Publié par Elie Levy le 22 janvier 2013

répartition couture

Un modèle social prend naissance dans des textes fondateurs.

Puis des mutations viennent apporter ses améliorations au contrat social. Puis, enfin, une lente décadence met un terme à ce modèle social, qui se trouve vite remplacé par un autre.

C’est ainsi qu’ont disparu les civilisations égyptienne, grecque et romaine, et plus près de nous, par ses excès, le modèle communiste.

L’homme est passé de l’idolâtrie au monothéisme de la bible, de l’antiquité au siècle des lumières, et, maintenant à une civilisation dont les valeurs se résument à quelques mots : outrance de tolérance, permissivité sans limite. Nous sommes au stade de la décadence.

C’est grâce aux « avancées sociales » que notre civilisation occidentale, issue, qu’on le veuille ou non de ses racines judéo-chrétiennes, a remplacé une morale, certes contraignante, par un modèle de plus en plus permissif.

Une pensée politique que l’on appelle « progressiste » c’est-à-dire de gauche, veut, par la loi, parachever la destruction de notre société fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et casser ce que nous appelons « la cellule familiale ».

Le 29 janvier commence à l’Assemblée Nationale la discussion du projet de loi sur « le mariage pour tous » (qui n’est d’ailleurs pas pour tous ou alors je vais demander à épouser mon chat), présenté par Christiane Taubira, la Garde des sots – pardon – des Sceaux.

Ce projet veut et va bouleverser une partie importante de notre Code Civil.

L’article 144 qui stipule que « l’homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix huit ans révolus », devra être remplacé, mais par quoi ? “l’homme et le gay et la lesbienne et la femme et le transexuel et le transgenre et le transgender… ?”

Tout le Livre I du Code Civil qui s’intitule « DES PERSONNES » est remis en question.

Il faut abroger les articles portant sur le respect du corps humain, en particulier l’article 16-7 interdisant la gestation pour autrui.

Il faut modifier les articles qui traitent des actes de l’état civil, comme l’article 34, qui énonce les noms, prénoms et dates de naissance du père et de la mère.

Le Titre V sur le mariage doit être entièrement revu, en particulier les articles qui portent sur les qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage, mais presque tous les autres articles sont affectés.

Le Titre VII, sur la filiation, doit être entièrement ripoliné, ainsi que le Titre VII qui traite de la filiation adoptive.

Excusez du peu…

Un tel bouleversement échappe à la seule compétence de la représentation publique. Seule une consultation du peuple par voie de référendum pourrait légitimer un tel changement. Et que l’on ne vienne pas dire que la Constitution ne le prévoit pas. C’est faux.

L’article 11 de la Constitution stipule que « Le Président de la République, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent ». Oser dire que cela n’aura aucune incidence sur la société est une escroquerie intellectuelle. La définition du Littré de l’adjectif social est : qui concerne la société.

L’argument qui consiste à dire que cette proposition figurait dans le programme électoral de François Hollande ne tient pas non plus, car si les Français ont voté en mai dernier pour le candidat socialiste, ils n’ont certainement pas voté pour TOUT son programme électoral.

Le gouvernement le sait bien, qui refuse la sanction populaire.

Et j’approuve pleinement l’initiative prise par l’UMP et son président, Monsieur Jean-François Copé, d’organiser le jeudi 24 janvier à Paris une convention sur la famille.

On prête à Malraux que « Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas ». Certains prétendent que Malraux, qui était athée, aurait dit spirituel, et non religieux. Spirituel ou religieux, il se retournerait dans sa tombe si on lui disait que les événements n’ont rien de spirituel. Ils sont anti-spirituels. Où trouver la spiritualité dans ces changements ?

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Les projets de lois que présente le gouvernement français sur l’hypocrite « mariage pour tous » et « l’homoparentalité » au nom du progrès et de l’égalité montrent que nous avons commencé le cycle de la décadence sociale.

Ceux sont des projets décadents, et comme l’a dit G.B Shaw : « la décadence ne peut trouver d’agents que lorsqu’elle porte le masque du progrès ».

Un projet tellement permissif que ses défenseurs ne voient pas le danger qui nous menace.

Ce qu’on appelle pudiquement, mais de façon trompeuse, « le mariage pour tous » est un mariage accordé à ceux qui n’ont aucune raison de se marier.

Le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, consacré soit par l’autorité religieuse, soit par l’autorité civile, soit par les deux, dans le but d’assurer la chaîne des générations. Il existe d’autres dispositions légales pour la communauté homosexuelle. Ces dispositions légales sont suffisantes pour assurer une protection juridique aux couples homosexuels.

L’homoparentalité veut instaurer le droit, pour des couples homosexuels gay ou lesbiens mariés, de devenir « parents biologiques » des enfants qu’ils auront soit adoptés, soit conçus par procréation médicale assistée, soit par gestation pour autrui.

Pour satisfaire un groupe extrêmement minoritaire, et pour montrer combien il est progressiste, le gouvernement n’hésitera pas à bafouer le bien être et les droits des enfants.

On va s’offrir un enfant comme d’autres s’offrent une voiture.

La procréation médicale assistée va permettre à un couple de lesbiennes d’acheter du sperme, de procéder à une insémination artificielle, et d’avoir un enfant. La prochaine étape sera-elle les pubs télé et le packaging produit des marchands de sperme ?

La gestation pour autrui va plus loin encore, puisqu’elle permet à une personne de louer un utérus. Là encore, verra-t-on des pubs télé pour les nouvelles entreprises de location d’utérus – dans un esprit “progressiste” bien entendu.

L’acte thérapeutique, lorsqu’il est pratiqué par un couple normal, hétérosexuel, qui affronte des difficultés, aura été détourné, banalisé, pour devenir un acte moralement discutable, au bénéfice des homosexuels.

Le « droit à l’enfant » débouchera sur un sordide, mais juteux commerce, que la loi ne pourra ou ne voudra pas contrôler. Y a t-elle, dans sa course éreinté pour la destruction des valeurs, seulement songé ?

Etrange gouvernement qui veut empêcher les femmes de vendre leur corps, mais les encourage à louer leur utérus.

Et ces enfants de parents homosexuels voudront à leur tour un jour se marier. S’ils reproduisent le schéma dans lequel ils ont été élevés, nous allons vers l’extinction de notre race.

Monsieur Martinez, fils de Monsieur Fernandes et de Monsieur Silva, voulez-vous prendre pour époux Monsieur Jubio ?

J’en rirais si ce n’était pas dramatique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Elie Levy pour www.Dreuz.info

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