument jusqu’au bout. Elles ont pris la burqa, elles acceptent les coups de fouet.

Comme cette jeune française. A 16 ans, elle avait été frappée et séquestrée par ses deux frères et ses parents pour avoir flirté avec un homme sur internet (2). Devant le tribunal de Pontoise le 10 septembre dernier, la jeune fille devenue majeure, couverte d’un hijab bleu qui ne laissait voir qu’une partie du visage, a pris la défense de sa famille, jugeant “normale” sa “correction”, car conforme aux valeurs de l’islam, bien qu’elle lui a fait perdre un œil.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

(1) http://www.lepoint.fr/societe/ou-doivent-vivre-les-juifs-francais-en-israel-dit-netanyahu-en-france-repond-hollande-31-10-2012-1523513_23.php
(2) http://lci.tf1.fr/france/justice/frappee-pour-avoir-flirte-sur-internet-elle-prend-la-defense-7515064.html

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