Nous célébrons Noël le 25 décembre? Non pas en raison d’une date de naissance qui reste inconnue, mais parce que finalement, pour fêter l’événement lui-même, c’est la fête du solstice d’hiver qui a été choisie, car c’est le moment symbolique où la lumière du soleil se remet à grandir et à gagner sur la nuit…
Comme l’annonçaient les prophéties du Premier Testament, la lumière créatrice de la Parole de D.ieu se répandra depuis Jérusalem dans le monde entier pour faire bénéficier les nations de ses bienfaits.
La Nativité est certainement la fête chrétienne la plus populaire. L’évangile de Noël nous redit l’essentiel de l’espérance, c’est vraiment la réalisation d’une heureuse annonce que déjà Isaïe transmettait à tous les découragés de son époque: un fils nous est donné, un enfant nous est né, promesse d’avenir et de salut pour un peuple constamment menacé par les puissances du mal!
Nous vivons dans un monde contrasté et difficile; bien souvent, les souffrances semblent plus pesantes que les joies, et dans tellement de situations humaines, on a l’impression que les ténèbres l’emportent sur la lumière…
Mais le vrai message de Noël, c’est que la gloire de D.ieu s’est définitivement liée au bonheur des hommes, il nous faut donc réaliser que cet amour de D.ieu manifesté en Jésus ne reste pas extérieur à nos situations humaines. Noël n’est pas un conte pour enfants, il ne résout pas tout par effet magique, c’est l’annonce d’un processus de recréation du monde. L’enfant qui est né à Bethléhem de Judée, pays des Juifs, il y a 2000 ans, vient au monde dans le dénuement total, entouré – selon les traditions – d’animaux de la crèche, pour évoquer le fait qu’ainsi, la création repart sur d’autres bases.
C’est justement cette condition vulnérable que D.ieu a choisie pour venir à nous, pour nous faire comprendre qu’il n’est pas une divinité autoritaire et lointaine qui nous menace, comme dans les mythologies, mais qu’au contraire il rejoint notre condition comme pour nous parler « de l’intérieur » de notre humanité, et ainsi accomplir pleinement l’alliance entre Dieu et l’humain, annoncée de multiples manières dans la Bible. L’enfant de Bethléhem nous redit tout cela aujourd’hui, à travers la douce présence de son humilité.
A l’heure des grandes stratégies économiques et politiques dans le monde, alors que des événements bouleversent les situations de populations entières et puisque nous vivons à l’heure d’internet et des communications intercontinentales, nous pouvons aussi nous demander, pour une fois, comment les autres perçoivent notre célébration de Noël : regardons brièvement ce que disent de Noël les juifs, les hindouistes, les bouddhistes, les musulmans et les sans-religions.
Pour les juifs : il faut d’abord comprendre que, suite à la douloureuse séparation du 1er siècle entre synagogue et église, durant des générations les fils d’Israël ont subi de terribles violences de la part des chrétiens. Dans ce contexte, beaucoup de juifs ont pu logiquement percevoir la personne de Jésus et l’usage qu’en faisaient les chrétiens, comme la source de leurs malheurs. Mais depuis une soixantaine d’années, après les changements doctrinaux survenus dans les Eglises chrétiennes à l’égard du judaïsme, de plus en plus d’intellectuels juifs se sont mis à lire les évangiles et à reconnaître en Jésus un grand rabbi porteur de la tradition hébraïque. Pour eux, Noël est la célébration d’une grande figure de leur peuple.
Les hindous, croient que le divin se manifeste en toutes choses. Jésus représente donc pour eux un « avatar », une manifestation du divin particulièrement parlante: c’est un yogi, c’est à dire un sage qui a réalisé son unification en accomplissant la voie de la compassion et de la dévotion. Noël est pour eux une fête célébrant un visage respectable du divin parmi d’autres grandes figures sacrées.
Les bouddhistes ne croient pas en un Dieu créateur et personnel et pour eux, le salut final de chacun consiste à être une goutte d’eau qui disparaît dans l’océan du nirvâna. Mais ils voient dans l’enseignement de Jésus des convergences étonnantes avec la sagesse de Siddharta, dénommé Bouddha: en particulier dans le détachement, l’accueil de l’autre, la non violence et la compassion. Noël est pour eux l’occasion de reconnaître un grand maître de sagesse qui incite à l’éveil des consciences.
Les musulmans célèbrent seulement la fête du mouloud comme mémoire de la naissance de Mahomet. Le Coran – qui pour nous n’est pas une Ecriture inspirée par Dieu – parle de Jésus à travers un certain Issa et de sa mère Myriam. Mais ce Jésus-là n’est pas celui de l’évangile, c’est un prophète musulman, qui n’est évidemment pas la Parole de Dieu faite chair. Pour l’islam, Jésus n’est jamais mort sur une croix, et surtout il n’est pas Fils de Dieu. Il ne peut donc pas y avoir de regard musulman sur le Noël des chrétiens, puisque le Coran se veut le remplacement des Ecritures juives et chrétiennes qui l’ont précédé.
Quant aux athées et agnostiques, les sensibilités sont diverses et très marquées par les idéologies : si certains ne voient en Noël qu’une fabrication crédule, beaucoup reconnaissent dans ce message un élan humaniste qui a montré sa créativité au cours des siècles, comme une promotion du visage humain et l’annonce d’une paix offerte à tous.
Ces regards différents sur la Nativité nous invitent à ne pas perdre de vue le fait que nous vivons dans un monde aux multiples religions et aux cultures diverses, pas toujours en harmonie.
L’espérance de Noël ne doit pas nous faire minimiser ces différences, car nous sommes minoritaires dans nos sociétés. Cela devrait nous stimuler à approfondir et fortifier notre foi, pour en témoigner sereinement autour de nous.
Nous voici aujourd’hui de nouveau à la crèche de Bethléhem. Pour nous approcher de Jésus, il nous faut côtoyer les humbles bergers, ces membres du peuple d’Israël qui ont entendu les premiers la bonne nouvelle dans la nuit de leur veille; il nous faut aussi croiser les mages, ces étranges personnages venus de loin, avec leurs convictions et leur culture païenne, mais qui ont tenu à s’incliner devant cette royauté céleste si différente des royautés terrestres.
C’est peut-être cette attitude qui nous est proposée en ce jour de Noël: être d’une part proches de la tradition biblique des bergers d’Israël, et être d’autre part capables de côtoyer avec lucidité des personnes et des groupes aux conceptions très différentes des nôtres.
« Gloire à D.ieu et shalom sur Terre à ceux que D.ieu aime ! » le chant des anges résonne comme une bénédiction, et le monde entier peut bénéficier de la Présence glorieuse, la Shekhina.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
“Gloire à Dieu ” ( oui, nous devrions le faire et le dire plus souvent)
” et Shalom sur Terre ” (oui, avec l’aide de Dieu, nous devons tous faire l’impossible pour arriver à cela
” à ceux que Dieu aime ” ( et seulement à ceux-ci ? je ne suis plus du tout d’accord, l’abbé ! Dieu nous aime TOUS. c’est ce qu’on m’a appris il y a longtemps, Dieu est AMOUR PARFAIT ET ABSOLU. Dieu est rédemption et pardon. Dieu ne peut pas faire de difference entre ses creatures ; IL nous aime TOUS.
C’est nous, les humains, qui faisons les différences. ( non ?)
Donc Shalom à nous tous, en ce jour de Noël 2012.
Le chant du “Gloria in excelsis Deo” se continue ainsi: “et in terra pax hominibus BONAE VOLUNTATIS”… ce qui se traduit par “et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté”, ce qui est différent de la traduction post-conciliaire. Ce qui répond à votre question Lise. Il n’est pas question des “hommes qu’il aime”, qui est une “traduction” réductive! Je ne puis dire pourquoi elle est venue remplacer l’ancienne, ça ne constitue pas en tout état de cause un texte d’ouverture.
Certes on peut déduire qu’il aime les hommes et que donc la paix soit sur ces hommes qu’il aime, ce qui est pour le moins alambiqué.
Sprituellement parlant et d’un point de vue strictement chrétien, Pâques est incomparable. C’est un moment de Foi intense. Noël, c’est l’émotion et la naissance. C’est le moment où l’on dit “Oui” à la Vie. Pâques est le passage vers quelque chose de plus fort, de plus intense encore, car c’est là que le Message du Christ prend tout son sens. “L’espérance de Noël ne doit pas nous faire minimiser ces différences, car nous sommes minoritaires dans nos sociétés. Cela devrait nous stimuler à approfondir et fortifier notre foi, pour en témoigner sereinement autour de nous”. Je suis à 100% d’accord avec vous. Merci d’être et de rester avec nous.
Tout-à-fait en accord : Pâques constitue la Fête, par excellence, des chrétiens : La mort de Jésus, la rédemption des péchés, la Résurrection, la Victoire de la Vie sur la mort.
Cependant, Noël garde un aspect plus “humain”, plus à ma portée.
Pâques est constamment entouré de “mystères”, en ce qui me concerne.
c’est vrai personne ne connait vraiment la date de naissance de Jésus et la date choisit corespond à queques jours prêt ou les jours commencent à rallonger , depuis le 21 décembre
nous gagnons Une minutes par jour …
Détrompez-vous, Jacqueline, les manuscrits de la Mer Morte ont fourni des données intéressantes sur les grands prêtres juifs de garde au Temple de Jérusalem, dont l’un d’entre eux, Zacharie était le cousin par alliance de la Vierge Marie.
Madame Henriette Marcquebreuq-Horowitz a pu ainsi relier ces données avec celles de l’Evangile et de l’Histoire et arriver à cette conclusion que, oui, Jésus est bien né le 25 décembre de l’an 1 de l’ère chrétienne.
MERCI, Monsieur l’Abbé, pour cette page simple dans laquelle perle à chaque ligne ce que l’on pourrait appeler l’Amour de Noël !
Merci Monsieur l’Abbé pour ce magnifique message de Nöel, si émouvant et qui rappelle aussi que Jésus était juif, et que Bethlehem est en Judée, terre juive de toute évidence !
Joyeux Noël à vous et à tous nos amis Chrétiens ! Viviane H.
Gloire à dieu qui nous demande de l’aimer et de nous aimer malgré nos différences et de nous supporter.
Mer M. l’Abbé Arbez
merci pour ce tres bel article , grace à vous la civilisation Judeo-chretienne redevient une réalité !
“il faut d’abord comprendre que, suite à la douloureuse séparation du 1er siècle entre synagogue et église, durant des générations les fils d’Israël ont subi de terribles violences de la part des chrétiens. ”
Vous plaisantez j’espère ?
C’est plutôt l’inverse !
pourriez-vous préciser?
Donc le renouveau de l’humanite, passe bien par le retour du peuple juif sur sa terre, pour la reussite du plan initial, afin que l’humanite puisse survivre.
En un mot, Israel est le seul espor d’une humanite a reussir
Ce matin, j’ai regardé les émissions religieuses, sur la “2”.
Les protestants :
J’ai découvert une petite assemblée (une centaine de personnes), réunie dans une chapelle du Chablais, en Suisse.
Une crèche vivante constituait le centre de la cérémonie.
On voyait, entre autres, une jeune femme (Marie) donnant le sein à un petit enfant.
4 chanteurs faisaient office de chorale. Ils chantaient à merveille.
Le pasteur ne faisait pas grand-chose : Après avoir lu les Saintes-Ecritures, il se mêla aux participants et dialoguaient en leur compagnie.
La cérémonie était très simple, sans fioritures. J’ai ressenti l’expression de mot “Noël” : Joie profonde, Espérance, Foi, naissance de Jésus dans le dénuement.
Le pasteur participait à la cérémonie, au même titre que les fidèles.
Suivait l’émission catholique : La messe était célébrée dans le “décorum”, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, sous la présidence de “Son Eminence, le Cardinal-Archevêque…”
Devant la “simplicité” de catholiques, j’ai éteint la télé.
Encore une fois, les catholiques étaient “à côté de la plaque” !
La nouvelle présentation des commentaires est parfaite.
Merci, M. le Webmaster.
Je vois mon “avatar”, avant de transmettre le message.
Un beau cadeau pour les lecteurs de “DREUZ.info”.
Merci, Tempête en Mer, pour votre analyse. Je partage bon nombre des réflections que vous faites. Par contre, je serais beaucoup moins sévère quant aux fastes de l’Eglise catholique. Je crois que nous en avons aussi grandement besoin. La Foi chrétienne doit montrer qu’elle existe, vit et propsère. Elle doit et se doit d’être visible. Je comprends votre amour d’une certaine simplicité. Mais ce n’est pas uniquement dans les offices en petits comités que la Foi peut continuer de rayonner de manière à atteindre le monde et être vue. Certes, nous sommes toujours dans le grand débat de l’Eglise pauvre vs. l’Eglise riche. Les deux se complètent parfaitement. Nous avons besoin des deux. Ne soyez donc pas si sévère. Comme je l’ai dit dans un autre post, je me sens aussi très proche des Protestants, plus en tout cas que des Orthodoxes, des barbus rasoirs qui portent bien leurs barbes à raser. Mais je ne renierai jamais l’Eglise catholique. Je crois que c’est le philosophe russe Alexandre Zinoviev qui disait que l’Eglise catholique était une bureaucratie corrompue, mais qu’en même temps c’était aussi l’institution la plus pure qu’il lui ait été de connaître. L’Eglise est là depuis 2000 ans. Comment voulez-vous qu’il en soit autrement?
Merci, Abbe Alain Arbez pour l`emouvant message d`amour, et merci de votre presence parmi nous, Caterin
‘Premier Testament’ ? Certes c’est une amélioration notable par rapport à ‘Ancien’ – voulant dire périmé – mais qui véhicule le sens ‘d’ ébauche’ par rapport au ‘Nouveau’ ! Pour éviter ce jugement de valeur (sous-entendu) il est très simple d’utiliser soit ‘Bible juive’, soit ‘Bible hébraïque’.
“de plus en plus d’intellectuels juifs se sont mis à lire les évangiles” … Pouvez vous SVP citer des noms ?
“Dans ce contexte, beaucoup de juifs ont pu logiquement percevoir la personne de Jésus et l’usage qu’en faisaient les chrétiens, comme la source de leurs malheurs”.
Permettez-moi, Monsieur l’Abbé, de ne pas partager votre avis.
“Les malheurs” ne provenaient pas des chrétiens, mais de la SECULARISATION des chrétiens.
Par ailleurs, “la soixantaine d’années” fait référence au “Concile Vatican2”. Concile que je considère comme hérétique. Et je ne suis pas seul à partager cette opinion, hélas.
Mes ancêtres, ainsi que les prêtres du collège et du lycée que j’ai fréquentés, ont toujours considéré que les juifs étaient nos Pères, dans la foi commune que nous partageons. Cela, bien antérieurement à “Vatican 2”.
“Vatican2” me parait superflu, au cas présent.
Ceci-dit, vos écrits sont excellents.
Une question : Quelle est votre position, par rapport à “Vatican2” ?
frtooooooooooooooo.Je ne suis pas la pour donner raison aux musulmans loin de la . Mais quand ils disent que jesus n est pas le fils de D;;ieu , ils ne disent que la verité , jesus n est pas le fils de D;;ieu , meme pour les juifs .Jesus ai un rabin et rien d autre .
Je suppose que vous avez reçu des informations confidentielles et personnelles sur le sujet.
On trouve dans la Bible hébraïque l’expression “fils de Dieu” pour nommer … tous les juifs !
Je suis étonné que ce soit un abbé qui ait écrit ce texte : Noël y est décrit par ceux qui ne le fêtent pas. Vous avez oublier le Noël de la tradition germanique, Santa Claus qui est plus paien peut être mais plus vrai. En y réfléchissant bien ce n’est pas étonnant les bigots ont toujours été hostiles à Noël.
Le texte de Monsieur l’Abbé Arbez est beau.
Il donne une autre dimension, à Noël.
Mais revenons aux sources : Noël est une fête chrétienne, strictement chrétienne.
Noël fête la naissance de Jésus.
Qui est Jésus ? Jésus est Dieu, au sein du Mystère de la Sainte-Trinité .
La Sainte-Trinité : Dieu, Jésus, le Saint-Esprit, ne formant qu’une seule et même entité.
C’est le Mystère de la Sainte-Trinité.
Dieu s’est fait “homme”: C’est Jésus-fait homme. Le Mystère de l’Incarnation.
Dieu s’est fait homme afin de mourir sur la croix, pour la rédemption de nos péchés, et ressusciter, vainqueur de la mort et du mal.
Par son incarnation, sa mort et sa resurrection, Dieu nous sauve du péché originel et nous donne la vie éternelle.
Venons-en aux fêtes :
Noël est une fête chrétienne, comme je l’ai dit.
Cette fête a été paganisée par les soldats américains qui ont amené le Père-Noël dans leurs bagages, au cours de la dernière guerre mondiale.
Auparavant, les enfants recevaient un cadeau, lors de la fête de Saint-Nicolas, le 6 décembre.
Noël, était fêté par les chrétiens, en tant que tel : Une fête chrétienne durant laquelle, seule la religion comptait.
Les chrétiens se rendaient à la messe-de-minuit, retounaient à la messe, le jour de Noël, et fêtaient ce jour en tant que tel : Une fête chrétienne, au cours de laquelle, la famille se réunissait afin de célébrer la venue de Dieu-fait-homme.
Prenez les Evangiles. Vous n’y trouverez aucune trace du Père-Noël, invention américaine.
Comme la fête de Saint-Nicolas était proche de la date de Noël, un amalgame se fit. Sous l’influence des soldats américains, on se mit à fêter Noël, comme de nos jours.
Noël est une fête chrétienne, pour les chrétiens.
Noël est une fête païenne, pour les non-chrétiens.
Maintenant, je ne suis pas clerc (clair, pour ceux qui n’ont rien compris). Demandez des explications plus précises à Monsieur l’Abbé Arbez. Ou, mieux : Lisez les Evangiles.
Oui, les Evangiles. Tout est expliqué, de façon claire (et non pas clerc) et nette.
Je vous remercie pour avoir supporté mon verbiage, ainsi que le jeu-de-mots.
Je ne vous suis pas sur ce coup-là. Que viennent faire les GIs dans la désacralisation de Noël? C’est aux Chrétiens à se prendre en charge. Santaclaus et St Nicolas font partie de cette Célébration qui est aussi une fête. Mais le gros problème est effectivement que Jésus-Christ est de plus en plus oublié. Il n’y a plus de quête de sens. Mais je ne crois pas que ce soit à cause de Santaclaus ou des Américains, ceux-ci étant bien plus religieux que les Européens. Le Révérend Père Arbez évoquait à juste titre que nous sommes minoritaires en tant que Chrétiens. Mais nous l’avons toujours été, la majorité préférant se laisser porter au gré du vent telle une girouette. Aujourd’hui, être religieux et le montrer est plus tôt mal vu ou démodé. Et donc la majorité trouve cela ringard ou vulgaire. Que la Foi revienne à la mode et vous les verrez tous se précipiter vers les églises. Mais où seront les vraies convictions? Pouvez-vous me le dire? Il n’y en aura aucune, en tout cas pas plus qu’aujourd’hui. La Foi est vivante sans ça, grâce à nous, de toute façon. Non pas que nous soyons meilleurs ou pires. Mais nous sommes les témoins de celle-ci à travers la grande Eglise catholique qui est le dépositaire du Message du Christ. Le reste, c’est de la couille de bouc.
A l’attention de Monsieur l’Abbé Arbez
Quand j’habitais dans le Nord, mon meilleur ami s’appelait “Bernard K…”, prêtre de la paroisse Notre-Dame-de-Libercourt (Pas-de-Calais).
Nanard, puisque c’est ainsi que je le nommais, était un vrai-Saint-sur-terre.
Alors que les églises environnantes étaient désertes, l’église Notre-Dame était pleine à craquer, lors de la messe du dimanche.
Or, Nanard se livra à des “faits”, jugés par l’évêque, en dehors de la droite-ligne fixée par “Vatican2”.
La punition ne se fit pas attendre : Nanard fut obligé de quitter sa chère paroisse. Paroisse dans laquelle il était tant aimé.
L’évêque d’Arras l’envoya dans une des paroisses les plus “pourries” du diocèse, à Calais.
A Calais, c’est à dire, à l’autre bout du diocèse, afin d’empêcher tout lien vis-à-vis de ses anciens paroissiens.
Quand j’écris “pourries”, c’est à dire, une paroisse peuplée de pauvres hères, sans foi ni loi, une église vide.
Nanard, déraciné, s’ennuyait à mourir.
Pour le punir davantage, l’évêque lui retira cette paroisse et le plaça à la tête d’une “pseudo-pastorale des jeunes”.
Les laïcs, investis dans cette pastorale, ne cessaient de “tirer dans les pattes” de Nanard.
Nanard sombra dans l’alcoolisme, la dépression nerveuse.
Un soir, la mélange alcool-neuroleptiques fut trop important.
Nanard fut retrouvé, mort dans son lit !
Fou de douleur, j’écrivis plusieurs lettres à l’évêque d’Arras.
L’évêque d’Arras, Mgr Jean-Paul Jaeger, m’écrivit, le 5 février 2003 :
“….j’ai été vraiment peiné et désolé de constater que de nombreux concours n’ont pas suffi à donner à Bernard la force de remonter la pente. Le mystère de la personne humaine nous échappe toujours…
Puis, le 19 mars 2003 :
“…nous nous souviendrons de ce que Bernard nous a donné de meilleur et nous nous efforcerons de faire fructifier son propre labeur…”
Quelle honte !
Alors que l’évêque fut la cause de la mort de Nanard (qui avait osé braver la ligne fixée par “vatican2”), cet évêque ne reconnu pas sa propre faute !
Depuis, je mets rarement les pieds dans une église.
Chez Notre-Dame de Libercourt, une vraie communauté existait.
Les paroissiens, stimulés par Nanard, se serraient les coudes. A la sortie de la messe, chacun racontait ses bonheurs et ses malheurs. Chacun partageait et aidait son prochain.
Dans ma nouvelle paroisse, je suis traité comme un inconnu.
Les rares fois,où je me suis rendu à la messe, personne ne m’a jamais adressé la parole. La communauté est inexistante.
Voilà, brièvement, l’un des motifs pour lequel “Vatican2” est encore en travers de ma gorge.
M.le webmaster, je n’ai pas cité le nom de Nanard. De toute manière, l’affaire est connue dans le diocèse.
En revanche, j’ai cité le nom de l’évêque qui causa la mort de Nanard, puisque cet évêque est, à mes yeux, un assassin !
J’espère que cet évêque lira ce message, jeté comme une bouteille à la mer.
Malgré tout, j’entretiens des liens vis-à-vis de moines bénédictins.
Eux seuls, se montrent aimants et compréhensifs.
“…Le Coran parle de Jésus. Mais ce Jésus-là n’est pas celui de l’évangile, c’est un prophète musulman…” Ben voyons !
“…Puisque le Coran se veut le remplacement des Ecritures juives et chrétiennes qui l’ont précédé…”
Et la marmotte… elle met tout ça dans du papier d’argent !
630 et quelques années après, les voilà qui arrivent sur leurs “pur sangs-mêlés” , sabres aux dents… Ontoncion ! c’est nous les premiers Zorros !!!!
Le plus terrible étant qu’ils le croient, toujours, 2000 ans plus tard !
Mais comment voulez-vous, mon cher Abbé, que nous répondions par l’Amour à ces sauvages prétentieux et “mauvais à tout” ?
Bien-dit, Daniele !
Vatican 2 !
Voilà la réponse !
Le père de Jean-le baptiste était un Cohen de la classe d’Abdia, selon le Talmud nous savons à quelle date cette classe officiait dans le Temple. Le déroulement des évènements permet de situer la naissance de Jean-le baptiste à Paques et par déduction d’une différence de six mois (visite de Marie à Elisabeth) on peut évaluer la naissance de Jésus vers la fete des Tabernacles
je veux dire ceci : les chrétiens des pays arabes qui fuient ces pays arabes, pour un nombre ertain
s’installent en ISREL où ils sont reçus dans de bonnes conditions et où ils peuvent LIBREMENT exercer leur
culte dans les églises ou autre, entretenus par l’Etat Israelien /
Tout ceci est normal dans un pays démocratique et tant mieux que cela soit ainsi .
Mais pourquoi ne le dites-vous pas ?
je ne suis pas pour la loi du talion oeil poiur oeil dent pour dent , mais tout de même, la FRANCE et par
là les FRANCAIS doivent ils toujours être les CAVES des musulmans – en France nous leur construisons des
mosqués dans leur poays , les chrétiens sont bannis et je ne parle pas des juifs ? ……………..
Se taire c’est jouer le jeu des musulmans et que l’on ne fasse pas des différences : MUSULMANS ET
ISLAMISTES – tous sont islamistes – le Coran ( lorsqu’on sait le lire ) n’est pas un texte de Paix il y a
même des souratres étonnantes sur les mécréans : nous sommes les mécréans .
Ils entendent conquérir le monde – certains en France sont parait il malheureux, alors pourquoi ne
rentrent ils pas dans leur pays – je pense à l’Algérie à les entendre elle est si belle ( pas la géographie,
mais la Société – M. Bouteflikaa
je veux dire ceci : les chrétiens des pays arabes qui fuient ces pays arabes, pour un nombre certain
s’installent en ISREL où ils sont reçus dans de bonnes conditions et où ils peuvent LIBREMENT exercer leur
culte dans les églises ou autre, entretenus par l’Etat Israelien /
Tout ceci est normal dans un pays démocratique et tant mieux que cela soit ainsi .
Mais pourquoi ne le dites-vous pas ?
je ne suis pas pour la loi du talion oeil poiur oeil dent pour dent , mais tout de même, la FRANCE et par
là les FRANCAIS doivent ils toujours être les CAVES des musulmans – en France nous leur construisons des
mosqués dans leur poays , les chrétiens sont bannis et je ne parle pas des juifs ? ……………..les lieux de
culte sont profanés , etc…
Se taire c’est jouer le jeu des musulmans et que l’on ne fasse pas de différences : MUSULMANS ET
ISLAMISTES – tous sont islamistes – le Coran ( lorsqu’on sait le lire ) n’est pas un texte de Paix il y a
même des sourates étonnantes sur les mécréans : nous sommes les mécréans
Ils entendent conquérir le monde – certains en France sont parait il malheureux, alors pourquoi ne
rentrent ils pas dans leur pays – je pense à l’Algérie à les entendre elle est si belle ( pas la géographie,
mais la Société – M. Bouteflika est un si bon Président : les conditions sont réunies , bon Président,
bonne société algérienne – Ils vont rentrer chez eux .
La sécurité sociale va retrouver son équilibre budgétaire . quelle chance ….
Disons à haute voix ce que nous ressentons – et je ne suis pas FRONT NATIONAL – je suis FRANCAIS
seulement – nos parents se sont battus – toutes nos familles ont été endeuillées en 14/18 – en 39/45
nos ainés se sont battus – Nous, notre génération a fait la guerre d’Algérie – et aujourd’hui je dis
que le seul combat qui mérite de s’engager est celui qui défend notre Patrie, la France – Est-ce
que dans notre pays on peut parler de ces notions sans être affilié au Front NATIONAL – Jeanne
d’ARC est l’histoire de tous Français : j’ai la naïveté de le penser et d’y croire .
Alors ne laissons pas aux partis extrémistes le privilière de soulever ces thèmes ils sont ceux de tous les
Français .
je crois ne pas connaitre toutes les paroles de la Marseillaise, mais lorsque je l’entends je fais corps avec elle – je ressens des frissons – quant à la sonnerie aux morts : j’ai toujours les larmes aux yeux et je me
souviens, que môme j’allais à la REVUE du 11 Nov embre avec mon père “Grand Invalide de guerre” et ils
étaient nombreux les rescapés de cette horrible guerre : les gazés, les estropiés, tous unis avaient larmes
aux yeux à l’écoute de la sonnefrie aux morts . Je crois que tout est dit ….Amitiés et VIVE LA FRANCE .
je veux dire ceci : les chrétiens des pays arabes qui fuient ces pays arabes, pour un nombre certain
s’installent en ISAREL où ils sont reçus dans de bonnes conditions et où ils peuvent LIBREMENT exercer leur
culte dans les églises ou autre, entretenus par l’Etat Israelien /
Tout ceci est normal dans un pays démocratique et tant mieux que cela soit ainsi .
Mais pourquoi ne le dites-vous pas ?
je ne suis pas pour la loi du talion oeil poiur oeil dent pour dent , mais tout de même, la FRANCE et par
là les FRANCAIS doivent ils toujours être les CAVES des musulmans – en France nous leur construisons des
mosqués dans leur poays , les chrétiens sont bannis et je ne parle pas des juifs ? ……………..les lieux de
culte sont profanés , etc…
Se taire c’est jouer le jeu des musulmans et que l’on ne fasse pas de différences : MUSULMANS ET
ISLAMISTES – tous sont islamistes – le Coran ( lorsqu’on sait le lire ) n’est pas un texte de Paix il y a
même des sourates étonnantes sur les mécréans : nous sommes les mécréans
Ils entendent conquérir le monde – certains en France sont parait il malheureux, alors pourquoi ne
rentrent ils pas dans leur pays – je pense à l’Algérie à les entendre elle est si belle ( pas la géographie,
mais la Société – M. Bouteflika est un si bon Président : les conditions sont réunies , bon Président,
bonne société algérienne – Ils vont rentrer chez eux .
La sécurité sociale va retrouver son équilibre budgétaire . quelle chance ….
Disons à haute voix ce que nous ressentons – et je ne suis pas FRONT NATIONAL – je suis FRANCAIS
seulement – nos parents se sont battus – toutes nos familles ont été endeuillées en 14/18 – en 39/45
nos ainés se sont battus – Nous, notre génération a fait la guerre d’Algérie – et aujourd’hui je dis
que le seul combat qui mérite de s’engager est celui qui défend notre Patrie, la France – Est-ce
que dans notre pays on peut parler de ces notions sans être affilié au Front NATIONAL – Jeanne
d’ARC est l’histoire de tous Français : j’ai la naïveté de le penser et d’y croire .
Alors ne laissons pas aux partis extrémistes le privilière de soulever ces thèmes ils sont ceux de tous les
Français .
je crois ne pas connaitre toutes les paroles de la Marseillaise, mais lorsque je l’entends je fais corps avec elle – je ressens des frissons – quant à la sonnerie aux morts : j’ai toujours les larmes aux yeux et je me
souviens, que môme j’allais à la REVUE du 11 Nov embre avec mon père “Grand Invalide de guerre” et ils
étaient nombreux les rescapés de cette horrible guerre : les gazés, les estropiés, tous unis avaient larmes
aux yeux à l’écoute de la sonnefrie aux morts . Je crois que tout est dit ….Amitiés et VIVE LA FRANCE .