La croix est devenue au fil du temps le symbole universel de la chrétienté. Elle reste même dans les mémoires juives l’image d’un christianisme oppresseur. Le tournant pris à Vatican II et le rapprochement qui s’est opéré n’efface pas les mauvais souvenirs, la mémoire reste sentinelle, mais il permet de voir l’actualité différemment. Aujourd’hui, la croix ne menace plus les juifs.
Quelle en est l’historique ?
SYMBOLE POSITIF
Les bras de la croix évoquent quatre directions, c’est-à-dire l’universalité du message de vie, comme les quatre bras du fleuve de la Genèse (Gn 2.10) arrosant le jardin d’Eden de la création.
SUPPLICE
Pas d’idéalisme déconnecté de l’histoire : la croix a d’abord été un terrible supplice romain ramené de Perse. Sa fonction était celle d’une mise à mort ignominieuse, telle que l’a connue Jésus, et comme lui des centaines de milliers de condamnés avant et après lui.
C’est pour cette raison qu’il a fallu autant de temps aux premières générations chrétiennes pour faire de la croix du Christ une lecture théologique. Qui donc aujourd’hui donnerait a priori une valeur positive à un gibet, à un poteau d’exécution ou à une guillotine ?
Aux premiers siècles du christianisme, la croix n’est donc pas le symbole de reconnaissance des croyants à Jésus. Dans les catacombes de Rome, aux 1er et 2ème siècles, les représentations les plus fréquentes du mystère du salut en Jésus Christ sont des figures moins macabres que la croix des condamnés à mort.
On trouve surtout, sur les murs et les sarcophages, des peintures du bon berger, de la multiplication des pains et de la pêche miraculeuse. Mais pas de Christ en croix !
Le poisson est un code fréquent de reconnaissance entre chrétiens persécutés : ichtys en grec, sigle dont les lettres renvoient à Jésus sauveur.
PREMIERES REPRESENTATIONS
Il y a d’abord l’épisode du tav, cette lettre hébraïque avait la forme d’un x ou d’une + dans l’alphabet ancien. C’était le T de torah, que l’on pouvait esquisser sur le front d’un croyant comme une bénédiction. Les premiers disciples de Jésus ont fait spontanément le lien entre le tav de la torah et la croix du crucifié relevé d’entre les morts.
Puis les pères de l’Eglise ont vu dans la croix l’allégorie de l’arbre de vie biblique. La première représentation de la croix apparaît à Rome au 5ème siècle, sculptée sur la porte de bois de l’église Sainte Sabine afin d’évoquer l’historicité de la crucifixion.
Il faut attendre le 8ème siècle pour que la croix prenne une place de plus en plus significative. C’est alors que s’élabore autour d’elle une piété populaire dont les risques de dérapage, comme par rapport à toute image fabriquée, sont bien réels.
Face à ce danger dans la vénération de la croix, des résistances se manifestent : en 823, un évêque catholique, Claude, fait détruire les croix des églises de Turin, estimant qu’il y a là un symbole de mort et non de vie. A la même époque, à Byzance, des chrétiens dissidents jugent malsain le développement du culte de la croix et ils s’en prennent également à ses représentations invasives. Mais leurs intentions ne sont pas toujours claires car le docétisme qui les influence prétend que Jésus n’a pas connu la croix, un être aussi parfait ne pouvant rejoindre de la sorte la condition des damnés de la terre ! (On retrouve des traces de ce refus gnostique de la crucifixion dans le Coran, inspiré de traditions marginales hétérodoxes).
REALISME DE LA MORT DE JESUS
La croix montrant un Christ souffrant veut sans doute assumer le réalisme du salut par l’amour donné jusqu’au bout. L’Occident va ainsi insister sur le drame du Vendredi-saint. C’est pourquoi apparaît sur la croix l’inscription mentionnée dans l’évangile « INRI », Jésus roi des Juifs, signe de l’inculpation romaine correspondant au « crimen lesae majestatis » (crime de lèse-majesté) envers le pouvoir politique occupant.
On représente le Christ mort en croix, la tête entourée d’une couronne d’épines. Au début du moyen-âge, sous l’influence byzantine, les christs en croix ont encore le visage paisible irradié de lumière et les yeux ouverts. On retrouve ce style d’icône lumineuse dans le célèbre crucifix de François d’Assise. En revanche, à la Renaissance, on dramatise la croix et on représente des christs morts, yeux fermés, la tête inclinée après le dernier soupir.
Au 18ème siècle, la tendance à privilégier cette expression de la souffrance s’amplifie encore dans la piété populaire. Comme si ces croix tragiques offraient aux malheureux et aux opprimés de toutes sortes une véritable identification avec Jésus agonisant sous les tortures et expiant tous les péchés du monde.
DIVERSITE
Après la révolution culturelle qui a suivi la Réformation au 16ème siècle, la croix reste présente dans les temples protestants. Mais elle ne porte pas le crucifié.
La croix nue se veut d’abord expression d’une fidélité dans le refus de toute représentation humaine. Mais l’accent est également mis sur la résurrection du Christ présent à la droite du Père, et qui par le fait n’est donc plus visible en tant que cadavre cloué sur le bois du supplice.
Ce qui compte finalement, c’est que ce symbole de foi judéo-chrétienne qu’est la croix reste un humble signe, et non un symbole triomphaliste ou hégémonique. La croix doit rester un symbole de médiation pascale qui nous renvoie à la fois à l’histoire réelle d’il y a 2000 ans et à la joie éternelle du Royaume du Dieu de la Bible.
Le coran parle de la croix comme supplice d’infamie. Mais il nie catégoriquement la crucifixion de Jésus, reprenant les positions hérétiques de certains groupes dissidents pour lesquels un « prophète de Dieu » comme Jésus ne peut connaître une telle fin ignominieuse, exactement à l’inverse de ce qu’évoque la prophétie d’Isaïe et à l’opposé de la théologie johannique, pour laquelle la croix est le trône de gloire du Fils porte-parole de l’Amour divin du Père.
Cependant, dans la sourate 37 « La table est servie » au verset 33, il est question de crucifixion infligée aux chrétiens, rejetés par Allah :
« La récompense de ceux qui combattent Allah et son messager et qui s’efforcent de semer la corruption sur terre, c’est qu’ils soient tués ou crucifiés ! Ou que soient coupées leur main et leur jambe opposée… »
Au cours des siècles d’invasions islamiques, les musulmans ont utilisé ce supplice contre leurs prisonniers chrétiens. En Indonésie, à notre époque, des chrétiens sont régulièrement assassinés de cette manière par des islamistes : ils se retrouvent cloués sur des croix où on les laisse agoniser dans d’atroces souffrances en se moquant d’eux et de leur « impiété ». La passion continue.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Loin de moi l’idée de polémiquer, mais pour moi la représentation de Dieu je la vois grâce au symbole ” + ” de mon clavier d’ordinateur, lorsque mes yeux s’arrêtent dessus. L’alliance de ce qui m’a été enseigné, de ce qui m’a ouvert l’esprit sur la foi, avec la compréhension de l’univers par la connaissance.
polémiquer, du grec “polemos” la guerre…oui la croix est aussi le rappel de la guerre contre les juifs menée par l’Empire romain, mais aussi du combat assumé par Jésus contre les racines du mal!
a monsieur l’abbé que j’admire pour son travail.depuis plus de1000 ans,vous nous avez persécuter.vous avez assassiner mon père.après drancy la déportation,et moi l’étoile jaune et les insultes a l’école même par les profs,sa ne s’oublie pas ;et je veux que nous soyons frère,et que le passé reste dans l’histoire —–merci monsieur l’abbé,je vous aimes beaucoup
Polemos, il est le père de toute chose ! Eros et Thanatos, aussi, mais le mal et le bien ne doivent-ils pas s’équilibrer… Ces deux tenseurs indispensables et indissociables qui oscillent en permanence et en l’homme et en l’Univers…. La vie.. mais si tu veux vivre ne dois tu pas non plus préparer la guerre ? Et si tu te bas, ne dois-tu pas non plus préparer la paix… Traiter alors ton ennemi de manière à ce qu’après le conflit le dialogue puisse s’engager… Le Grand Périclés le préconisait déjà.. Il y a des conflits ou la paix, l’ombre de la paix n’est même pas envisagé, car seule la destruction de l’autre compte !
Barvo l’abbé, excellent comme toujours.
La rencontre de l’amour horizontal (du prochain) avec l’amour vertical (divin) , c’est aussi le sens de la croix, source de la foi vivante qui amène à aimer ainsi en vérité.
Joyeuses et saintes fête de Pâques!
Ce Verset 33 de la sourate 37 du Coran le dépeint à lui le seul comme le bréviaire de la tyrannie sanguinaire.
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/29/97001-20130329FILWWW00733-papel-amitie-de-nos-freres-musulmans.php
Le pape fait des courbettes aux muzz !!! Je le savais ! il ne fallait rien attendre de ce bisounours, voici la preuve !!
c’est de la rhétorique diplomatique sans conséquences.
si le Dalaï Lama avait été là, ce serait le même discours.
il faut attendre de voir ce qu’il dit sur le sujet dans un document officiel.
mais il a quand même dit – en citant les musulmans – qu’ “il faut répondre au mal par le bien”, intéressant, non?
http://www.postedeveille.ca/2012/02/interview-magdi-cristiano-allam.html
C’est lui qui est dans le vrai, la chrétienté manque cruellement de fermeté envers l’islam qui de toute façon n’est pas une religion mais une idéologie hégémonique, totalitaire et mortifère que 90 % de muzz soutiennent de près ou de loin, ne serait-ce que par solidarité musulmane.
J’ai été éduquée chrétiennement, mais je ne suis plus capable de tendre la joue gauche, never, no way. L’homme que j’aimais, militaire anglo-saxon, a été tué au combat par des terroristes muzz, alors et sans vouloir choquer les lecteurs de Dreuz, je suis incapable de compassion envers les musulmans, à de rares exceptions que les doigts de mes 2 mains suffisent à compter, quelques uns que j’ai pu connaître et de rares collègues de travail.
Par contre, je suis d’accord sur la symbolique positive de la croix. J’ajouterais que j’aime la croix quand ses 4 axes sont d’égale longueur et à mes yeux plus rayonnante et solaire, plus que celle qui garde cette allure de gibet, mais c’est mon avis perso, qui n’engage que moi.
c’est ce que fait Israël qui envoie des tonnes d’aides humanitaires alors que les palos balancent des kassams et des roquettes sur Ashdod Askelon et les villes qui bordent gaza !!
rendre le bien pour le mal ! ça ne les empêchent de continuer !
Je vous souhaite Joyeuse Pâque Mr l’ abbé Arbez
Parce que pendant que certains ont de la compassion d’autres n’ont que de la destruction dans le coeur
Evidemment, il fallait s’en douter :
Bien que jésuite, le pape se doit de suivre le “diktat” du concile vatican 2.
Pas de polémique en ce jour.
Un simple clin d’oeil à nos frères juifs :
“Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre”.( Saint Matthieu 12 40 ).
Je souhaite de joyeuses fêtes de Pâques à toute l’équipe “DREUZinfo”, en ayant une pensée toute particulière pour l’Abbé, dont le boulot n’est pas simple.
Acharya S (http://truthbeknown.com) explique la croix inspirée des 4 directions éclairées par le soleil. On retrouve ce symbole un peu partout sur la terre et naturellement, il existait avant l’époque du christianisme.
D’autant que les Romains l’ont eux-mêmes importée en Israël pour faire la “pax romana”.
La croix symbole de punition ultime infligée aux rebelles et aux traîtres pour les romains, et symbole de malédiction pour les juifs.
Mais celle de Golgotha restera la plus célèbre parceque la plus injuste
et infligée au plus innocent des innocents! Mais la résurrection l’a vaincue. Alleluia.
Horus on the Cross?
http://www.booktalk.org/post95185.html#p95185
« La récompense de ceux qui combattent Allah et son messager et qui s’efforcent de semer la corruption sur terre, c’est qu’ils soient tués ou crucifiés ! Ou que soient coupées leur main et leur jambe opposée… »
Si c’est “la religion d’amour” qui le dit…
Nous pouvons témoigner de ces crucifixions car elles ont existé, il y a à peine 50 ans, en France !
Les musulmans tuaient les chrétiens en coupant leurs mains, leurs pieds, en inversant les membres (ils comprenaient mal le message du coran !), lorsqu’ils “reconstituaient” les cadavres de leurs victimes, pour que ceux qui les retrouvaient, subissent eux aussi cette horreur, ce calvaire.
Ils pouvaient difficilement crucifier les adultes mais ils le faisaient des corps des jeunes enfants. Ils ne prenaient pas la peine de fabriquer “une croix”, ils les clouaient, les bras en croix, sur n’importe quel support.
Il est difficile de pardonner. Parce qu’il est difficile d’oublier. J’aimerais avoir cette foi qui permet de pardonner. Aussi, lorsque j’entends notre nouveau Pape dire “qu’il faut [leur] rendre le bien pour le mal”, j’ai des difficultés à le comprendre.
Suis-je condamnable si je pense qu’il est fou ou déconnecté de la réalité ?
Avez vous regardé l’excellent téléfilm hier soir sur arte “Le métis de D.ieu” qui retrace le parcours du Cardinal Lustiger (paix à son âme)…..je vais peut être passer pour une ignare mais je ne connaissais pas cet épisode de l’époque du Pape Jean Paul II, la Croix, le couvent des carmélites imposé dans le plus grand cimetière juif du monde, Auschwitz et la hargne des polonais….et le combat qu’a mené le Cardinal Lustiger pour que justice soit faîte…..film très émouvant !!!
et suite à l’action des cardinaux Lustiger et Decourtray qui se sont retrouvés à Genève pour préparer leur intervention – j’en suis témoin! – le pape polonais Karol Wojtyla a donné tort au primat de Pologne Glemp qui ne voulait pas respecter l’engagement pris de dégager le carmel et la croix du camp d’Auschwitz…
Non, Kathleen, je n’ai pas eu l’occasion de regarder ce téléfilm. Je vais essayer de le “récupérer” dans les replay.
Merci pour ce rappel historique et instructif (pour moi)
Aujourd’hui la croix a une double signification, tout dépend des yeux qui la regardent, avec respect, elle est en effet devenue un symbole de vie et un rappel des paroles et de la vie du Christ pour les chrétiens et de mort car méme de nos jours elle sert encore à supplicier les chrétiens en terre islamique et mème dans certains endroits dits sensibles on ose plus en porter mème une petite en pendentif sous peine de risque d’agression ou au minimum d’injures, mais la religion c’est privé et elle est présente dans beaucoup de maisons.
Bonjour et merci pour cet exposé.
Mais je cherche dans le Coran le verset 33 de la sourate 37, et je lis : “C’est ainsi qu’impies et démons seront tous, ce jour-là, associés dans le tourment et la douleur.”. Ceci dans “Le Coran, Nouvelle traduction française du sens de ses versets”, Edition Tawhid 2006.
Pouvez-vous indiquer la version de traduction du Coran qui est votre source ? Merci par avance. Cordialement.
rectification: en fait, dans la traduction Blachère, c’est la sourate 5, v. 33-37,
Al maida, la table servie.
Rendre aux musulmans le bien pour le mal??? Vous plaisantez? Deux mille ans de persecutions avec en point d’orgue la shoa pour en arriver la? Vous n’avez encore rien compris? Avec tout le respect pour les efforts bienveillants de l’abbe Arbel pour expliquer et justifier …Ou allez vous? La croix n’est pour moi qu’un instrument de torture.
Un peu comme “aime ton prochain comme toi même” ôté de son contexte qui ne signifie alors plus rien…
Merci pour cette lecture de l’histoire de la foi chrétienne rattachée à la foi juive …..
Un des symboles qui est pour nous chrétiens le plus fort, c’est Jésus agneau pascal, qui prend la place de l’Agneau pascal sacrifié dans la nuit de la sortie d’Égypte …
Comme le sang de l’Agneau avait protégé les hébreux de l’ange de l’éternel qui venait juger le peuple de pharaon …Jésus offrant sa vie, nous couvre de son sang pour nous protéger par le pardon de nos fautes du jugement divin, nous chrétien qui devons la vie à un Juif, mort par amour pour nous qui ne méritons rien.
En ce jour du souvenir, je veux me rappeler et rappeler autour de moi que le Salut vient des Juifs … et que c’est D.ieu qui la décidé ainsi, car nous sommes le peuple racheté pour être adopté et greffé au milieu de l’olivier franc, sans lequel notre foi n’a pas de sens historique et spirituelle.
Comme le précise la parole de D.ieu, nous chrétiens des nations nous plions le genou devant un juif, de qui nous vient la liberté de la foi et le salut accordé seulement par grâce.
Aussi permettez- moi de vous bénir de toutes sortes de bénédictions au nom de l’Eternel, car grâce à vous, nous avons pu découvrir le vrai visage de D.ieu.
D.ieu d’Abraham, père de la foi.
D.ieu d’Isaac, enfant de la promesse d’une vie meilleure pour un peuple mis à part.
D.ieu de Jacob, le gouvernement de Dieu révélé pour lever une nation sainte et porteuse de la lumière et de la vie.
D.ieu de Jésus Yeshoua, qui a osé ouvrir la porte aux païens pour nous permettre d’entrer dans votre héritage, dans votre alliance par l’adoption …
Soyez donc richement béni en retour, gardé de tous mal et de tous dangers par notre Seigneur ….
Ce matin en ouvrant les yeux c’est vers vous que mon coeur c’est tourné pour plaider en votre faveur pour qu’il vous garde de tout danger dans ces temps d’extrêmes combats contre la vérité.
La croix est l'”outils” qui a servi a tuer le Christ. Si votre mère était assassinée à coups de marteau, porteriez-vous une croix autour du coup en souvenir d’elle?
C’est justement ce “christ souffrant” voulant expier des fautes… C’est sûrement ça qui semble déplacé au sein d’un message qui se veut d’amour… Et qui culpabilise. Une sorte d’injonction paradoxale, faut-il alors qu’il y ait souffrance pour que l’amour advienne, celui ci est illusion car que signifie l’amour ? La croix est lourde, elle représente peut-être aussi le poids ? Le fardeau ? Et qui doit se charger ou se décharger de ce fardeau qui au final n’appartient à personne ?
Monsieur l’abbé (en écrivant ce mot, je réalise qu’il vient de l’hébreu): avec tout le respect que j’ai pour vous et les Chrétiens en général; je vous avoue que lorsque je vois un crucifix, je me dis “pourquoi faut-il que ce soit un Juif qui agonise éternellement pour que les hommes soient lavés de leurs pêchés?”. C’est ce qui me met mal à l’aise en tant que Juif. Malaise accentué par le constat que les Chrétiens ne semblent pas particulièrement mobilisés par les crucifixions de Gentils qui ont lieu de nos jours dans les terres d’Islam.
http://www.europe-israel.org/2012/12/noel-et-christianophobie-les-chretiens-persecutes-dans-le-monde-entre-indifference-et-complicite/
Les Juifs ont-ils eu un communiqué de l’Elysée pour la fête de Pessah ? Non. Les chrétiens ont-ils eu un communiqué de l’Elysée pour Pâques ? Non plus. Par contre, quand c’était la fin du ramadan…
votre texte est super et un ami aurait était intéréssé de l’ avoir mais il n’a pas d’ ordinateur et j’ai voulu lui imprimer mais impossible de l’avoir entièrement comment pourrais je l’avoir ? merci