Publié par Michel Garroté le 4 mars 2013

ONU-OCI

Michel Garroté, réd en chef –- Quel rapport y a-t-il entre, d’une part, « arrêter la poursuite du judaïsme en Palestine » ; et d’autre part, « alimentation et agriculture » ? Théoriquement, aucune. Sauf à l’ONU et ses filiales (UNESCO, AIEA, FAO, etc.) qui ne sont plus que des machines islamophiles et judéophobes.

Dans une lettre adressée à José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Shimon Samuels, Directeur des Relations internationales du Centre Simon-Wiesenthal, pose la question suivante : quel rapport y a-t-il entre arrêter la poursuite du judaïsme et alimentation et agriculture ? (ndmg – sans compter que même indépendamment de l’alimentation et de l’agriculture, vouloir soi-disant « arrêter la poursuite du judaïsme en Palestine » est une version contemporaine – de la l’élimination ethnique de toute présence juive – contenue dans l’idéologie nationale-socialiste).

Shimon Samuels explique qu’il a assisté à un séminaire de l’Organisation des Nations Unies sur l’aide au peuple palestinien, séminaire qui a été particulièrement marqué par l’intervention de l’ambassadeur du Maroc qui s’exprimait – au nom des représentants arabes du Conseil de Sécurité de l’ONU – comme ceci : « Nous sommes ici pour arrêter la poursuite du judaïsme en Palestine ». Il s’agit bien, insistons là-dessus, d’un séminaire de la FAO, chargée des questions alimentaires et agricoles.

La lettre de Shimon Samuels indique en substance : durant trois jours, ce festival de haine était l’hôte de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à Rome. Un séminaire qui pouvait difficilement être en accord avec l’objectif de la FAO, objectif qui est « d’améliorer l’état nutritionnel, le niveau de vie, la productivité agricole et le sort des populations rurales en général, et contribuer à la croissance de l’économie mondiale » (et non pas « d’arrêter la poursuite du judaïsme en Palestine », formule imbécile n’ayant aucun rapport avec l’alimentation…).

Shimon Samuels souligne que la plupart des démocraties – Australie, Canada, Royaume-Uni, Etats-Unis, etc. – ont décliné l’invitation d’assister à cet assaut unilatéral de propagande délégitimant Israël, un Etat souverain et membre de l’ONU. La lettre de Shimon Samuels insiste sur le fait que cette litanie d’insultes provenait de champions très contestables des droits de l’homme, tels que l’Algérie, l’Afghanistan, Cuba, la Namibie, le Venezuela, etc. A un moment, l’Algérie a simplement suggéré de supprimer Israël en tant qu’Etat (ndmg – c’est la version « soft » du « il faut rayer Israël de la carte »).

Shimon Samuels cite en exemple des participants, soi-experts invités et des ONG dévouées à la « cause palestinienne », ONG qui appellent notamment à boycotter Israël, à expulser Israël de l’OCDE et à supprimer l’accord commercial entre l’Europe et Israël. Shimon Samuels attire l’attention de la FAO sur la répercussion directe d’un tel discours sur la montée de l’antisémitisme, particulièrement en Europe.

Shimon Samuels indique que l’incongruité d’une telle réunion au siège de la FAO à Rome est imputable : au représentant russe, qui a signalé le symbolisme de cette réunion là où la FAO travaille dur pour l’Etat palestinien ; – à un professeur de droit qui a prétendu que le vrai problème, c’est l’adhésion de la « Palestine » à d’autres agences de l’ONU en tant qu’Etat à part entière ; – à un délégué arabe qui a confié que l’intention implicite de cette conférence est de poursuivre la manœuvre de l’Unesco en obtenant l’admission de la « Palestine » à la FAO lors de la réunion du Conseil en avril prochain, admission qui doit être confirmée à la conférence générale, en juin.

Shimon Samuels laisse entendre que la question du rapport entre « arrêter la poursuite du judaïsme » et « alimentation et agriculture » n’est peut-être pas la plus pertinente (ndmg – il reste courtois ; le fait est que ce pseudo-séminaire est une abjecte manipulation). En effet, ajoute-t-il, il s’agit maintenant d’une tout autre question : la FAO est-elle prête à assumer le coût de l’admission palestinienne, après le précédent de l’Unesco ?

Car une décision du Congrès américain stipule que les Etats-Unis doivent retirer à la FAO leur contribution qui représente plus de 20% du budget annuel de l’organisation (ndmg – en effet, les contribuables américains en ont assez de financer des organisations internationales qui sont, de plus en plus, à la botte de la Ligue Arabe et de l’Organisation de la Coopération Islamique ; il y a eu un précédent : de 1976 à 1980, les Etats-Unis ont interrompu leur contribution au budget de l’Organisation Internationale du Travail qui était devenue un véritable bastion de l’URSS et de l’OLP qui à l’époque avait un statut d’observateur, d’observateur terroriste devrais-je écrire, à l’OIT, notamment son siège à Genève, le BIT ; la mainmise soviétique sur l’OIT et la présence en son sein de terroristes de l’OLP avait failli coûté la vie à cette organisation internationale).

Shimon Samuels conclut son intervention en recommandant vivement au Directeur général de la FAO de protéger sa mission vitale contre la propagande, la politisation et l’agitation dont il a été le témoin lors du séminaire au siège de l’organisation à Rome.

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

SWC to UN Food and Agriculture Organisation: “What is the relationship of ‘the pursuit of Judaism’ to Food and Agriculture?”

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