Publié par Guy Millière le 15 mars 2013

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Comme ceux qui habitent Paris ont pu le constater ces derniers jours, l’atmosphère se réchauffe. Ceux qui voici un an ou deux, disaient dans des émissions télévisées que le climat de Paris serait bientôt celui du Sud de l’Espagne si des mesures drastiques destinées à limiter les émissions de dioxyde de carbone n’étaient pas prises ont vu leurs thèses entièrement validées.

En ouvrant ma fenêtre ces derniers jours, je me serais cru non pas au Sud de l’Espagne mais allez, disons, dans le Sud Marocain.

Heureusement que les spécialistes de la spécialité peuvent compter sur l’amnésie des populations : ils pourront bientôt dire avec le même aplomb le contraire de ce qu’ils disaient auparavant. Les paroles des spécialistes de la spécialité sont comme les promesses des hommes politiques à la française : elles n’engagent que ceux qui les croient.

Heureusement qu’ils ont dit à intervalles réguliers, sur un ton docte, que la météo n’est pas le climat, et qu’il ne faut donc pas se fier au temps qu’il fait. Même s’il faisait très froid partout, je suis certain qu’ils affirmeraient qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

Il n’empêche : parce que des spécialistes de la spécialité disent absolument n’importe quoi depuis des années et falsifient sans vergogne les statistiques et les données, et parce que des bureaucrates les croient, quand la météo qui n’est pas le climat montre des tempêtes de neige au mois de mars, les services de transport et de déneigement se trouvent totalement dépourvus, et un pagaille ruineuse et douloureuse pour des millions de gens s’ensuit.

Il n’empêche : parce que ces mêmes spécialistes de la spécialité travaillent en sous main pour des dogmatiques néo-communistes qui, parce qu’ils se disent « verts », raffolent du béton, des embouteillages et des piquets de métal qu’ils font planter par milliers dans toutes les villes aux fins d’y paralyser la circulation automobile, ces dogmatiques néo-communistes font bien plus que couler du béton partout, créer des embouteillages et planter des piquets de métal, ils créent des phobies, augmentent tous les coûts de transaction dans des économies déjà asthéniques, instaurent des réglementations débiles par milliers destinées à broyer la liberté d’entreprendre, la liberté d’aller et venir et la liberté de choix.

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Il n’empêche, les spécialistes de la spécialité monopolisent les médias, sont rémunérés par des instances onusiennes telle que le GIEC où la démarche, résolument anti-scientifique, consiste à les rémunérer pour qu’ils trouvent ce qu’on leur demande de trouver, qui a été posé au départ, parce qu’il s’agit de les rémunérer pour qu’ils trouvent ce qui justifiera des bureaucraties et règlements à l’échelle planétaire.

Des divulgations, dites Climategate, ont montré ces dernières années que les spécialistes de la spécialité échangeaient entre eux leurs trucs de voleurs pour falsifier éhontément les données : des divulgations n’ont pas franchi les frontières françaises, mais sont disponibles sur internet en utilisant google et en entrant le mot « climategate ». Simplement.

L’écologisme contemporain est une religion dangereuse. Il égare, mutile, gaspille, asphyxie, corrompt, crée des vulnérabilités, va à rebours de l’esprit scientifique, reconduit l’humanité vers des superstitions grotesques. C’est un anti-humanisme absolu en ce qu’il sacrifie les êtres humains à une idole qui n’existe pas : la nature pure.

Dans le monde développé, il tue assez peu pour le moment, et se contente de disséminer du désespoir, de la stérilité et de la pauvreté. Dans les pays pauvres, il tue. Ses adeptes sont des criminels. J’avais quand je présidais l’Institut Turgot, traduit et publié un livre américain de Paul Driessen, « “Peurs vertes, morts noires”* », qui expliquait tout cela en détail. Ce livre n’a pas été commenté, cela va de soi. Il est pourtant plus que jamais d’actualité.

Si je trouve le temps, je le rééditerai. Je pourrais aussi consacrer un livre à ce sujet. Mais j’ai tant de livres en retard… Et puis, serait-ce utile ? On me dira que je ne suis pas un spécialiste de la spécialité et que les spécialistes de la spécialité ont toujours raison. C’est pour cela qu’ils sont spécialistes de la spécialité, non ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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