Publié par Michel Garroté le 13 mai 2013

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 The réd en chef – Dès 2007, sur ce blog, j’ai défendu, à des centaines de reprises, la société libre et laïque de culture à la fois judéo-chrétienne et gréco-romaine. Dès 2007, sur ce blog, j’ai défendu, à des centaines de reprises, l’économie libre de marché, le libéralisme économique, le conservatisme et le néoconservatisme (celui-ci, en ce qui me concerne, demeurant un conservatisme capable de se renouveler). Dès 2007, sur ce blog, j’ai défendu, à des centaines de reprises, l’idée d’un courant politique se situant « quelque part » entre l’UMP et le Front National.

Aujourd’hui, six ans plus tard, en 2013, j’ai le sentiment que ce message commence à être entendu. En effet, dreuz.info compte, chaque mois, 963’000 visites et 2,9 millions de pages vues. Cela signifie que les analyses de Jean-Patrick Grumberg, de Guy Millière (qui nous ont rejoints en avril 2010) et de moi-même reçoivent un écho significatif. Et lorsque je lis les analyses de certains chroniqueurs français, j’ai parfois l’impression que quelques-unes de nos idées ne sont plus systématiquement considérées comme « l’abomination de la désolation ».

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Ainsi en va-t-il du député français de droite Christian Vanneste qui nous livre un billet d’humeur plein de sarcasmes à l’égard de l’UMP et du Front National (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « L’UMP continue à vouloir obtenir les voix du Front National (FN), mais repousse avec horreur tout rapprochement. Ensuite, dans le vide sidéral de cette agence de placement électoral (l’UMP), les calculs personnels font jouer le curseur de la distance ».

Christian Vanneste : « La droite continue mécaniquement à attendre de l’échec de la gauche, c’est-à-dire celui du pays, la reconquête des territoires perdus et l’installation de nouvelles baronnies sur les fiefs déchus du PS, sans parler des palais de la République. Une fois encore, on parle de remettre en cause les 35 heures, de rétablir la sécurité, et, même, de revoir la loi sur le mariage pour n’importe qui. Comme le PACS, sans doute ? Après dix ans de pouvoir, le même discours qu’en 2002 ! Voilà un canard (l’UMP) qui cherche sa tête, et les têtes sont nombreuses à revendiquer cet honneur inutile ».

Christian Vanneste : « À gauche, le canard a deux têtes : celle du P comme protectionniste et celle du S comme social-démocrate. Celle qui pourfend la finance et taxe à tout va le matin : Et celle qui privatise et chouchoute les patrons le soir. Cet animal-là (le PS) continue à cancaner un discours de plus en plus distant de la réalité, prétendant améliorer une situation qui se dégrade de jour en jour par le respect d’un programme qu’il respecte de moins en moins ».

Christian Vanneste : « Reste le vilain petit canard noir (le FN) que la gauche juge infréquentable, elle qui fréquente les admirateurs de Castro et de Chávez, et que la droite fait semblant d’ignorer alors qu’il l’obsède. Lui (le FN) persiste à penser qu’il peut gagner tout seul. Où a-t-il donc la tête ? Seul, il fera perdurer la maison familiale. Avec d’autres, il pourrait contribuer au changement radical dont la France a besoin ».

Christian Vanneste : « Les centaines de milliers de manifestants (LMPT) qui ont lancé un grand mouvement de résistance contre la décadence de la civilisation et le déclin du pays ne souhaitent ni que leur élan soit récupéré, ni qu’il se réduise à une revendication mi-chèvre, mi-chou. Ils veulent que leur appel au redressement soit entendu. Pour cela, il faut que les politiques retrouvent leur tête et cessent de prendre leurs électeurs et enfants du bon Dieu pour des canards sauvages » (fin des extraits adaptés du billet d’humeur de Christian Vanneste ; voir ci-dessous lien vers source).

Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – l’essentiel du travail des idées reste à faire en France. Certes, le billet de Christian Vanneste relève du courage et de la lucidité. Cependant, à l’UMP comme au Front National, les antagonismes et les anachronismes l’emportent trop souvent sur le bon sens au service du bien commun. L’ignorance – souvent démagogique et délibérée – des réalités économiques, elle aussi, l’emporte sur le bon sens au service du bien commun.

Peut-être, d’ici avril 2017, un courant de pensée s’imposera à droite, avec une plateforme commune sur l’essentiel. Si tel ne devait toutefois pas être le cas, alors le déclin de la France se poursuivra et personne ne saurait prédire quelles en seront les conséquences.

Reproduction autorisée

Avec mention Michel Garroté www.dreuz.info

http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/et-si-lump-et-le-fn-sunissaient,21934

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