Publié par Dreuz Info le 14 mai 2013

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Une image résumant parfaitement l’état d’esprit de la jeunesse Palestinienne circule en ce moment sur Internet.

Cette image voit, accroché à la même branche d’un arbre, une caméra, un graffiti, une carte d’Eretz Israel, un instrument musical et un fusil automatique de type AK 47. En dessous de ces symboles une phrase en arabe (تستريح  … طريقة بأي قاوم) qui peut être traduite en français par « la résistance ne connait pas de repos ».

Il est désormais bien clair que le concept Palestinien de résistance n’est absolument pas comparable à la résistance connue en Europe Occidentale durant l’occupation des années 40. Le terme قاوم (résistance), utilisé aussi bien par le Hezbollah que par le Hamas ainsi que par d’autres organisations en Judée et Samarie, représente une vitrine derrière laquelle se cache une justification pour lancer des attaques indiscriminées contre des cibles civiles, que ça soit par le jet de pierres, les assassinats, les attaques suicides ou les tirs de roquettes et les barrages d’artillerie.

Cette illustration est donc intéressante car elle donne de la légitimité à la critique qui a été portée contre les organisations palestiniennes et pro-palestiniennes depuis plusieurs années. En associant sous la même branche photographie/cinéma, art moderne, culture et combat elle résonne comme un cri dans les oreilles de ceux qui veulent l’entendre. Toute action prise par un groupe se disant pro-palestinien perd sa neutralité et devient immédiatement un message contre l’Etat d’Israël. Pour cela, une manifestation culinaire, un concert, la projection d’un documentaire ou la tenue d’une conférence sont autant de phénomènes sociaux qui ne peuvent plus rester anodin.

L’action terroriste bien que présente et créatrice d’une situation d’insécurité en Israël, en Europe et aux Etats Unis n’est plus la seule arme que les groupes armés utilisent contre l’Etat Juif. En effet, il est désormais clair qu’aucune victoire tactique et, encore moins, stratégique ne sera obtenue que par la simple utilisation de la force. Les Palestiniens continuent certes à tuer mais il leur est clair qu’aucune réalité politique ne sera changée de cette manière.

Au contraire, que cela se fasse dans la sphère intellectuelle, académique ou politique, les Palestiniens détiennent un monopole en ce qui concerne la couverture médiatique et le cadrage du discours relatif au conflit. Leur objectif étant donc d’utiliser cette omniprésence virtuelle pour conditionner les esprits et les perceptions de masses non-informées suivant la situation en Israël et dans les territoires.

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L’utilisation de la propagande et de la tromperie a été l’une des clés stratégiques des conflits modernes. Pourtant la différence Palestinienne s’inscrit dans la manière dont ces acteurs essaient de dissimuler leurs actes et d’éroder la liberté de presse et d’information propre à tout système démocratique.

En soit il est désormais impossible de nier que toute organisation pro-Palestinienne maintient un fort lien avec des sentiments anti-israéliens, antisionistes et possiblement antisémites, il est toutefois très difficile d’exposer cette situation visible et palpable sans être pointé du doigt pour manque d’objectivité et de nuance.

Il est nécessaire de comprendre que tout film, documentaire, spectacle et diner se basant sur des fondations culturelles et sociologiques palestiniennes ont comme objectifs ultimes de réduire la crédibilité de l’Etat d’Israël.

La question que l’on doit se poser est donc la suivante : pourquoi laissons-nous cela se produire ? Pourquoi est-il encore jugé normal d’assister à des conférences dans les plus grandes universités françaises où, lors des débats et des échanges, l’existence même de l’Etat juif est mise en doute ?

Il est absolument clair que dans une démocratie, toute idée peut être exprimée et aucune tendance ne devrait venir troubler ce droit essentiel de notre vie en communauté. Pourtant il est nécessaire de se munir de protection en ce qui concerne l’information et l’éducation que l’on reçoit. En effet, l’offensive palestinienne utilise l’information et l’éducation comme un soutien logistique essentiel à toute attaque armée. Sans le lien organique tissé entre les éléments de l’arbre présent sur l’image (circulant sur internet), aucune stratégie ne serait possible pour les Palestiniens. La violence en soi est utilisée à des fins de propagande en créant une fausse image de « victimes résistantes » alors que l’institutionnalisation des technologies de communication comme moyen de combat n’a pour but que celui de diffuser une image imprécise et erronée de faits réels.

Face à cette menace à la liberté d’expression et d’information, il est nécessaire de se demander pourquoi nos gouvernements maintiennent une politique qui favorise le développement d’organes pro-palestiniens, encourage des évènements publics attaquant Israël et d’une manière plus large abandonnent le droit de leurs citoyens à obtenir une information claire, précise et objective.

Si cela est dû à une politique trop laxiste et ignorante, l’acte républicain à prendre est celui de militer pour souligner la violence et la mauvaise foi des actions et des évènements pro-palestiniens.

Si, au contraire, cette situation est le résultat d’une politique anti-israélienne et antisioniste, l’objectif de laquelle serait de contenir si non délégitimer l’Etat Juif, il est réellement nécessaire de réagir en soulignant les risques qu’une telle entreprise aurait sur Israël et sur les sociétés démocratiques et libérales aux Etats Unis et en Europe.

Il n’est dans l’intérêt de personne d’abandonner son esprit critique et de se voiler la face en croyant à des efforts de contre-information dont le simple but est celui de détruire l’Etat Juif et de participer au meurtre de civils en Israël, aux Etats Unis et en Europe.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Riccardo Dugulin pour www.Dreuz.info

Riccardo Dugulin a un Master de la Paris School of International Affairs (Sciences Po Paris) en Sécurité internationale. Il travaille comme manager de projet sécurité pour une compagnie d’assistance médicale à Paris. Il a travaillé pour de nombreux centre de recherche à Washington DC, Dubai et Beirut

Website : www.riccardodugulin.com

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