Publié par Dreuz Info le 14 mai 2013

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Cela fait des années que certains mettent en doute les informations que Valérie Hoffenberg diffuse sur elle-même.

Afin d’en savoir plus, nous avons passé au peigne fin le portrait qui se trouve sur son site de campagne et nous avons enquêté.

Voici quelques éléments qui vous permettront d’en savoir plus :

Ses études

Valérie Hoffenberg affirme avoir fait des « études de droit et en sciences politiques ».

Effectivement, Valérie Hoffenberg est allée jusqu’en 3ème année de droit mais nulle trace de ses études en Sciences politiques.

Pourrait-elle apporter des preuves de cette affirmation ?

On peut légitimement avoir des doutes, quand on se rappelle que lorsque Valérie Hoffenberg a démarré sa carrière politique, elle s’était fait passer sur le site de l’American Jewish Committee pour « avocate » ayant auparavant aussi effectué des études de communication.

Depuis, elle ne parle plus de ses études de communication, ni de son diplôme d’avocate…

Son parcours professionnel

Valérie Hoffenberg affirme avoir été chef d’entreprise de 1987 à 2000. Il est vrai qu’elle a géré une petite entreprise d’importation avec une secrétaire.

Néanmoins, sa « culture du résultat » a conduit son ex-époux à cesser de subventionner les activités de Valérie Hoffenberg en fermant sa petite entreprise qui lui coûtait trop cher. 

Son engagement associatif

Valérie Hoffenberg affirme être vice-présidente de l’association Terrafemina.

En allant jeter un œil sur ce site, on observe qu’il s’intéresse beaucoup aux sextoys et au porno. Sont-ce vraiment les valeurs familiales que Valérie Hoffenberg compte promouvoir dans la 8èmecirconscription ?

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Valérie Hoffenberg affirme être fondatrice et présidente du Collectif Urgence Dialogue.

Pour mémoire, ce collectif comprenait des gens aussi « fréquentables » que Nacer Kettane de Beur FM et Bernard Abouaf, le présentateur vedette de la radio d’extrême gauche parisienne, Radio Shalom (qui a continuellement soutenu leur ami commun, Charles Enderlin).

Pour mémoire, le Canard Enchaîné avait rappelé que « Valérie Hoffenberg commence à être célèbre pour sa façon bien à elle de s’approprier le boulot des autres avec un culot qui fait presque envie». Le portrait du Canard – à ne manquer sous aucun prétexte -est criant de vérité.

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Son parcours international

A la tête de l’American Jewish Committee à Paris, Valérie Hoffenberg a effectivement « maîtrisé l’art du lobbying » en défendant Charles Enderlin de toutes ses forces, et avec tous les moyens financiers de l’American Jewish Committee (en finançant notamment Elisabeth Schemla et le site Proche-Orient.info qui furent très actifs pour protéger la mise en scène de Charles Enderlin diffusée par France 2).

Ainsi, Elisabeth Schemla écrivait-elle ceci en s’adressant à Charles Enderlin :

« Je voudrais d’abord préciser que, contrairement à tous ceux qui parlent de la bande vidéo sans l’avoir jamais vue, je l’ai visionnée à Gaza à plusieurs reprises fin octobre 2000, dans le bureau de Talal Abu Rahme, pour les besoins d’un ouvrage. Je me suis également rendue sur les lieux au carrefour de Netzarim. Le procès qui vous est fait concernant cette affaire est sans fondement…/… J’ajoute enfin, pour une clarté totale, que j’ai écrit moi- même : « L’intégralité de la bande vidéo prise par le correspondant de France 2 à Gaza, Talal Abu Rahme, désormais star du nationalisme palestinien, ne laisse guère de doute : il est peu probable que dans la fusillade, et compte tenu des angles de tir, Mohamed Al-Dura ait été abattu par des balles palestiniennes. »

Pour ceux qui connaissent les rushes de France 2, ces déclarations sont surprenantes.
Pour ceux qui souhaiteraient voir, ou revoir, ces 18 minutes de rushes de France 2, elles sont visibles en cliquant ici.

Dans son engagement international, il y aussi son « travail » pour ses amis palestiniens…
Ainsi, elle déclarait au Figaro que le parc industriel de Bethléem « est la plus importante réalisation de sa vie ».

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Son engagement politique

Valérie Hoffenberg est effectivement élue du 16ème arrondissement de Paris. En fait, Claude Goasguen a reconnu qu’elle lui avait été imposée par Nicolas Sarkozy, alors président.

Contrairement à ce qu’elle affirme, Valérie Hoffenberg a été totalement absente de la mairie où elle a été élue. Il lui sera difficile de trouver des élus ou des citoyens du 16ème qui se souviennent de son travail au sein de cette mairie.

En 2009, Valérie Hoffenberg a été nommée comme représentante spéciale de la France au Proche-Orient.

Dans le cadre de ses fonctions, elle s’est démenée pour faire affluer des fonds vers ses amis palestiniens. Fonds qui n’ont abouti à rien et dont on ne sait ce qu’il en est advenu.

Il n’empêche qu’à l’époque, alors qu’elle ne songeait pas encore à se présenter face aux électeurs franco-israéliens, son slogan était « L’an prochain à Bethléhem »… tout un programme !

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C’était l’époque où elle nous expliquait que ceux qui veulent maintenant atomiser Israël étaient les meilleurs alliés d’Israël.

En 2011, l’UMP a effectivement donné l’investiture du parti à Valérie Hoffenberg pour la 8ème circonscription des Français de l’étranger. Une circonscription où Nicolas Sarkozy avait obtenu plus de 67% des voix au second tour de l’élection présidentielle de 2012, le 6 mai 2012.

Un beau capital électoral que Valérie Hoffenberg est parvenue à transformer en un score de 19% un mois plus tard… mais qui n’est pas très étonnant lorsqu’on se souvient que Claude Goasguen avait affirmé que Valérie Hoffenberg était « trop pro-palestinienne pour représenter les Français d’Israël ». Mais il est vrai que c’était avant que M. Goasguen ne reçoive les ordres du grand démocrate et honnête homme qui respecte le choix des électeurs (comme il l’a prouvé récemment à l’UMP), Jean-François Copé…

Son départ du Quai d’Orsay : un nouveau mensonge

En juillet 2011, alors que Valérie Hoffenberg était candidate à l’élection législative, elle a été informée qu’elle ne ferait plus partie du personnel du ministère à la fin du mois de juillet. Pas pour la sanctionner pour des propos tenus mais en raison de son inutilité et de son incompétence.

En deux mots, elle était virée ; ce qu’elle s’est bien gardée de dire publiquement lorsqu’elle en a été informée. Alors, pour mettre en scène son départ, elle a émis un avis public défavorable lorsque son ami Sarkozy (vous savez, le grand ami d’Israël, mais aussi de Kadhafi, de Bachar el Assad, du Hezbollah…) s’est apprêté à voter « oui » à l’admission de la « Palestine » à l’UNESCO. Le Quai d’Orsay a alors rappelé que les propos de Valérie Hoffenberg n’étaient que son avis personnel qui n’engageait pas le ministère des Affaires étrangères puisqu’elle ne faisait plus partie du personnel.

Néanmoins, pendant sa campagne Valérie Hoffenberg a tenté habilement de faire passer ce rappel pour une sanction politique qui l’aurait frappée. Un pur mensonge, dans la parfaite lignée de toute sa carrière politique.

Pour conclure, quelques questions se posent :

–         Une femme qui a échoué sur tant de sujets mérite-t-elle votre suffrage ?

–         Une femme qui a tellement menti sur elle-même est-elle fiable ?

–        Une femme qui a défendu la pire propagande antisémite des temps modernes peut-elle se prétendre une amie d’Israël ?

–         Pouvez-vous lui accorder votre confiance ?

–         Quels sont les autres sujets sur lesquels elle a menti ?

© Jean-Jacques Wiesel

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