L’épiphanie est-elle une histoire qui s’est réellement déroulée
Benoît XVI vient de publier un livre sur l’enfance de Jésus*. Il aborde clairement les diverses approches de la fête de l’Epiphanie. La question finale est celle-ci : l’épiphanie est-elle une histoire qui s’est réellement déroulée, ou est-ce un montage pédagogique pour livrer une méditation théologique ?
Le pape opte pour la première option, mais ne refuse pas l’expression de la seconde
Mais au final, ses arguments en faveur de l’historicité sont intéressants. Il estime que notre époque est encore trop sous l’influence d’une dévitalisation rationaliste de la Bible propre au siècle passé. Les exégètes – par attitude hypercritique envers l’Ecriture et le message chrétien dans son ensemble – ont eu tendance à renforcer l’approche symbolique, mais ils l’ont fait par option idéologique, sans que de nouvelles connaissances historiques soient venues discréditer la compréhension à base historique.
Il cite l’exégète Klaus Berger : « Il faut supposer, jusqu’à preuve du contraire, que les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs, mais qu’ils désirent raconter des faits ayant une base historique. Contester par simple suspicion l’historicité de ce récit va au-delà de la compétence d’historien ».
Essayons de retrouver l’événement inscrit au cœur du récit de l’Epiphanie, avec ces visiteurs appelés rois ou mages.
On sait que la fête de l’Epiphanie a précédé l’instauration de celle de la Nativité. Les orientaux solennisent toujours l’Epiphanie, ou visite divine. Selon l’évangile de Matthieu, des personnages énigmatiques (rois et mages ?) venus d’Orient viennent à Bethlehem rendre hommage à Jésus, parce qu’ils reconnaissent en ce petit enfant le vrai « roi des Juifs ».
L’attrait d’intellectuels païens envers le message judaïque n’est pas rare à cette époque
L’intérêt de ces étrangers pour la religion de Yahvé incarnée dans la personne de Jésus peut surprendre. Mais l’attrait d’intellectuels païens envers le message judaïque n’est pas rare à cette époque. Cette démarche anticipe un tournant historique dès lors qu’une partie du judaïsme va s’universaliser en un temps record et manifester sa foi messianique dans des communautés de toute la diaspora.
C’est le sens interactif de Noël et de l’Epiphanie, deux fêtes jumelées autour d’une révélation, d’abord à Israël, puis aux nations païennes : au cœur du monde tourmenté surgit un immense espoir non seulement pour Israël, mais aussi pour l’ensemble des peuples en quête de lumière, la nuit étant souvent le symbole du paganisme avec ses nuisances.
Selon Matthieu, les mages ne sont pas venus directement à Bethléhem, ils sont allés d’abord à Jérusalem, la ville sainte, où le « roi » Hérode, inquiet d’une concurrence, les a dirigés non sans arrière-pensées vers Bethlehem, ville royale de David.
La tradition populaire en a fait des rois, mais c’étaient sans doute des astronomes devins, des savants qui scrutaient le ciel comme un espace rempli de signes et de messages pour l’humanité ; ils symbolisent en fait la culture la plus pointue des civilisations de l’époque. C’est donc leur expérience et leur vécu qui les a conduits sur ce chemin, et grâce à leur recherche, ils rejoignent finalement les tout premiers témoins de la naissance de Jésus au milieu de son peuple, d’humbles bergers judéens associés aux louanges angéliques dans la nuit scintillante d’étoiles. Gloire à D.ieu et paix sur terre !
L’or, la myrrhe et l’encens. Trois désignations religieuses de la vocation d’Israël, et donc de Jésus qui dans le contexte en est un fils hautement représentatif, ceci pour montrer par contraste l’insignifiance des tenants officiels du Temple, les Sadducéens, qui sont les créatures des Romains idolâtres.
Plus précisément, l’or symbolise la splendeur de la dignité royale, l’encens cultuel exprime la louange au D.ieu d’Israël, et la myrrhe est un baume funéraire, signifiant surtout la conséquence mortelle de l’engagement prophétique.
Roi, prêtre, prophète, tel est le peuple d’Israël dans sa mission unique au sein d’un monde où règne l’iniquité, où le sacrifice et le dépassement de soi sont inexistants, et ou l’espérance pour l’avenir est imperceptible. Cette vocation exigeante, qui est aux antipodes d’un « privilège d’élu » est représentée par l’onction d’huile, et le messie est l’oint par excellence (christ en grec). Jésus va assumer à sa manière cette vocation de tout Israël, fils de D.ieu.
Les mages venus de l’étranger sont en quelque sorte la figure des chercheurs de vérité de toutes les cultures et de tous les temps. Ils allient quant à eux croyance et raison, sciences et révélation.
Qu’ont-ils ainsi découvert en rencontrant l’enfant-promesse à Bethléhem ? Le visage d’une espérance biblique qui ne s’impose pas par la force, mais qui s’offre à tous dans la fragilité souriante d’un petit enfant, gage de croissance et d’avenir à une époque où tout semble faire naufrage.
Isaïe avait affirmé que les nations, lasses de la violence et du manque de perspectives, se tourneraient un jour vers le D.ieu de paix ; non pas vers une religion dominatrice comme celle des panthéons, mais vers la force de l’Esprit qui rassemble pour un royaume de justice. C’est ce que Matthieu veut dire dans son récit.
On se souvient de la belle affirmation de Zakarie : « Un jour dix hommes de toute langues des nations tiendront fermement le pan du manteau d’un juif en s’exclamant : nous irons avec vous, car nous avons compris que D.ieu est avec vous ! » Zk 23
Ces mages « de toutes langues » sont l’avant-garde des peuples qui reconnaissent en Jésus l’incarnation de la Parole adressée par D.ieu à son peuple. Ceux qui veulent accueillir la sagesse de la parole biblique et qui souhaitent créer grâce à elle des relations humaines imprégnées de la puissance de ce Verbe divin.
Lorsqu’ils ouvrent leurs coffrets devant Jésus et sa mère, les mages ne recherchent pas les bonnes grâces d’un homme de pouvoir – du style Hérode – mais ils désignent, par ce geste de reconnaissance, le type de présence de D.ieu qui leur parle au coeur. Ils n’ont pas recherché D.ieu dans une toute-puissance dominatrice et menaçante, ils l’ont au contraire trouvé dans la vulnérabilité d’un enfant signe de promesses d’avenir.
Il ne s’agit pas ici de figurants pour un décor, l’enseignement est surtout théologique : on y retrouve la tradition de l’étoile messianique mentionnée au Livre des Nombres 24.17 : « Un astre issu de Jacob se lève, une puissance issue d’Israël se manifeste »…
La seule étoile susceptible d’avoir une attraction bénéfique sur nos existences, c’est l’étoile messianique de Bethlehem ! Cela évoque peut-être aussi l’idée que tous les peuples, toutes les personnes, ont dans leur ciel culturel ou idéologique propre des signes qui peuvent les mettre en chemin vers l’accomplissement de leur vie, dont la Parole de Dieu est la meilleure voie d’humanité.
Ces mages sont l’élite des nations païennes au premier siècle, c’est pourquoi ils sont assimilés aux valeurs régnantes, à des « rois ».
Avec l’Epiphanie, le temps de D.ieu devient le temps de l’humain. Alors que notre environnement culturel et spirituel est envahi aujourd’hui par des stars de toutes sortes qui nous vantent des paradis de pacotille, l’étoile de Bethléhem scintille d’une lumière régénérante et apaisante dans nos nuits trop assombries de fléaux multiples.
Jésus couché sur la paille d’une étable est le visage d’une royauté de l’Esprit et de ses vraies valeurs existentielles
Matthieu insiste pour appeler l’enfant Jésus « roi des Juifs », il souligne par là la différence fondamentale avec Hérode, le roi officiel, bien moins juif et moins royal que le fils de Marie. Car Hérode est un homme de paille qui tire artificiellement son pouvoir des Romains, tandis que Jésus couché sur la paille d’une étable est le visage d’une royauté de l’Esprit et de ses vraies valeurs existentielles.
Originellement, Epiphanie est le terme habituel que l’on utilisait dans l’antiquité lorsqu’un roi venait rendre visite à son peuple, et cette démarche s’accompagnait de festivités, d’illuminations, de banquets, de cadeaux à la foule rassemblée. Un des occupants païens les plus sanguinaires d’Israël, au 2ème s. avant notre ère, le roi syrien Antiochus auteur des massacres contrés par les Maccabîm, était même affublé du nom d’Epiphane…
Dieu vient visiter son peuple
La fête chrétienne de l’Epiphanie est en ce sens surtout une Théophanie par le terme d’épiphanie, elle reprend l’expression biblique selon laquelle « Dieu vient visiter son peuple » pour que progressent partout dans le monde la fraternité, le respect mutuel, le partage, l’équité, autour de valeurs sûres, et ceci à l’encontre des obscurantismes et des fanatismes laïques ou religieux qui nous menacent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
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A propos d’encens:
After 1,500 years, frankincense returns to the Holy Land in time for Christmas
Rappel:
Le nom de Palestina n’apparait qu’après 136 un an après la fin de Bach Kochba et d’un demi million de Judéens et la dénomination du pays en Palestina et de sa Capitale Jerusalem en Aeolia Capitolina par l’Empereur Hadrien.
Donc 136 ans avant la naissance théorique de Jésus et 103 ans après sa mort sur une croix romaine….
les rois mages et les 3etoiles !
vous savez que pour les juifs la fin du chabat
faut voir 3etoiles c`est a dire yom richon
le 1er jour de la semeine ca mrappelle
quand je fumais je cherchai la 3eme etoile
pour fumer ma clope
juste une question un peu naïve qui me tourmente depuis longtemps :
si Jésus a été crucifié par les Romains pourquoi a-t-on accusé les juifs de ce crime et pourquoi les Italiens qui sont les descendants des Romains n’ont-ils pas assumé leur geste criminel au lieu de laisser accuser quelqu’un d’autre à leur place et pourquoi le Pape ne demande-t-il pas pardon aux juifs pour tout le mal qu’ils ont subi depuis deux mille ans ?
le pape Jean Paul II a demandé pardon solennellement aux Juifs en 2000, année du jubilé, et il a appuyé des prises de position très explicites sur le sujet, ligne irréversible reprise par son successeur Benoît XVI, par exemple lors de sa visite à la synagogue en Allemagne.
Quant aux descendants des Romains, il n’y a pas que les Italiens, et il est difficile de demander à des personnes vivant aujourd’hui de s’excuser pour des crimes commis il y a des siècles par leurs ancêtres.
Sauf en France où on s’excuse de tout !
Encore un exposé détaillé et passionnant au sujet du Christ, merci.
avec l’épiphanie qui tombe le 6 janvier 2013 , la coutume de la
galette des rois qui sera à l’honneur ! et chaque boulanger aura sa collection de fèves , il en glissera une dans chaque galette à la frangipane ou aux pommes , ce qui fera monter son chiffre d’affaire !
sur chaque fête juive ou chrétienne se greffent des coutumes…
je ne suis pas chretien. mais en Hebreu berger se dit “roé”. mon berger “ro i”. cela me parait tres proche phonetiquement de “roy” soit roi en vieux français.
Superbe message.
Merci, Monsieur l’Abbé.
Les mages, les petits sont joyeux.
Hérode, le roi, le grand, est triste.
Benoit n’est pas a un mensonge pret, pour justifier, une histoire inventee, qui avait pour unique but de maintenir le pouvoir romain en pleine deconfiture.
Aujourd’hui que represente VTC 2, si ce n’est qu’une farce, a laquelle tout le monde croit comme au pere noel.
C’est comme l’histoire de France que l’on apprend a l’ecole, ce n’est pas la vraie.
qu’est-ce qui vous fait dire que Benoît XVI a envie de nous mentir?
Avez-vous de quoi argumenter que vous n’êtes pas vous-même un menteur ?
Monsieur l’abbé
comme d’habitude excellent article ; enfin je le suppose car mon intelligence limité ne m’a pas permis de tout comprendre. vrai pas vrai tout est possible alors j’en resterais au propos que jhon ford fait tenir au journaliste dans l’homme qui tua liberty valence : quand la légende est plus belle que la réalité on imprime la légende.
Version arabo”palestinienne” de Jésus, relégué au même rang des terroristes Arafat et Abbas:
« Jésus était palestinien, membre de la Sainte Trilogie avec Yasser Arafat et Mahmoud Abbas »
Publié le 27 Décembre 2012 – Par Hélène Keller-Lind
A l’occasion de Noël l’Autorité palestinienne a ressorti et amplifié l’un des thèmes favoris de sa réécriture de l’histoire faisant de Jésus « un Palestinien par excellence », membre de la « Sainte Trinité » palestinienne, composée de Jésus, Arafat et Abbas. Ce que relève l’Observatoire Palestinian Media Watch. On nage en plein délire. Ce qui n’a pourtant pas empêché l’auguste Assemblée générale des Nations unies d’accéder à la demande du Président non élu palestinien en accordant à « la Palestine » un statut d’État observateur non membre. Que ce Président s’efforce de transformer en statut de membre à part entière…
Hélène Keller-Lind
Voir sa présentation et ses autres contributions
Noël à Bethléem : une opération publicitaire et financière réussie qui apporte un démenti cinglant aux jérémiades de Mahmoud Abbas
Célébrer Noël revêt une grande importance dans le monde. Il se trouve que l’épicentre de ces célébrations est la ville de Bethléem ou la tradition veut que Jésus soit né. Jésus, un Juif de Nazareth en Galilée, dûment circoncis, dont la date de naissance n’est guère connue avec précision, pas plus que ne le sont les détails de son enfance. La date du 25 décembre a été retenue mais ne l’a pas été unanimement, pas plus que ne l’a été le lieu de naissance supposé qui aurait été Bethléem en Judée. Ceci étant cette naissance à cette date et en cet endroit sont largement célébrés par l’Église catholique, notamment.
Des célébrations à Bethléem attirent des milliers de personnes chaque année http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/12/24/009-noel-b… En 2012 le ministre du Tourisme palestinien, Rula Maayah, attendait la venue de quelque quinze mille touristes dans une ville où les hôtels étaient pleins. Ce qui est excellent à la fois pour le tourisme local et les revenus qu’il génèrent et pour l’image de « la Palestine » et est instrumentalisé pour tenter d’accréditer le mythe d’une nation arabe-palestinienne existant depuis plus de vingt siècles, une ineptie.
Ensemble de considérations qui explique que bien que les chrétiens soient discriminés en « Palestine » comme dans toute la région, ces festivités sont célébrées avec éclat et en présence du Président palestinien – dont le mandat est terminé depuis longtemps mais qui reste en place pour cause de reports multiples d’élections présidentielles… -. On notera d’ailleurs qu’alors que Bethléem une bourgade majoritairement chrétienne, passée sous administration palestinienne depuis 1995, est aujourd’hui habitée par une population musulmane.
Cet afflux de touristes dément d’ailleurs les jérémiades de Mahmoud Abbas dans son message de Noël.Il déclarait, en effet que « Bethléem est étouffée par des murs racistes… assiégée, menacée …sous occupation brutale », entre autres contrevérités http://www.crif.org/fr/tribune/bouquet-de-haine-pour-no%C3%ABl-de-la-par…. Mensonges démentis également par le fait, qu’aux dires mêmes d’une agence de presse palestinienne, « Israël avait accordé la permission de passer Noël à Bethléem à 557 chrétiens de Gaza…et, pour la première fois Israël a accordé à des chrétiens des visas à entrée multiple leur permettant de passer de Gaza et la Cisjordanie du 24 décembre au 8 janvier ». Mensonges démentis encore par le fait que la police et une équipe médicale palestiniennes veillaient à la bonne marche des célébrations en toute indépendance http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=550797
Les Palestiniens affirment sans rire : « Jésus, un Palestinien, fait partie de la Sainte Trilogie avec Yasser Arafat et Mahmoud Abbas »
Au chapitre des mensonges grossiers de l’Autorité palestinienne on trouve aussi et surtout la récupération de Jésus. Ce qui n’a rien de nouveau mais a été particulièrement amplifié cette année. L’Observatoire des Médias Palestiniens Palestinian Media Watch – PMW – a relevé, en effet, six exemples de cette falsification historique pour le seul mois de novembre. Les falsificateurs n’étant autres que le gouverneur de Ramallah, le Cheikh Muhammad Hussein, Mufti de Jérusalem et des Territoires palestiniens, un historien palestinien, Khalil Shoka ou des journalistes du quotidien officiel de l’Autorité palestinienne, Al-Hayat Al-Jadida.
Pour résumer, selon eux, « Jésus était palestinien par excellence », donc « la Palestine est le berceau de toutes les religions », « la nation palestinienne est enracinée dans cette terre depuis les Cananéens et les Jébusites »…
Le délire soigneusement construit qu’ils manifestent va jusqu’à parler de la nation palestinienne comme étant « la grande nation d’une Sainte Trinité » composée de « Jésus, un Palestinien, Yasser Arafat, qui s’est sacrifié, un Palestinien, Mahmoud Abbas, le messager de la paix sur terre, un Palestinien »…http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=8250
Comment l’Assemblée générale de l’ONU a-t-elle pu accorder le moindre crédit à ces falsificateurs ?
Devant ces manifestations grotesques d’une réécriture falsifiée et anachronique de l’histoire ancienne et actuelle, la notion de « Palestine » ou de « Palestiniens » n’étant apparue que récemment, faisant d’un Juif de la Galilée d’il y a quelque deux mille ans un Palestinien, du terroriste notoire qu’était Yasser Arafat un saint et de Mahmoud Abbas qui incite quotidiennement à la haine et la violence anti-israéliennes et antisémites un « messager de la paix sur terre » on se demande comment la majorité de l’organisme représentant les nations du monde, à savoir l’ONU, et parmi eux la France, a bien pu accorder un statut d’État observateur, même non membre, à une « Palestine » gérée par ce type d’individu.
La sinistre farce va-t-elle s’ampliifier si, comme le lui demande Mahmoud Abbas, l’ONU fait demain de « la Palestine » un État membre à part entière ?
à l’époque de Jésus, la Palestine correspond simplement à la bande de Gaza, c’est la Philistie, pays des Philistins, blonds aux yeux bleus venus de la mer Egée.
M L’abbé,
Lors de votre prochain pèlerinage, passez donc par le Kibboutz Ketura en Israël pour sentir l’encens.
http://blogs.timesofisrael.com/after-1500-years-frankincense-returns-to-the-holy-land/
Superbe article en tout cas ! Merci Mr l’abbé !