Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 janvier 2013

François Hollande a censuré les mots islam et islamistes de ses comptes rendus sur la guerre au Mali.

Le CFCM l’en a remercié, en précisant qu’il est important de ne pas mêler l’islam au terrorisme. Qu’en est-il vraiment ?

En un mot : foutaises !

Ce matin, un gros titre sur un blog malien : “La charia a disparu d’un trait du Nord du pays !”

“Les femmes et les petites filles étaient confrontées aux viols de tous genres et de manière la plus cruelle. Certaines mêmes ont perdu la vie suite à ces barbaries. Grâce aux affrontements et aux bombardements des différents camps de ces terroristes la semaine dernière, plusieurs de ces bandits armés à la barbe longue …ont disparu comme s’il n’avait jamais existé. Cette application était la loi de la charia imposée aux hommes et femmes du nord.”

Un ressortissant de Tombouctou qui a requis l’anonymat raconte son calvaire, et la précarité dans laquelle se trouvaient les populations :

Apres près d’une année de changement obligatoire de la façon habituelle de vivre, les populations des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal, vont devoir réapprendre à vivre librement.

Les bombardements des troupes françaises à Konna ont légèrement freiné les groupes armés.

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Après avoir pris le contrôle et imposé la charia dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et une partie de la région de Mopti, la vie était devenue un véritable casse-tête pour les populations.

Maintenant les jeunes peuvent fumer leur cigarette, prendre du thé dans les « grins », sans trop d’inquiétude.

Quelques semaines plutôt, ces activités faisaient partie des interdis tout comme le fait d’écouter la musique, la prise des photos dans les téléphones portables.

Aujourd’hui, les femmes commencent à se débarrasser de leur voile intégral.

Depuis l’occupation des régions au nord du pays par les groupes armés jihadistes, les populations restées sur place étaient sur le qui-vive. Les jihadistes terrorisaient les femmes, coupaient les bras.

D’aucuns subissaient des scènes de violence psychologique de tout genre notamment, des coups de fouets, lapidation, des amputations des membres supérieurs ou inférieur, et la destruction des mausolées.

Dès l’entrée de la ville, la précarité se faisait sentir. Les fouilles systématiques aux postes de contrôle par ces islamistes qui cherchaient ce qui pouvait porter atteinte à la religion.

Celui qui avait des images ou de la musique dans son téléphone devait recevoir cent coups de fouets.

Dans la ville, la police militaire veillait sur tous les comportements des habitants. Tout dialogue entre un homme et une femme d’autrui ou quelconque était condamné, sous réserve de punition prescrite par la charia.

Depuis le début de l’application de la charia à maintenant, témoigne un autre ressortissant de Gao, on pouvait compter près d’une dizaine de cas d’amputation des membres inférieurs ou supérieurs des habitants présumés voleurs. Maintenant, les populations de ces régions sont confrontées aux risques des mines anti personnelles. Pas totalement libres, les populations retrouvent tout de même le sourire.

Ansar al Din s’est associé à al Qaida et au MUJAO (Mouvement pour l’unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) pour “installer la loi islamique de la Sharia partout dans le monde”.

Mais le Le CFCM insiste, “ne pas mêler l’islam au terrorisme”, car les socialistes, même hauts placés au gouvernement, sont d’une crédulité qui frôle la niaiserie.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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