La version officielle de l’intervention au Mali est que « la France n’a aucun intérêt au Mali, elle est au service de la paix, elle veut éliminer les terroristes et ramener la stabilité dans la région ».
Chaque français se tourne alors vers son voisin et se demande lequel est assez nunuche pour croire ce roman à l’eau de rose.
1 – Paul Melly, chercheur sur le programme Africa du think Tank international Chatham House, écrit :
“Bien sûr, un état djihadiste au Mali renforcerait le terrorisme international. Mais en réalité, c’est une menace secondaire. Le plus grand risque, à la fois pour la région et pour l’Europe, est la dérive de la stabilité et du progrès que l’Afrique occidentale a minutieusement construit – non sans revers – au cours des deux dernières décennies.
C’est cela qui est en jeu.
La décision du président Hollande de répondre à l’appel du Président Traoré par une intervention musclée n’est pas en conflit avec son soutien déclaré aux Africains qu’ils prennent eux-mêmes en charge leurs réformes. Bien au contraire, il est la conséquence de cette attitude.
Une victoire djihadiste au Mali, et l’instabilité et les conflits que cela provoquerait, représenterait une menace pour la stabilité et la croissance économique de l’Afrique de l’Ouest dans son ensemble. La défense d’une Afrique de l’Ouest pacifique, qui se développe en toute sécurité, est d’un intérêt fondamental pour l’Europe.”
2 – Katrin Sold, experte auprès du Conseil allemand pour les relations étrangères (DGAP) :
« S’il se crée un état islamiste, la France craint que le Mali devienne un repère et un centre d’entraînement pour les terroristes islamistes” explique t-elle, mais il y a plus que le risque des attaques terroristes. “Dans le long terme, la France a intérêt à sécuriser les ressources du Sahel – particulièrement le pétrole et l’uranium, que la société française Areva exploite depuis des décennies au Niger tout proche”.
Mais il se passera beaucoup de temps avant que les ressources du Mali soient extraites, et Sold pense que les aspects sécuritaires sont la première motivation de l’implication militaire française.
3- L’expert du continent africain Delius est d’accord.
Il insiste sur le fait que lorsqu’on parle de l’engagement miliaire en Libye, de nombreux pays, à commencer par la France, y avaient des intérêts, particulièrement pour le pétrole. Au Mali, explique-t-il, c’est différent, et Paris semble suivre des objectifs très concrets.
Mais avoir envoyé des troupes au Mail est un chemin plein d’embuches pour la France. Le pays est peut-être engagé pour la défense de ses intérêts politiques et sécuritaires, mais il existe un danger fort d’être considéré comme un état néo-colonial. Cependant, la France se conforme à la demande du mandat de l’ONU de décembre 2012.
4- “Il existe un accord de défense entre le Mali et la France qui couvre exactement ce cas”, précise Alexander Stroh, un chercheur à l’institut Allemand d’étude globales. Par conséquent, la France peut être considérée comme remplissant ses obligations vis à vis du gouvernement malien en enrayant la marche des groupes rebelles vers la capitale.
5 – Pour Bruce Whitehouse, un anthropologiste qui a passé cinq ans au Mali, y compris récemment comme professeur pour le programme Fulbright de l’ambassade des Etats Unis à Bamako, la situation est plus complexe :
“Etant donné que nous ignorons ce qui se trouve exactement dans le sous-sol malien, il n’est pas possible de rejeter l’idée que les ressources naturelles ne sont pas la motivation de l’intervention étrangère.
Mais faire la guerre n’a jamais été le moyen d’accéder pour pas cher à l’or et aux autres minerais du Mali. Les gouvernements successifs du Mali, bien conscients qu’il leur manque les ressources humaines et le capital pour financer et développer eux-même ces ressources, ont signé de très généreux contrats aux compagnies minières, et ont imposé des règlementations minimalistes à leurs activités. A quoi cela sert-il de prendre le risque de cambrioler une bijouterie quand le propriétaire vous offre la marchandise presque gratuitement ?
S’agit-il alors d’un retour de manivelle de l’entraînement militaire que les américains ont fourni ? Probablement pas, car le problème du programme d’entraînement militaire américain n’est pas qu’il a servi au mauvais bord, c’est qu’il n’a pas fonctionné. Après les exercices de 2009, révélés par Wikileaks, les meilleurs éléments, l’élite de l’armée malienne ont reçu des notes très faibles, malgré la longue coopération des formateurs américains. Quel que soit “l’avantage” que cette collaboration a pu apporter, c’était la dernière chose dont les touaregs – des guerriers expérimentés au désert – avaient besoin pour vaincre les forces gouvernementales maliennes.”
En conclusion, on ne peut pas affirmer que la guerre au Mali est principalement motivée par ses ressources naturelles. Mais l’on peut dire que c’est une conséquence direct des échecs de l’état, dont la cause trouve sa source essentielle à l’intérieur du Mali lui-même. Mon expérience en tant qu’anthropologiste m’a fait douter des théories réductrices, et m’a incité à accorder plus de crédit à l’histoire, en partant du Marxisme jusqu’aux théories de dépendance en passant par la théorie de la modernisation. Le fait que ce qui se passe aujourd’hui au Mali est le résultat d’un “jeu d’influence entre puissances planétaires” pour la domination de la région ignore très largement les réalités du terrain, les réalités maliennes. C’est précisément les réalités que l’anthropologie m’a appris à évaluer.
6- Un analyste russe avance que l’opération Serval représente une tentative de recoloniser l’Afrique.
”Malgré la réception chaleureuse des français par les maliens, c’est ce qu’on lit dans la presse malienne”. Mais l’on sait que depuis le début de son mandat, le President Hollande était extrêmement réticent à intervenir dans le conflit malien, et qu’il préférait apporter une aide logistique et financière aux opérations dans l’Ouest africain. L’écroulement imminent de l’armée malienne, début janvier, après la prise de Mopti par les islamistes, a rendu cette option obsolète.
7- La théorie de “l’importance stratégique” du Mali.
Subitement, le mot “stratégique” a commencé à apparaître dans tous les journaux en référence au Mali. Quand vous voyez ce mot associé à des villes poussiéreuses comme Konna ou Diabaly, vous savez que quelque chose ne tourne pas rond. Soyons honnête : en lui-même le Mali a zéro valeur stratégique. Ross Douthat a raison d’écrire : “Le Mali n’est ni riche en pétrole, ni stratégiquement important. C’est le genre d’endroit dont on parle brièvement dans les pages intérieures des rubriques politique étrangère des journaux.
8- L’islam et le Mali.
Certains voient le Mali comme le nouveau front d’affrontement entre l’islam et l’occident. Mais plus de 9 maliens sur 10 sont musulmans, ils remercient l’intervention française, ils ne parlent que de la terreur que faisait régner les islamistes qui voulaient imposer la sharia, et ils ne veulent pas de ce projet intolérant, totalitaire que leur réservaient les groupes islamistes qui avaient pris le contrôle du nord. Essentiellement, le conflit malien n’est pas entre musulmans et non-musulmans, mais entre musulmans qui ont une vision différente de l’islam. Donc la religion n’est pas le premier sujet ni le plus important du conflit. Une des raisons pour laquelle le gouvernement français était tellement hésitant, et la raison pour laquelle il déclare lutter contre les terroristes et non pas contre les islamistes, est qu’il ne veut pas être l’objet de ceux qui veulent présenter le conflit comme “l’islam contre l’occident.
A bien y regarder, c’est pourtant les habitudes occidentales, modernes, du peuple malien certes musulman que les islamistes ont puni. Les coups de fouets étaient bien pour les femmes qui ne portaient pas le voile. Le mot haram était dans toutes les bouches, les voleurs supposés ont eu les mains coupées conformément à la sharia, la musique, les cigarettes, étaient interdits car trop proches du mode de vie occidental.
Et disons que le Mali aura détruit un mythe en montrant qu’un pays majoritairement musulman (95% de la population) peut appliquer un islam indiscutablement modéré.
9- Pour Jean-Philippe Rémy, envoyé spécial à Bamako, Le pouvoir malien a été sauvé des putschistes par les militaires français :
“Loin du nord du pays, il y a un homme que l’armée française a contribué à sauver, au moins temporairement : le président par intérim, Dioncounda Traoré. Quelques jours avant que l’armée française ne déploie des troupes au Mali, notamment à Bamako, le renversement des fragiles autorités locales qu’il dirige semblait “pratiquement programmé”, selon un proche du président. Selon la même source, des militaires auraient même envisagé d’arrêter ce dernier dans la nuit du 9 au 10 janvier, la veille de la prise de Konna par la coalition islamiste.
Dans les jours précédant le début des affrontements entre djihadistes et armée régulière, qui allaient déclencher les premières frappes aériennes françaises, Bamako était au bord du gouffre.
Les groupes politiques qui soutiennent l’ex-junte du capitaine Sanogo avaient lancé une série de manifestations en faveur de l’organisation d’une concertation nationale dont le but était de remettre en question le pouvoir de M. Traoré. Ils affirmaient aussi leur hostilité à une intervention extérieure, y compris française, au Mali, laissant le soin de reprendre le Nord à la seule armée malienne.
L’ambiance était électrique à Bamako
Tandis que les groupes armés islamistes se mettaient en ordre de bataille pour organiser leur percée vers le Sud, des manifestations hostiles étaient organisées à Bamako entraînant des violences. Des organisations politiques, un syndicat d’écoliers et d’étudiants (AEEM) avaient appelé à la grève. Dans les rues, on avait dressé des barrages, enflammé des pneus, bloqué le passage de deux ponts. L’ambiance était électrique.
La chute de Konna semblait ouvrir la voie à celle de Mopti et de la base voisine de Sévaré. Un début de réaction en chaîne qui aurait pu emporter le pouvoir civil.
“Si Mopti avait été prise, les islamistes se seraient trouvés avec un boulevard ouvert en direction de Bamako”, analyse Tiébilé Dramé, président du Parena, et pilier du FDR, une coalition hostile à l’ex-junte du capitaine Sanogo. Il conclut : “C’est le syndrome de Tessalit.”
Explication : en mars 2012, la chute de Tessalit, dans le Nord, avait marqué le début de l’effondrement militaire et psychologique du pouvoir civil malien de l’époque, à la veille d’une élection présidentielle à laquelle le président Amadou Toumani Touré (“ATT”) ne devait pas se représenter. Dans la foulée, un coup d’Etat, mené par des sous-officiers, hommes du rang et officiers subalternes, survenait dans la nuit du 21 au 22 mars 2012 alors que les soldats basés à Bamako refusaient de partir au front. “Nous n’étions plus que dix-sept à la présidence lorsque les putschistes sont arrivés”, témoigne un conseiller d’ATT présent ce soir-là.
Otages des militaires
Dans le désordre, un inconnu, le capitaine Amadou Sanogo, allait émerger.
Contraint de quitter le pouvoir sous la pression des pays de la région peu après, il continue, depuis, d’exercer une forte influence. A la mi-décembre 2012, des responsables militaires de l’entourage du capitaine avaient débarqué sans ménagement l’ex-premier ministre, Cheikh Modibo Diarra, de son poste de premier ministre, en l’arrêtant chez et en lui faisant annoncer sa démission à la télévision nationale. Certains de ses proches ont ensuite été nommés dans le gouvernement du nouveau premier ministre. “Il ne faut pas se voiler la face : le président et la transition sont les otages des militaires”, assure un conseiller du nouveau premier ministre, Diango Sissoko.
Qui commande l’armée ?
La question est complexe. Dans certaines unités, remarque une bonne source malienne, “la chaîne de commandement est entièrement perturbée, surtout depuis le putsch : ce sont les sergents qui donnent des ordres aux colonels de notre armée où les officiers supérieurs sont en nombre écrasant”.
“Lorsque le Mali est entré en possession d’une importante livraison d’armes, le matériel, notamment des blindés, a été accueilli à Bamako par le capitaine Sanogo, qui s’est installé à la tête du convoi pour le mener jusqu’au camp militaire de Kati, où se trouve sa propre “capitale”. On ignore si cet armement a fait son chemin jusqu’au front où l’armée malienne devrait être engagée à présent”, ajoute la source.
10- Pour le journaliste Kharroubi Habib, Dioncounda Traoré est un va-t-en-guerre passé sous contrôle français.
Faisant fi des conclusions des travaux de la réunion des «pays du champ» tenue début janvier à Niamey, considérant que la complexité de la crise malienne demande une approche politique en vue de sa solution, le président intérimaire malien Dioncounda Traoré joue les va-t-en-guerre en voulant manifestement d’une intervention militaire dans le nord de son pays au motif selon lui que celle-ci est inévitable car il n’y aurait rien à négocier avec les rebelles dans cette zone.
Des interlocuteurs acquis à l’idée d’un dialogue et de négociations avec Bamako excluant la partition du pays
Dioncounda Traoré a fait sa déclaration alors justement que le ministre burkinabé des Affaires étrangères venait de prendre contact au Nord-Mali avec certains des acteurs locaux de la crise malienne et des notables représentatifs de la population de cette partie du pays. Des contacts qui ont fait apparaître que les interlocuteurs de l’émissaire burkinabé sont acquis à l’idée d’un dialogue et de négociations avec les autorités de Bamako, excluant la revendication de la partition du pays. Disposition conciliante dont même le groupe islamiste armé Ansar Eddine s’est déclaré animé. Il est indubitable que la « sortie » belliqueuse du président intérimaire malien a eu pour objectif de faire capoter la médiation burkinabé.
A Paris deux mois avant l’intervention, le président malien a reçu le feu vert français
La solution politique prônée par les « pays du champ » dont l’Algérie, n’est pas de toute évidence inscrite dans l’agenda de Dioncounda Traoré. Celui-ci est rentré au pays après plus de deux mois d’un séjour parisien qu’il ne doit pas uniquement aux soins médicaux rendus nécessaires par la gravité de l’agression dont il a été victime dans le palais présidentiel à Bamako. Il ne fait aucun doute qu’il a attendu le feu vert français à son retour, lequel s’est effectué une fois que l’Elysée et le Quai d’Orsay ont finalisé à son intention leur feuille de route à suivre par les autorités maliennes pour la gestion de leur crise nationale. Dioncounda Traoré revenu au pays, la France fait le pressing pour l’option interventionniste qu’elle va remettre sur le tapis au Conseil de sécurité de l’ONU dont elle vient de prendre la présidence tournante pour un mois.
Le préalable à une intervention militaire consiste dans la réconciliation entre Bamako et les populations du nord
La diplomatie française cherche à créer l’illusion d’un consensus régional et international en faveur de cette option en arguant de la menace d’un « Sahélistan » en voie d’instauration au Nord-Mali sous la coupe de l’organisation islamo-terroriste Aqmi. Oublieuse pourtant que sans mésestimer cette menace à laquelle la politique française dans la région n’est pas étrangère, les « pays du champ » s’en tiennent à une autre démarche pour la conter. Celle de convaincre les autorités maliennes que le préalable à une intervention militaire au nord du Mali consiste dans la réconciliation entre les autorités de Bamako et les populations de cette partie du Mali et de ce fait isoler Aqmi de celles-ci. Il semble bien que Dioncounda Traoré soit sous l’influence française réfractaire au dialogue avec quiconque est en rébellion contre l’autorité du gouvernement malien. Cet état d’esprit a été celui d’AT Touré, son prédécesseur déchu, et a conduit à la crise qui a consommé la partition du pays et à la destruction de l’Etat malien.
Le fond de la crise est d’abord et avant tout politique
En refusant d’admettre que le fond de la crise est d’abord et avant tout politique nécessitant un dialogue inter-malien, Dioncounda Traoré, son sponsor français et leurs alliés liges africains font le jeu d’Aqmi, qui pourra ainsi très certainement argumenter auprès des autres groupes armés au nord du Mali que l’intervention projetée les vise sans distinction et leur prêcher l’union dans la résistance. Et si cet objectif est atteint par Aqmi, l’intervention demandée par Diaoncounda Traoré deviendra un enfer pour les troupes qui y seront engagées et dramatique pour les populations locales.
11- Pour sa part, Abdel Bari Atwan, l’un des éditorialistes les plus importants de la presse arabe, et directeur du journal al-Quds al-Arabi en langue arabe édité à Londres,
l’Algérie est le premier et peut-être le seul objectif de la guerre au Mali, convoitée par le Qatar, financier de la France, et qui souhaite porter sa domination sur toute la région. Personne ne peut croire que la France est intervenue au Mali pour éliminer le terrorisme et al Qaida, puisqu’elle est intervenue en Libye contre un dictateur qui s’était opposé à al Qaida, qu’elle a planté ses graines en Libye où le prix des Kalashnikov, dans les déserts de Libye, est tombé à moins de vingt dollars. La Syrie est l’autre exemple, qui va donner naissance à l’anarchie, et où la France soutient al Qaida et ses groupes affiliés contre al Assad.
12 – Selon Issa N’Diaye, politologe malien et professeur des Universités au Mali, c’est l’intervention à Kidal qui va obliger la France a « jeter les masques et les Maliens comprendront mieux quels sont les enjeux réels de cette crise ». Quels sont-ils ces enjeux ? La réponse au micro de Ramata Soré ci-dessous :
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Faisant la synthèse, je pense que la France a été précipitée par les évènements dans cette intervention. Aqmi n’a pas attendu que la France donne le top départ.
Mais les fonctionnaires français n’ont pas été intéressés, ni capables – ils ne sont pas formés en ce sens – d’apporter à la région une réponse autre que néo-coloniale, sans vision stratégique à moyen et long terme, et non teintée d’un indécrottable fond de racisme.
La politique française en Afrique est dominée par des hommes formés à une école de pensée imprégnée de suffisance, d’arrogance, et d’un sentiment général de supériorité que rien ne justifie, hérité d’un passé doré dont la disparition a du mal à passer.
En Afrique, la France a toujours feint d’ignorer les souffrances infligées aux peuples africains par une caste corrompue par elle et qui l’aide à servir ses intérêts. Elle n’a jamais exigé des “élites”, en contrepartie des fabuleux pots de vin qu’elle distribue, qu’ils traitent dignement leur population, qu’ils les nourrissent, qu’ils les sortent du tiers monde. La France avait, a, les moyens de pression pour que les dirigeants africains suivent quelques rudiments de la Déclaration des droits de l’homme dont la France s’auto-proclame le garant. Lorsque le neveu d’un président du Togo m’a proposé de créer avec lui des réseaux de transport modernes dans son pays, ce que j’ai refusé, les robinets étaient grands ouverts, l’argent coulait à flot, il suffisait de savoir faire “remonter”.
“L’intérêt supérieur de la nation” est le passe-partout qui cache le racisme des deux clans – les gaullistes et les gauchistes – qui noyautent le Ministère des affaires étrangères, et la France a découpé l’Afrique en lots – y compris des lots de consolation – qui ne tiennent compte ni des peuples, ni des clans, ni des rapports de dominants à dominés, ni de l’histoire, ni des rivalités ancestrales, parce qu’elle éprouve un total mépris pour ces peuples et ces clans, dont elle a besoin qu’ils soient idiots, serviles, aliénables et qu’ils lui assurent sa rente.
C’est l’un de ces imbéciles découpages que les Touaregs rejettent que la France a envoyé son armée protéger.
Ironie, le Qatar entend maintenant interdire à la France de toucher aux Touaregs, et les mêmes qui traitent les noirs africains avec dédains font des courbettes aux qataro-dollars.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
ah bon
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Après l’intervention musclée de l’armée Française au Mali , la France
pourrait elle craindre des représailles terroristes ?
Plus qu’avant.
Il est plus qu’évident, que le risque de représailles augmente a mesure que quiconque se défend contre ces islamistes fanatiques qui ne rêvent que d’une seule chose, imposer leur point de vue ,chez eux et hors de chez eux, le propre du fanatisme est d être aussi bête et plus méchant encore, donc très très dangereux !!!
Le fanatisme religieux est un fléau a abattre d’urgence, et surtout a stopper sa prolifération.
Le monde entier devrais agir comme le font les seuls Israéliens.
Dans peut de temps, le monde reconnaitras le pourquoi des actions du peuple d’Israël et regretteras de ne pas être passé a l’action plus tôt.
Eddy
Je ne l,ai pas tout lu mais je ne doute pas que la FRance ait des intérêts autres.
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” Selon Issa N’Diaye, politologe malien et professeur des Universités au Mali,….”
ce monsieur devrait se demander ce que la classe politique du Mali a fait pour le Mali.
Trop facile de taper toujours sur l’ancienne puissance coloniale. Sur le plan strictement sociététal et religieux, que serait devenu le M
Moi président les militaires Français n’interviendront pas au Mali
A regarder vite avant que ça disparaisse!!!
Maintenant c’est sûr, notre président est frappé de la maladie d’Alzheimer. La preuve en image. Ça semble sérieux !!
C’est pourtant clair…. promis, juré…
http://www.dailymotion.com/video/xwudyu_hollande-en-aucun-cas-la-france-n-interviendra-au-mali_news?start=36#.UPkr0mcWeDc
Qu’il y ait ou non des ressources dans le sous-sol malien ne change rien.
Il suffit de regarder une carte géographique pour s’apercevoir que si ces mafias dites islamistes dominent le Mali, ils n’ont que quelques km à parcourir pour dominer en quelques mois tous le Sahel : la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, le Tchad, le Darfour, etc.
Etonnant d’ailleurs que vous citiez tant d’experts et que vous oubliiez Bernard Lugan !
Maintenant pourquoi le Mali a appelé la France au secours et pas un autre pays ? Vieil échange de procédés, vieux canal datant de la colonisation… De toute façon quels pays ont encore les moyens militaires d’intervenir, à part la France ?
C’est exactement dans le même esprit que la partition d’ISRAEL a été faite en 1947 par les Anglais. Diviser pour mieux reigner, telle était la devise des Anglais, et c’est à cause d’eux que subsiste le problème aujourd’hui, puisque les Arabes ont toujours refusé cette partition (alors qu’ISRAEL l’a acceptée). Et l’€urope joue les faux-culs depuis 65 ans, en parlant de “relancer le processus de paix” alors qu’ISRAEL divisé tel qu’il l’est est invivable.
Je rappelle à toutes fins utiles qu’en 1947, c’est bien une partition entre Juifs et Arabes qui a été faite (Arabes qui étaient très peu nombreux alors, mais qui à raison de 5 à 10 enfants par famille se sont grandement multiplié), et il n’a jamais été question de diviser ISRAEL (appelé la Palestine par les Anglais – apellation donnée par les Romains il y a 2000 ans) entre Juifs et Palestiniens, mais biens entre Juifs et Arabes.
Le concept de “palestiniens” n’est apparu que dans les années 1970 avec la création de l’organisation terroriste dirigée par ARAFAT appelée OLP.
C’est formidable comme l’Histoire et la désinformation sont efficaces pour manipuler les esprits. Dans son discours de 1946, Begin, chef du Herout, affirmait que tout les territoire attribué par la SDN, par mandat aux Britaniques, en 1922, donc y compris la Transjordanie, font partie de l’Etat Juif. Ben Gourrion a accepté le plan de partage de l’ONU de Novembre 1947, “faute de mieux”. Mais tous les Squatters Arabes, y compris en Jordanie et jusqu’au désert de Syrie, n’ont aucune légitimité sur cette terre. L’Etat Juif revendiqué au Congrès de Versailles de 1919, incluait l’Est du Jourdain. Sortez-moi un mot Arabe pour désigner la Jordanie ou la Palestine!
Quant à l’OLP, c’est une pure création du KGB. Les “Palestiniens” comme Arafat ou Edward Said étaient nés au Caire. Comme c’est curieux!
De toutes façons, on ne nous demande pas notre avis ! alors fait c’qu’il veut flamby ! Que ce soit pour une bonne ou mauvaise raison, ça change rien, on passe à la caisse de toutes façons !
Belle analyse dans son ensemble.
Article 35 de la farce constitutionnelle Française actuelle: “Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’Etranger, au plus tard 3 jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote…”.
Quels “objectifs poursuivis” dans cette guerre du Mali ont été précisés par le Gouvernement devant le Parlement? Dreuz infos pourraît-il nous le dire à partir du Journal Officiel des débats Parlementaires? Le Peuple Français souverain accepteraît-il de dépenser des milliards d’euros pour “éliminer des terroristes et ramener la stabilité” à 4000km de chez-lui? Y-a-t-il eu réellement débat Parlementaire dans les 3 jours suivant le début de l’intervention? La farce constitutionnelle précise clairement “qui n’est suivi d’aucun vote”. Rien ne permet au Peuple souverain de contrôler le bien fondé de cette intervention.
Le meilleur dans tout cela est que l’article 67 de la farce constitutionnelle précise que “Le Président n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité”. Ainsi, on demande à tout citoyen d’assumer, en adulte, la responsabilité de ses choix et actions, mais si le Président entraîne la faillite du Pays et fait tuer des Français dans une guerre non fondée légitimement, il n’est pas responsable de ses choix et actions! Heureusement que je suis Juif avant d’être Français!
http://www.postedeveille.ca/2013/02/mali-face-au-manque-de-solidarite-du-monde-arabo-musulman.html
encore un article de quelqu’ un qui croit qu’ il existe un islam modéré, en oubliant que, là où il est modéré, c’ est dans des pays qui ont hérité de la France d’ une vague idée de démocratie avec séparation du politique et du religieux, chose combattue par le vrai islam.
on ferait bien de comprendre que partout dans le monde mus les djihadistes essaient de remettre en place ce qui est le vrai islam. et que les jeunes mus en France détestent l’ idée d’ un islam de France, et voudraient le vrai islam. d’ ailleurs les sites mus français dénoncent l’ intervention de la France au Mali.
http://www.postedeveille.ca/2013/01/sans-la-peine-de-mort-pour-apostasie-lislam-nexisterait-pas-aujourdhui-qaradawi.html
Ils ne sont pas à une contradiction près les fidèles d’allah. D’un côté, al Qaradawi avoue que sans la violence et la terreur, l’islam aurait disparu depuis longtemps, de l’autre des islamistes américaines font du 1er février :
« La journée mondiale du hijab pour un monde de paix … » ou la farce du jour ! (WorldHijab.com)
Je suis choquée,(:)) les islamistes utilisent l’image de la femme pour faire du prosélytisme. Les féministes devraient pousser des cris d’horreur devant cette instrumentalisation de la femme pour faire de la pub à l’islam.
La libération de la femme passe par le hijab ou comment trouver le bonheur sur terre en devenant l’esclave d’allah! Une conception du bonheur plutôt sadique!
Je me demande combien de femmes ont été tentées par cette expérience d’enfermement dans un linceul noir. Personnellement, je suis viscéralement réfractaire au hijab, à la burqa, au voile islamique, à l’islam et à ses mercenaires à la barbe hirsute, déguisés en guerriers mahométans du VIIe siècle, et ce 365 jours par an.
Quand on a vu avec quelle joie les femmes maliennes se sont empressées d’ôter leurs uniformes d’esclaves, dès que leurs villes ont été libérées des fous d’allah, cette journée du “hijab” est une insulte à toutes les femmes musulmanes obligées de vivre sous une cage en tissus, sous peine d’être fouettées, violées, voire massacrées par les machos d’allah.
Cette image édulcorée d’un islam « libérateur » pour la femme, via le port du hijab, ne masque pas la réalité de l’horreur islamique. Les islamistes, les pieux musulmans devant allah, sont en train de donner à la face du monde une image dévastatrice de leur idéologie, révélant la véritable nature de l’islam, un islam d’intolérance, de violence et de mort. Ils n’ont nullement besoin de nous pour s’autodétruire. Pour défendre et imposer leur idéologie suprémaciste, ils mentent, ils violent, ils répandent le sang.
Seuls nos dhimmis au pouvoir et certains bien-pensants, continuent à pratiquer le déni de la réalité, en nous abreuvant de discours mielleux, auxquels, ils n’y croient plus eux-mêmes.
La vérité sur l’islam sort de la bouche du mentor préféré de Frère Tarik: Al Qaradawi, ce “sage” si apprécié par l’UOIF!!!
“Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait pas aujourd’hui” (Qaradawi) (Poste de Veille)
“L’islam ne reconnaît pas la liberté de conscience (sauf la liberté des non musulmans de se convertir à l’islam).
Il affirme que sans la loi sur l’apostasie, l’islam aurait pris fin dès la mort de Mahomet, et que l’interdiction de l’apostasie est ce qui a permis à l’islam de se perpétuer jusqu’à nos jours. Il cite, à l’appui, des écrits islamiques confirmant que les apostats doivent être tués.
Autrement dit, l’islam survit par la terreur et la violence »”
http://youtu.be/tB9UdXAP82o
Quelle lucidité ce Qaradawi! Je vais finir par l’apprécier. (:))
Un autre “sage”, un mufti égyptien, dévoile avec fureur une autre « douce » facette de l’islam :
Egypte: se basant sur le verset 5 :33 du coran, tout comme al-qaïda, quand ce dernier justifie la décapitation de ses otages, (5:33-34) un leader islamiste suprémaciste appelle à tuer, à crucifier ou à amputer les mains et les pieds des manifestants anti-Morsi.
« Coran 5:33
« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »
Certains musulmans « modérés » objecteront que ce verset ne doit pas être pris hors de son contexte, qu’il ne s’appliquait qu’ au VIIe siècle, à l’époque de mahomet, lors de la guerre de 10 ans entre musulmans et non musulmans. Ce n’est apparemment pas ce que pense le mufti de Jam’a al-Islamiya, qui lit le coran en arabe et ne peut donc se fourvoyer dans l’interprétation de ce verset, dont d’application est apparemment toujours d’actualité.
« Allah nous ordonne de tuer, de crucifier ou de couper les mains et les pieds de ceux qui répandent le mal sur terre » a répété le mufti de Jama’a al-Islamiya en citant le verset du cora. « Le Président doit donner cet ordre » Quel charmant programme, tout en délicatesse selon les critères de la charia!
« Religion » d’amour, qui interdit de faire du mal, même à une mouche, nous serine-t-on à longueur de journée, comme un vieux disque rayé.
L’islam s’effondrera de lui-même, car fondé sur le mensonge, la duperie et un vide spirituel sidéral.
Ridicules sont ces politiques qui jouent sur les mots, à l’instar de l’Administration Obama, afin d’éviter toute référence à l’islam et qualifient les islamistes-jihadistes de terroristes. Or les islamistes justifient leurs « faits d’arme » sublimés par les exactions les plus atroces envers les populations envahies en se référant au coran:
«Le messager d’Allah a dit : sachez que le paradis est à l’ombre des épées! »(Bokhari : vol 4 page 73)
« Le jihad c’est la guerre sainte dans la voie d’Allah, à laquelle est consacrée toute la puissance disponible en termes de combattants et d’armement. Il lui est accordé une importance primordiale dans l’islam dont il constitue un des piliers. Par le jihad l’islam est établi, la parole d’Allah est élevée au-dessus de tout et l’islam est propagé. L’abandon du jihad mène à la destruction de l’islam, au ravalement des musulmans à un rang inférieur, à la perte de leur honneur, au vol de leur terre, leur pouvoir et leur autorité s’évanouissent. Le jihad est une tâche obligatoire pour chaque musulman. Celui qui tente de se défiler de cette obligation ou qui ne la remplit pas, meurt en hypocrite » (note de bas de page coran : 2 : 190) «
La violence islamique sert un objectif politico-religieux bien défini qui ne peut être atteint autrement que par la force et l’asservissement des êtres humains et cette doctrine de conquête est sacralisée à travers le coran et les hadiths, ce que les islamophiles s’obstinent à réfuter, par crainte de stigmatiser les musulmans dits « modérés » qui rarement manifestent leur opposition aux violences, attentats et crimes perpétrés au nom de l’islam , car se serait trahir leur foi islamique et renier ses fondements.
Les razzias arabo-musulmanes d’autrefois au cours desquelles on pillait, violait, tuait, réduisait les peuples en escalvage, avant d’imposer l’islam par la force, sont aujourd’hui remplacées par les attaques de groupes d’islamistes, aussi trafiquants de drogue et d’armes, qui volent, violent, tuent et imposent la charia par la terreur. Le jihad conquérant et barbare d’autrefois a juste été réactualisé de nos jours par l’islam politique et ce pour assurer partout la domination de l’islam, peu importe les destructions et massacres que cette tyrannie islamique inflige à l’humanité.
qui serait assez nunuche…???
18 millions de nunuches …
Si j’ai bien compris,l’intervention de la France a pour raison au minimum la sauvegarde des ses intéréts miniers présents et aussi ceux à venir plus le pétrole à exploiter.
J’ai envie de dire…et alors ?
Que pensez vous que fassent les Américains sur la zone…de L’humanitaire ?
N’importe comment,nous allons vite savoir de quoi il retourne,car pour nos militaires les choses sérieuses commencent tout juste.
Une intérrogation me taraude : nous n’avons pas d’argent..et si un deal existait entre la France et le Quatar pour exploiter en commun le sous sol malien .
Dans ce cas,avec les rigolos aux manettes,on va à la ramasse.
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Les vraies raisons, les fausses raisons, les bonnes raisons, les mauvaises raisons.
Ouais, saura-t-on un jour ?
En attendant, il n’y a qu’un façon de “causer” avec les islamistes (musulmans en tenue de combat), c’est la façon des militaires quand ils ont des ordres clairs …
Comme ceci :
http://www.liveleak.com/ll_embed?f=f213b73d647e
15 minutes d’explications claires et convaincantes.
Je crois personnellement qu’à l’écoute de certains témoignages de maliens, des personnes s’interrogent sur la ”valeur”
de la charia et donc de l’islam….
j’ai trouvé cette vidéo et vous en saurez un peu plus sur les véritables intentions de Flamby :
http://rutube.ru/video/1ec6ded80550861f0fb672a6de831fdb/
ça change la donne !
uranium, or……
Mauvaise ou bonne raison, ça vous ferait mal au cul de dire que cette intervention a profité aux populations du coin??
Franchement, je ne me suis même pas posé la question des véritables intérêt, mais je vous certifie que mon ami malien, qui avait laissé de la famille la bas, y a vu un intêret lui ! Bien sur que ça aurait pu être fait avant, et mieux, et autre part, et de façon non armée….mais vu ce qui se préparait là bas, il faut être sacrément de mauvaise fois pour ne pointer que certaines incohérences et ne pas voir le répit dont profite les populations…
Ce qu’il y a de bien avec ceux qui ne pensent que par la critique, c’est qu’il n’ont jamais rien à proposer, ou alors, à les entendre, le pire des maux aurait été mieux que d’intervenir, histoire d’être cohérent dans la démarche : on a pas aidé ces populations avant? Laissons les se faire massacrer, sinon, c’est qu’on est néocolonialiste !
Bien jouer !! Franchement!! Une tel réflexion me sidère !! Rendez vous dans 5 ans pour parler de la gestion post-mali! En attendant, moi, comme beaucoup, je ne fais pas de délit d’intention ! Prétendre tout comprendre et connaitre comme vous le faite dans votre article est autant présomptueux que fumeux ! Les critiques viendront quand il sera temps de les formuler….en attendant, je me réjouis de ces vies sauvés !
Marrant que les Allemands et les Russes aient la même reflexion , des conspiracists !
Il ne semble pas que la campagne libyenne ait profité à la France, mais plutot à l’Italie et à l’Allemagne sui déjà importaient 32% et 14% de sweet crude libiyen. Les commis voyageurs allemands ont ouvert des bureaux dans chaque ville…