Publié par Salem Ben Ammar le 16 février 2013

Democracy go to hell

Croire en l’émergence d’Etats démocratiques dans les pays vivant sous la domination absolue de l’Islam revient à croire aux contes de fée.

L’Islam, en tant qu’idéologie, instrumentalise la religion afin de « coloniser » la vie des hommes dans ses aspects personnels, sociaux, politiques et cultuels, et ne peut qu’être hostile à tout autre mode de gouvernement susceptible de donner aux gens les moyens de les détourner de son pouvoir despotique.

Né pour servir son dieu et non pour réfléchir sur le sens de son existence

L’Islam ne conçoit pas que l’homme puisse agir sur son destin politique, alors que sa mission est de répandre la parole d Allah sur terre et instaurer le modèle de l’Etat islamique tel qu’il est défini par le Coran.

Car l’islam n’est pas qu’un simple système de croyances et de pratiques cultuelles personnelles et communautaires.

Il est le cadre de vie, le mode de gouvernement, là où il n’existe pas de pouvoir autre que celui de dieu sur les hommes. Il est à la fois religion, Etat et monde. Il prohibe toute séparation entre le sacré et le profane, le séculier et le séculaire, le politique et le religieux.

Ce que dieu a ordonné et ordonnancé, l’homme n’a pas à y interférer

N’est musulman que celui qui se soumet sans discernement aux dogmes de sa foi. S’en écarter est assimilé à un sacrilège qui expose le déviant aux pires châtiments. Plus proche du bolchevisme et du nazisme que du bouddhisme ou du christianisme, il se veut le seul maître et architecte de l’environnement politique dans lequel doivent évoluer ses adeptes, réglant avec la minutie de l’horloger leur façon d’être, de concevoir, de penser et de vivre jusqu’à leur façon de s’habiller.

Les musulmans n’ont pas de prise sur leur propre vie, ni le droit d’agir et de choisir par eux-mêmes. Ils sont des pions sur le grand échiquier élaboré par dieu et dont la finalité est d’instaurer un nouvel ordre mondial dont les musulmans sont le maître.

Un musulman n’est pas en droit d’avoir des choix politiques ni d’exercer sa liberté de conscience et d’expression. Comme un majeur incapable, il doit accomplir ce que dieu lui a dicté. N’étant pas doté de volonté propre, il n’a pas à être acteur de sa vie personnelle ou politique.

Dans les sociétés islamisées, seules la loi d’essence divine a cours. Toute loi n’ayant pas ce caractère sacré est considérée comme apostasie.

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Ce mélange qui s’articule autour de l’omniscience et l’omniprésence de la parole sacrée, constitue un frein insurmontable à la démocratie, car seul Allah a le pouvoir de légiférer, en opposition totale et absolue avec notre droit positif.

Dès lors, quoi de mieux que la démocratie pour permettre d’ôter le carcan, le poids étouffant, de la religion sur la vie des hommes, et constituer une antidote à leurs maux ?

Favoriser la démocratie revient à sonner le glas de l’Islam

Mais les gardiens des dogmes de la foi lui opposent hostilité et rejet au nom de la pureté des sources de l’Islam. A leurs yeux, la démocratie, concept par essence profane, présente un grand danger pour la pérennité de l’Islam. La favoriser revient à sonner le glas de l’Islam. La démocratie est l’ennemi à abattre car elle risque de faire non seulement de l’ombre au pouvoir despotique de l’Islam, mais surtout de provoquer cette onde de choc libératrice des musulmans, les éloignant ainsi du totalitarisme de l’Islam.

La démocratie est une doctrine politique, d’essence humaine, par laquelle la souveraineté appartient à l’ensemble des citoyens (notion inconnue dans le Coran) au sein d’une organisation qui a souvent la forme d’une république (en opposition à la notion de l’Oumma). Dans un régime démocratique, les hommes sont libres de choisir leur mode de vie (interdit dans l’islam), leurs choix politiques (interdit dans l’islam où une seul loi existe), et ils ont la liberté de conscience (interdite dans l’islam).

Le coran ne reconnait pas l’égalité homme/ femme

Un Etat démocratique repose sur le principe inaliénable d’égalité des droits entre les citoyens indépendamment de leur sexe (le coran ne reconnait pas l’égalité homme/ femme), et de leurs origines indépendamment de leur foi (contrairement à l’islam).

La démocratie protège les citoyens sur des critères différents de ceux définis par le Coran ou la Charia, qui autorisent de discriminer les incroyants et de leurs réserver des châtiments. Un Athée n’a pas le droit à la vie en terre d’Islam. C’est soit la conversion, soit la mort, l’exil ou la jizya, une sorte de racket religieux afin de jouir du statut peu enviable – et à forte connotation raciste – de dhimmi. Les musulmans sont dotés des vertus de la pureté, et les non musulmans de l’infamie de l’impureté.

L’Islam ne condamne pas non plus les inégalités sociales. Dieu aurait créé les riches et les pauvres, et nul n’étant en droit d’en contester le fondement, les musulmans doivent s’y résigner. De même que l’égalité entre les hommes ne s’applique qu’aux seuls fidèles. Fonder l’égalité sur le critère de piété est comme Hitler qui basait l’égalité entre les hommes sur le critère du sang.

En conclusion, une organisation politique qui ne reconnait pas à l’homme ses libertés fondamentales, telle sa liberté de culte et de conscience inscrits dans la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme et du Citoyen de 1948 (jamais adoptée par les Etats Islamiques) est liberticide, totalitaire et théocratique.

L’illusion démocratique est un fantasme pour les rêves des femmes et des hommes qui aspirent à un monde meilleur, mais qui ont eu la malchance de vivre sous le joug du despotisme musulman.

Différencier les hommes, les catégoriser, les exclure et les ostraciser n’est pas sans rappeler le Reich nazi, et fait peser de sérieux doutes sur la nature même de l’Islam en tant que religion stricto sensu.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour www.Dreuz.info

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