Publié par Guy Millière le 6 mars 2013

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Quand je parle de l’actuel Président des Etats-Unis en traitant de sa politique intérieure, je dis Obama, en général, parce que c’est son nom. Lorsque je parle de sa politique étrangère, je peux dire Obama aussi. Lorsque je parle de ses relations au Proche-Orient, j’ai plutôt tendance à dire Barack Hussein, parce que je ne peux m’empêcher de discerner chez lui certaines sympathies.

Barack Hussein manifeste depuis son arrivée à la Maison Blanche une affection immodérée pour l’islam, version hard. Cela l’a conduit à présenter plusieurs fois comme son meilleur allié dans la région Recep Tayyip Erdogan, le Turc qui pense que le sionisme est une forme de racisme, et qui ose dire ce qu’il pense, sans la moindre honte. Cela l’a conduit aussi à inviter plusieurs dignitaires des Frères Musulmans lors de la visite qu’il a effectuée à al Azhar, au Caire pour prononcer un discours islamiquement correct : un an et demi avant que les Frères musulmans prennent le pouvoir à la faveur du renversement d’Hosni Moubarak.

Cela l’a mené à faire preuve de mansuétude vis-à-vis des djihadistes libyens qu’il a aidé à renverser Kadhafi et vis-à-vis de Mahmoud Ahmadinejad, qu’il a laissé écraser une révolte populaire dans le sang et poursuivre l’élaboration de l’arme atomique iranienne, jusqu’à ce jour.

Cela l’a très vraisemblablement incité à adopter une vision de la guerre arabe contre Israël qui a fort peu à voir avec la réalité des faits et beaucoup de proximités avec la propagande telle quelle s’élabore à Gaza ou à Ramallah.

On peut même considérer que l’existence d’Israël l’obsède à la façon dont elle obsède ceux qui voudraient voir Israël rayé de la carte du monde.

Au cours des quatre années qui viennent de s’écouler, il a accusé Israël de tous les maux existants, de toutes les fautes et de toutes les turpitudes. Il s’est montré si obséquieux avec Mahmoud Abbas que celui-ci s’est senti pousser des ailes, et Abbas a enclenché une offensive diplomatique sans précédents contre Israël, qui l’a mené à demander et obtenir la promulgation d’un « Etat palestinien » virtuel en assemblée générale des Nations Unies en novembre dernier.

J’ai dit d’emblée après sa réélection qu’il fallait attendre le pire. J’ai dit, dans un précédent article, ce qu’Obama faisait au sein des Etats-Unis et ce qu’était le sequester, et comment Obama l’utilisait. J’avais auparavant fait un tour d’horizon de ce qu’Obama projetait à l’échelle planétaire.

Dans le prochain numéro d’Israël Magazine, j’explique en détails ce qu’il faut attendre de son prochain voyage en Israël, et je dis qu’il ne vient pas faire du tourisme : ceux qui me lisent ici peuvent lire Israël magazine pour en savoir plus.

Un site d’information américain vient de publier un texte disant que selon « certaines sources israéliennes », Barack Hussein exigeait du prochain gouvernement Netanyahu l’abandon de la Judée Samarie conformément aux demandes d’Abbas aux fins de créer l’Etat palestinien voulu par Abbas, d’une manière concrète, cette fois, avec approbation des Nations Unies sans doute, et, en ce cas, aucun veto américain au Conseil de sécurité. Il était ajouté dans le texte que si le gouvernement Netanyahou ne cédait pas, Barack Hussein procéderait quand même à cette création.

J’ai dit, dans des articles publiés sur Dreuz, dans Israel magazine, pour la Metula News Agency que Barack Hussein était le pire ennemi d’Israël que la terre ait porté, et si l’information donnée par le site américain susdit est exacte, je ne serai pas surpris. J’en attends confirmation.

Si l’information est exacte, cela signifiera que Barack Hussein veut l’application du sinistrement célèbre plan de paix saoudien, pour l’essentiel de celui-ci, et l’application de l’additif Abbas au plan de paix saoudien.

Cela signifiera que Barack Hussein s’est rangé à une position d’épuration ethnique anti-juive, au côté de l’Organisation de la Conférence Islamique et de l’Europe, région du monde qui s’y connait en épuration ethnique anti-juive.

Cela signifiera qu’il vient à Jérusalem pour faire, façon don Vito Corleone ou Benito Mussolini une proposition que le gouvernement d’Israël est censé ne pas pouvoir refuser, sous peine de…

Le cas échéant, s’il est une proposition que le gouvernement d’Israël devra refuser, c’est bien celle-là.

Il serait temps que Binyamin Netanyahou dise que la Judée Samarie n’est pas négociable, que Jérusalem Est, cela n’a jamais existé, sinon au cours des dix neuf années où la Jordanie a transformé le Kotel en urinoir.

Il serait temps que Binyamin Netanyahou dise que l’épuration ethnique antijuive, après avoir été une idée européenne, est désormais une idée islamique qu’il faut laisser aux adeptes des idées islamiques.

Il serait temps que Binyamin Netanyahou dise qu’Israël est un Etat souverain, n’est pas adepte de la reddition sans condition et du suicide collectif, et sait que confier un Etat judenrein dans les « frontières de 1967 » à des lecteurs de Mein Kampf et de Sayyid Qutb serait une aussi mauvaise idée qu’avoir laissé Hitler réarmer l’Allemagne et avoir préparé la shoah.

Le gouvernement d’Israël peut dire non. Israël n’est le valet servile d’aucun gouvernement vendu à l’islam radical, fut-il le gouvernement des Etats Unis.

Je reviendrai sur les raisons pour lesquelles un Etat palestinien en Judée Samarie, quelle que soit la façon dont des esprits malades voudraient le concevoir, serait inconcevable et destructeur, particulièrement dans le contexte du Proche Orient actuel.

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Je reviendrai sur la situation dans l’Etat palestinien de Jordanie aujourd’hui, et à Gaza. Situations qui n’augurent rien de bon.

J’analyserai le voyage de Barack Hussein quand il aura lieu.

Binyamin Netanyahou peut dire ce que j’ai dit plus haut avec des mots plus diplomatiques.

Barack Hussein ne pourrait, le cas échéant, pas obtenir une majorité des deux Chambres du Congrès pour son sinistre projet, je le dis d’emblée.

Il n’est pas un dictateur comme je l’ai écrit récemment. Et il aura, même s’il le voulait, du mal à en être un.

Il ne peut déclarer la guerre à Israël et déployer l’armée américaine au service de Mahmoud Abbas.

Il ne peut faire voter des sanctions contre Israël et rompre les relations commerciales entre les Etats Unis et Israël ou l’aide militaire à Israël à lui seul.

Il n’est pas tout puissant.

Il peut, certes, diminuer les crédits accordés à Israël (il a commencé à le faire), freiner la fourniture d’armement et de pièces de rechange, armer les ennemis d’Israël comme il est en train de le faire avec l’Egypte, à qui John Kerry vient d’apporter vingt avions F16 et un chèque de 250 millions de dollars…

Il devient urgentissime en tout cas qu’Israël change de stratégie. Si le gouvernement israélien veut m’en parler au lieu de jouer à la roulette russe avec quatre ou cinq balles dans un barillet qui peut en contenir six, je suis disponible, et je ne suis pas seul : j’ai donné des noms ici déjà. Caroline Glick. Martin Sherman. J’ajoute Barry Rubin, Emmanuel Navon.

Barack Hussein passera, comme ses amis islamistes, Israël restera.

Mahmoud Abbas et les autres crapules islamiques du Proche Orient passeront. Israël vivra.

Il y a deux centaines d’Etats sur terre dirigés par toutes sortes de gens, pas toujours très fréquentables, cinquante sept Etats musulmans ou islamiques, il y a un seul Etat juif.

Il y a un seul peuple juif.

Que des Juifs de cour aux Etats Unis aient accepté de servir à Barack Hussein de crétins à jeter après usage sera analysé, avec sévérité, je pense, dans les livres d’histoire du futur.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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