Publié par Albert Bertold le 5 avril 2013

Bernheim

Le Grand Rabbin de France qui pompe les travaux d’un auteur, pas besoin de vous faire un dessin pour décrire le tsunami : gorges chaudes des antisémites, réjouissance des faussaires, et récupération par les vicieux antisionistes. On attend Dieudonné.

Le Grand Rabbin de France pris la main dans le sac, en plein Pessah, ça c’est une plaie.

Se sachant faussaire, Bernheim a commis un premier crime : il n’aurait jamais dû convoiter le poste de Grand Rabbin de France : le rabbinat n’est pas une partie de poker, et il a parié sur le dos de tous les Juifs, que personne ne découvrirait sa tricherie intellectuelle.

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Sur le plan moral ensuite. Qu’a-t-il appris, qu’a-t-il retenu des ses études rabbiniques, ce rabbin, pour se livrer au vol intellectuel des travaux d’un autre, puis à leur déguisement, puis à leur appropriation pour son compte personnel, puis au mensonge pour nous enfumer, puis à des accusations diffamantes contre les vrais auteurs, avant de, acculé à la Cahuzac, lâcher le morceau ?

Quelle compréhension a-t-il eu de ses études de religion pour mentir et cacher la malversation ? Il a fait des études pour devenir un des guides spirituels de la communauté ! Quelle est son excuse non pas, comme il le fit, sur le mensonge, acte de clôture mineur, mais sur l’essentiel ?

Et d’ailleurs quels remords. “C’est la seule et unique fois que je me suis livré à un tel arrangement…” a-t-il déclaré. Ah bon ? Pourtant, selon l’Express il avait déjà plagié deux pages dans un autre ouvrage, Le souci des autres: au fondement de la loi juive (Calmann-Lévy), paru en 2002, qu’il a piqué dans L’éloquence des larmes (DdB), de Jean-Loup Charvet.

Puis il y a sa responsabilité vis à vis des Juifs. Qu’il soit honteux après la découverte du plagiat, c’est son problème et je m’en moque. Mais sa supercherie tâche toute la communauté, le consistoire, et l’ensemble des rabbins de France.

Et le pompon, le Grand Rabbin aurait aussi menti sur ses diplômes ! Il se dit “agrégé de l’Université”, concours le plus prestigieux de l’Université française, alors que, avance l’Express (1) : “dans les archives de la Société des Agrégés de l’Université, tous les palmarès de l’agrégation de philosophie de 1968 à 1986… pas la moindre trace de son nom. Selon nos informations, la mention de cette agrégation n’apparaîtrait pas non plus dans les fichiers administratifs du Ministère de l’Education nationale.”

Donnez-moi les noms des champions qui ont vigoureusement soutenu la candidature d’un menteur et l’ont poussé à obtenir le poste, ils ont le nez creux…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

(1) http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-autre-mensonge-du-grand-rabbin-bernheim

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