Publié par Albert Bertold le 2 avril 2013

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Manuel Valls arrête les voyous, Taubira les relâche. C’est un peu ainsi que l’on pourrait résumer la névrose hystérique des personnalités multiples du gouvernement socialiste, qui sur le terrain tourne souvent au cauchemar… pas pour eux bien entendu, isolés des réalités dans leurs ministères.

« La justice nous demande de plus en plus de prouver » explique Gil Andreau, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Gard, comme si les conditions de travail dans les quartiers “difficiles”, c’est à dire épouvantables, facilitaient la tâche.

Alors ils se sont équipé de vidéo. Sanglées par une bretelle sur l’uniforme au niveau de la poitrine, des caméras rectangulaires de la taille d’un talkie-walkie vont permettre aux policiers et aux gendarmes de filmer leurs interventions en direct, explique le Figaro. Orientable à 360 degrés, leur objectif grand angle peut capter n’importe quelle scène, de jour comme de nuit, à l’initiative du policier qui actionne le dispositif en fonction de la situation.

«Venant compléter la panoplie de nos fonctionnaires, ces caméras offrent désormais tous les moyens de justifier les cas d’outrage et de s’assurer de la loyauté de nos agents lors des contrôles et des interpellations, explique le commandant Christophe Lesznewski, porte-parole à la Direction centrale de la sécurité publique. Les images et le son, enregistrés dans une carte mémoire, sont exploités de retour au commissariat sur des CD-Rom. Ce sont autant d’éléments de preuves susceptibles d’être annexés aux procès-verbaux décrivant les faits et pouvant nourrir une procédure…»

Eléments de preuve pour prouver que les voyous sont les voyous et les policiers les policiers… contre les relativistes, acharnés à la destruction des valeurs du bien et du mal, qui tentent de faire passer les racailles pour des victimes, et les policiers pour des bourreaux racistes.

Les caméras seront utilisées dans les zones de sécurité prioritaire (ZSP), dans les échauffourées, les embuscades et les épisodes de “violences urbaines”. La guerre banale et quotidienne quoi. «Un équipage aux prises à une bande hostile pourra tenter d’identifier des fauteurs de troubles», explique un policier…

Soumis à des restrictions légales, ce nouvel œil policier ne pourra guère s’allumer au domicile de particuliers, au nom du respect de leur vie privée. Les images seront quant à elles conservées six mois au maximum avant d’être détruites. À l’opposé d’une minicaméra espion, le dispositif est parfaitement visible. Avant de le faire fonctionner d’un simple clic, le policier doit obligatoirement prévenir son ou ses interlocuteurs. Un gros voyant rouge annonce alors sa mise en marche.

«Personne ne pourra donc a priori ignorer qu’un enregistrement est en cours, assure un responsable policier. Ces caméras ont une vertu pédagogique car elles modifient le ton et apaisent le comportement des personnes contrôlées et agressives. Pour éviter d’exacerber des attitudes hostiles, elles ne sont déclenchées qu’à bon escient et avec discernement.»

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156 caméras sont expérimentées depuis mars dans la majeure partie des 64 zones de sécurité prioritaire où interviennent notamment les brigades anticriminalité (BAC), les pelotons de surveillance et d’intervention (Psig) de la gendarmerie ou encore les compagnies d’intervention ajoute le Figaro. Si ce processus est validé au terme de six mois d’essai, les caméras piétons pourraient être généralisées dès l’automne prochain à l’ensemble des patrouilles de police et de gendarmerie affectées à des “sites sensibles”. Pour cela, Beauvau devra décorseter ses finances: chaque engin, commercialisé par la société Exavision, basée à Milhaud (Gard), coûte la bagatelle de 1 000 euros (une GoPro coûte 300 euros, mais c’est une autre histoire…).

Des films utiles en cas de litige… avec la justice

Les caméras vont donc offrir davantage de transparence en cas de litiges – n’attendez pas des voyous de dire la vérité et des juges de les traiter comme des voyous – et pacifier les relations entre police et population.

«Nos collègues sont de plus en plus mis en cause par des particuliers qui les filment lors de contrôles en les accusant de racisme, déplore un officier de Seine-Saint-Denis.L’enregistrement sera notamment déclenché en cas de litige. Nos films seront confrontés à ceux des vidéastes amateurs».

Les caméras pour confondre ceux qui portent des accusations de contrôle au faciès

«Ces caméras ont une utilité pour les contrôles d’identité, a martelé vendredi Gil Andreau, patron de la police en tenue du Gard. On nous a souvent critiqués pour des contrôles au faciès. Là, les images montreront dans quelles conditions s’est passéle contrôle. Je crois que nous n’avons rien à cacher…»

Voilà, si les vidéos arrivent sur internet, les douces images auxquelles vous aurez droit :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

http://www.lefigaro.fr/des-cameras-fixees-a-l-uniforme-des-policiers-et-des-gendarmes

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