Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 novembre 2012

A Toronto, la communauté gay a toujours été très active (au propre comme au figuré).

En 1978, John Sewell fut le premier maire à prendre ouvertement leur défense. Alors qu’existe à Montreal un « Village gai », véritable enclave homosexuelle dans la ville, Toronto possède ses centres communautaires, groupes religieux, agences de voyages, restaurants gays (ou gais, comme l’écrivent les canadiens), mais ils – les homosexuels – n’étaient jamais allé aussi loin :

Fan Wu, un étudiant de 20 ans, est à l’origine d’une proposition d’école exclusivement gay pour « rendre la vie des homosexuels plus facile » (JPG : dans quel sens du terme ?)

Il a organisé une conférence débat, conférence à laquelle les caméras de Radio Canada étaient interdites (JPG : je demande juste, c’était seulement une conférence ?), pour expliquer son projet, auquel travaille le rectorat de Toronto :

Des élèves homosexuels, des professeurs homosexuels, du personnel administratif homosexuel, des programmes encourageant l’esprit critique et la diversité.

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz une fois par jour.

« J’ai vécu dans un environnement culturel où je ne pouvais pas parler de ma sexualité aux autres élèves » a déclaré Wu à la radio, à l’extérieur de la conférence. « Bien que les moqueries n’étaient pas visibles, elles étaient toujours sous jacentes ».

Ce à quoi Irene Miller, présidente de l’association des parents, familles et amis des lesbiennes et homosexuels de Toronto (PFLAEG) lui répond cinglante : « Ce que vous faites, c’est dire que si on retire du système tous les enfants dont on se moque, alors les moqueries s’arrêteront ? Vous prenez le problème par le mauvais bout » (JPG : et si c’était intentionnel ?)

« Vous prenez un groupe d’élèves et vous les séparez des autres », ajoute Miller. « Nous sommes dans une société sexiste, qui suppose que les gens sont hétérosexuels (JPG : quelle audace en effet). On doit changer cette façon de penser, parce que nous savons que tous ces enfants ne le sont pas. C’est toute la société qui doit changer afin d’admettre que de nos jours, 10 à 15 pour cent des enfants à l’école sont homosexuels ».

JPG : je me demande d’où vient ce chiffre rocambolesque ? Est-ce que l’un de nos 650 000 lecteur confirme qu’à son école, 10 à 15% des élèves étaient homosexuels, ou bien le Canada est en train de virer sa cuti ?

Entre les écoles coraniquement gay, le délire halal et le délire anal, l’adoption homo-parentale dans les familles polygames uniparentales et homosexuellement mariées, et l’islamphogay, n’avez-vous pas l’impression qu’on ne sait plus où donner de la tête, et que tout cela semble destiné à faire exploser nos repères judéo-chrétiens ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.cbc.ca/news/canada/toronto/story/2012/09/26/toronto-gay-centric-high-school-proposal.html

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading