Publié par Michel Garroté le 2 avril 2013

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Ces enfants sont “à l’origine de tous les troubles du Moyen-Orient”…

Michel Garroté, réd en chef – Décidément, une partie du Clergé des Chrétiens d’Orient en général et une partie du Clergé des Chrétiens d’Israël, de Judée (terme biblique), de Samarie (terme biblique) et de Gaza (terme égyptien) en particulier, étaient, demeurent et resteront des dhimmis, des valets du Fatah, de l’OLP, du Hamas, de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

En effet, Le patriarche catholique latin de Jérusalem, Fouad Twal, a abusé des Fêtes de Pâques pour raconter, une fois de plus, les mêmes sottises que d’habitude : « J’invite encore et encore la communauté internationale, au-delà des discours et des visites, à prendre concrètement les décisions efficaces pour trouver une solution équilibrée et juste pour la cause palestinienne qui est à l’origine de tous les troubles du Moyen-Orient ».

Le Patriarche n’est donc pas uniquement le patriarche catholique latin de Jérusalem. Il est aussi – en fait surtout – le patriarche du Fatah, de l’OLP et du Hamas. Il accuse le peuple juif israélien d’être « à l’origine de tous les troubles du Moyen-Orient ». Et je suppose que selon ce patriarche dhimmi, les Juifs en général sont à l’origine de tous les troubles de la planète.

En revanche, le Père David Neuhaus, du Vicariat de Saint Jacques à Jérusalem, qui rassemble les communautés catholiques hébréophones en Israël, a écrit au pape pour Pâques : « La communauté catholique hébréophone d’Israël vous envoie ses salutations les plus chaleureuses, en vous assurant de ses prières ferventes pour vous au moment où vous assumez les lourdes responsabilités afférentes à votre mission ».

Père Neuhaus : « Nous avons tous été profondément émus par vos paroles et vos actes en ces premiers jours de votre Pontificat. Votre insistance à souligner que l’Eglise doit être pauvre avec les pauvres nous rappelle que nous sommes tous appelés à nous faire de façon radicale disciples de Celui qui n’avait pas de lieu pour reposer sa tête ».

Père Neuhaus : « Nous avons tous été profondément remués par votre lettre au Rabbin Di Segni, où vous avez affirmé souhaiter continuer la longue route de réconciliation et de dialogue avec e peuple juif, au milieu duquel nous vivons ici en Israël. Nous sommes sûrs que vous contribuerez de manière importante aux efforts pour apporter la paix à notre pays troublé, à cette région et au monde entier. Saint Père, nous vous assurons de notre amour, de notre estime et de notre constante prière pour vous et pour l’Eglise », conclut le Père Neuhaus.

De son côté, le Grand Rabbin de Rome, le Grand Rabbin Di Segni, écrit au pape : « Je vous remercie beaucoup des vœux que vous avez adressés à ma communauté et à moi à la veille de Pessah, confirmant la belle et récente habitude d’échange de messages entre les deux rives du Tibre à l’occasion des grandes fêtes. En vous adressant à mon tour mes vœux, j’observe que l’occasion de la Pâque est particulièrement significative parce que cette grande fête, souvent contemporaine dans le calendrier, comme cette année, représente à la fois le lien et la distance entre nos religions ».

Grand Rabbin Di Segni : « Une distance qui, au long de l’histoire, a débouché, justement en ces jours, sur des manifestations d’hostilité et d’intolérance anti-juive. Si aujourd’hui, à la différence du passé, ces jours sont vécus par les deux fois dans la joie et dans l’harmonie, nous le devons à tous les hommes qui se sont engagés dans cette œuvre d’assainissement, et nous devons en être reconnaissants au Seigneur ».

Grand Rabbin Di Segni : « Notre prière pour vous est dans un esprit de respect et d’amitié fraternelle, conscients de la difficulté de souhaiter non seulement ce que nous considérons comme votre bien, mais aussi et surtout de ce que vous considérez comme bien pour vous-mêmes, ce qui est différent et qu’on ne peut comprendre. Justement en ces jours où les prières rituelles portent le poids d’une histoire d’incompréhension, notre souhait est que le Saint, Béni-soit-Il, nous rende capables de comprendre réciproquement le sens de la différence et la valeur de la fraternité », conclut le Grand Rabbin Di Segni.

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