Publié par Rosaly le 26 février 2013

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La visite du Président américain va-t-elle apporter un espoir de paix au Proche Orient ?

Au programme de l’Autorité palestinienne, pour préparer dignement cette visite : Organisation de mini-intifadas afin de « détendre » l’atmosphère… et s’attirer toute la sympathie du Président américain, selon la tradition arabo-palestinienne.

En effet, les dirigeants palestiniens espèrent que les manifestations anti-américaines et divers soulèvements programmés, par leurs soins, vont effrayer Obama et le forcer à exercer encore plus de pressions sur Israël.

Comme la cause palestinienne ne semble plus faire la une de la presse internationale, ni représenter le souci majeur de l’Administration Obama, les dirigeants palestiniens recourent à la bonne vieille tactique de la victimisation, qui a déjà fait ses preuves, et organisent des mini-intifadas, afin d’attirer l’attention d’Obama sur leur situation de « pauvres opprimés » et le forcer à faire pression sur Israël, lors de sa visite en mars, pour que le gouvernement israélien cède aux exigences de l’AP.

Même si, à ce stade, l’AP ne cherche pas une confrontation générale entre les Palestiniens et les Israéliens, certains hauts dignitaires de l’AP à Ramallah pensent qu’une intifada populaire servirait les intérêts des Palestiniens, notamment à la veille de la visite d’Obama. Ces responsables espèrent que les scènes d’ affrontements quotidiens entre les soldats israéliens et les palestiniens en Cisjordanie inciteront Obama à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il accorde d’importantes concessions à l’AP.

C’est la raison pour laquelle l’AP a dernièrement encouragé ses membres à mener des mini- intifadas populaires contre Israël en trouvant à chaque fois de nouveaux prétextes pour déclencher des confrontations entre les Palestiniens et les Israéliens :

  1. Les grévistes de la faim dans les prisons israéliennes : bonne excuse pour faire descendre les Palestiniens dans la rue, afin de protester contre la « violation » des Droits de l’Homme dans les prisons israéliennes, manifester leur solidarité avec les grévistes et s’opposer aux forces israéliennes. Ces derniers jours, des douzaines de manifestants palestiniens ont été blessés lors de confrontations avec les soldats de Tsahal en de nombreux endroits de Cisjordanie.
  2. Les nouvelles colonies : autre prétexte pour justifier une manifestation générale en Cisjordanie.
  3. Les projets israéliens visant à détruire la mosquée al-Aqsa pour la remplacer par le 3ème Temple. (je ne verserai pas une larme si cette mosquée venait à disparaître, comme par miracle…)

En encourageant une intifada populaire, l’AP espère ramener la cause palestinienne en tête des priorités américaines et israéliennes.

L’AP avait exprimé ces derniers mois son inquiétude quant au manque d’intérêt des USA et d’Israël envers les Palestiniens, « dramatiquement » absents des discours d’Obama ces derniers mois et de ceux de la majorité des partis politiques israéliens, lors des dernières élections israéliennes.

Mais, aujourd’hui, grâce à la prochaine visite d’Obama en Israël, tous les yeux sont à nouveau braqués sur la région, d’où le recours traditionnel à la supercherie de la victimisation, selon un scénario bien huilé : organiser, voire encourager des heurts entre les manifestants palestiniens, Tsahal et les Israéliens de Cisjordanie.

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Même si la violence est restée, jusqu’à présent, à un faible niveau, on s’attend à une intensification dans les jours à venir. (Apparemment, la ligne a été franchie, voir : “Alerte info : premier missile tiré sur Israël depuis le cessez-le-feu de novembre” de Jean Patrick Grumberg)

L’AP entretient avec soin le terreau de la violence, dans l’espoir qu’Obama, outré par ce regain de colère de la rue palestinienne, exercera une forte pression sur le gouvernement israélien, pour qu’il accepte, sans rechigner, les conditions palestiniennes, à savoir l’arrêt total des nouvelles constructions et la libération des prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, avant toute relance du processus de paix.

Il est aussi question à Ramallah d’organiser des manifestations pendant la visite d’Obama en Cisjordanie, afin de protester contre la politique US en faveur d’Israël.

Le message de l’AP à Obama est clair : vous devez agir rapidement et forcer Israël à accepter nos revendications, avant que la situation ne devienne incontrôlable.

Reste à voir maintenant si Obama prendra conscience du fait que cette tragi-comédie à la palestinienne ne poursuit qu’un seul but : l’inciter à faire pression sur le gouvernement israélien, pour qu’il se plie aux exigences de l’AP, ou continuera-t-il à fermer les yeux sur cette “nouvelle-vieille” tactique palestinienne qui consiste à organiser une escalade de la violence dans l’espoir d’obtenir des concessions des USA et d’ Israël.

En Israël, une autre approche, non violente, mais faisant appel à la reconnaissance des liens historiques, spirituels, juridiques qui lient le peuple Juif à sa terre se fait entendre. Des citoyens israéliens demandent que l’on explique à Obama leurs droits à leur terre :

  • Lors de la visite du président Barack Obama en Israël en mars prochain, la conversation portera, encore une fois, sur les questions de sécurité. Même la traditionnelle visite à Yad Vashem, si elle a lieu, renforcera la vision de l’Etat d’Israël, comme un refuge pour les survivants de la Shoah (et non comme le droit du peuple Juif à sa terre ancestrale).
  • Ce qui manquera, c’est une discussion sur les droits des Juifs à vivre sur cette terre. Par contre, un tel discours figurera en bonne place dans toutes les conversations des Palestiniens. Ils ne craignent pas de parler de leur “passé” sur notre terre, ni de réécrire, encore moins de falsifier leur propre histoire.
  • Certes, la sécurité est importante, mais elle n’est pas tout. Il est impossible de fonder une demande de légitimité internationale sans nous référer à la Bible, à nos patriarches, à nos matriarches, à Jérusalem, au Mont du Temple et à la ville de
  • La Cité de David possède un fossé de drainage datant de l’époque d’Hérode, gravé d’une Menorah. Y figure également la cloche, ayant appartenu à la robe d’un grand prêtre du Temple.
  • La plus grande concession unilatérale jamais faite par une nation ou une religion à une autre fut de placer notre Lieu Saint, le Mont du Temple, sous le contrôle d’une autre « religion », l’islam.
  • Nos amis doivent comprendre que les liens historiques, religieux, juridiques et émotionnels qui lient le peuple Juif à Jérusalem ne sont pas moins puissants que les prétendus liens des Palestiniens. Ils doivent comprendre que nous ne sommes pas les occupants de ce pays, mais ses habitants légitimes, qu’il y a des Juifs, pour qui cette terre est sacrée, tout comme elle l’est pour les Palestiniens. Ils doivent comprendre que nous sommes liés à cette terre par des liens d’amour et de tradition.
  • Oui, nous sommes ici par le droit de la force, mais avant tout, nous sommes ici par la force de nos droits.

(Vu l’inculture flagrante d’Obama, et son admiration sans borne pour l’islam et le « holy quran », je doute qu’il comprenne ces revendications légitimes du peuple Juif et ses liens bibliques à la terre de la Bible : l’Ancien Testament étant indissociable de l’Histoire de la Terre et du Peuple d’Israël)

Et enfin, tandis que l’AP songe à organiser des manifestations anti-USA, Israël attribuera à Obama, ce Président le plus anti-israélien de l’histoire américaine, la prestigieuse « Presidential Medal of Distinction » comparable à « la Légion d’Honneur ».

Le Président Shimon Peres souhaite ainsi remercier Barack Obama pour sa contribution importante au renforcement de l’Etat d’Israël et de la sécurité de ses citoyens. ( Associated Press)

Est-ce bien mérité ? (cela ne manquera pas, en tous cas, de mettre en rage les palestiniens en particulier et le monde arabe en général, et Obama, piégé car il ne peut refuser la distinction, le sait fort bien)

Or cet « ami » d’Israël, selon Shimon Peres, a demandé à Chuck Nagel, autre « ami » d’Israël de prévoir l’envoi de troupes américaines en Cisjordanie, où elles seront rapidement victimes de la terreur du hamas, pour y maintenir la paix !!!

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour www.Dreuz.info

Traduit et adapté d’un article de Khaled Abu Toameh, journaliste arabe-israélien – Gatestone Institute, de Nadav Shragai pour Israël Hayom, et de Op-Ed: Hagel’s $160 Billion ‘West Bank’ US Troops Deathtrap, Mark Langfan, February 23, 2013 Hagel, at Obama’s bidding, plans to send troops to Judea and Samaria (the “West Bank”) where they would soon be victims of Hamas terror.

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