Publié par Dreuz Info le 28 mai 2013

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Tandis que l’Organisation de la coopération islamique (OCI) vient de faire passer à l’ONU sa plus récente résolution qui défait le consensus mondial encourageant la liberté d’expression, les EtatsUnis se taisent.

De 1999 à 2010, l’OCI a réussi à faire passer ses résolutions pour « diffamation des religions » qui mettraient ostensiblement l’islam à l’abri de toute critique, y compris de l’exposé de faits avérés. Quoique le nom des résolutions indique qu’elles concerneraient équitablement toutes les religions, dans l’interprétation de l’OCI cela ne s’applique qu’à l’islam.

Conscient du choc de ce concept par rapport à celui de la liberté d’expression, le Département d’Etat américain a persuadé l’OCI de concevoir une résolution alternative qui répondrait aux préoccupations de l’OCI à propos de « l’islamophobie » et protégerait cependant la liberté d’expression.

En conséquence, en mars 2011, l’OCI a présenté la désormais tristement célèbre Résolution 16/18 pour combattre l’intolérance basée sur la religion ou sur les croyances et censée remplacer la résolution sur la diffamation des religions. Elle a recueilli un large soutien et les pays occidentaux l’ont présentée comme une victoire pour la liberté d’expression. Ils ont cru que par la suppression de la critique des religions, son orientation marquait un tournant historique pour lutter contre la discrimination et la violence à l’égard des individus, fondées sur leurs croyances religieuses.

Des lois mondiales sur le blasphème

Au fil du temps il est devenu clair que l’OCI maintenait son objectif sur le long terme de préserver l’islam de la « diffamation » et en fait, de criminaliser toute parole projetant un éclairage négatif sur l’islam ou sur les musulmans. La Résolution 16/18 s’est avérée être une manœuvre tactique de l’OCI pour rapprocher davantage l’Occident de l’atteinte de son but d’obtenir des lois mondiales sur le blasphème en utilisant à l’attention de l’Occident un langage plus recevable et ouvert à l’interprétation.

Dans ce contexte, les États-Unis ont tenu la première conférence pour « mettre en œuvre » la Résolution 16/18, maintenant connue sous le nom de « Processus d’Istanbul ». Malheureusement, il semble que le souci de l’Amérique de garantir la liberté d’expression se soit perdu puisque son objectif s’est rapproché des positions de l’OCI et qu’on s’est attaché à la protection des musulmans en Occident contre « l’islamophobie ».

Certains milieux, dont les défenseurs de la liberté d’expression, des experts de la sécurité nationale et ceux qui s’inquiétaient de la persécution de l’Église, ont battu le tambour contre la Résolution 16/18 et la poursuite du Processus d’Istanbul. Leurs efforts ont été vains puisque le Processus d’Istanbul continue.

Des amendements dangereux

Cependant, alors qu’augmente la sensibilisation aux dangers de la Résolution 16/18, les informations sur la Résolution A/HRC/22/L.40 n’ont pratiquement pas été données. Elle conserve le même titre que la Résolution 16/18 mais elle contient des amendements absolument dangereux.

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Pour ne se fixer que sur l’un d’eux, on y affirme que « le terrorisme… ne peut pas et ne doit pas être lié à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique ». C’est évidemment problématique. La combinaison de ces catégories suggère une fausse égalité de caractéristiques immuables comme la nationalité et l’origine ethnique et celles soumises à des choix, tels que la religion ou la croyance.

Religions et systèmes de croyance viennent à tout bout de champ. Exclure la possibilité que l’un d’eux puisse être idéologiquement associé au terrorisme conduit à une position fondée sur une hypothèse non explorée plutôt que sur une conclusion basée sur des faits établis. D’ailleurs, l’affirmation condamne a priori la simple exploration des faits, concept qui n’est pas seulement illogique, mais dangereux.

Après le 11/9 et la multitude d’attentats terroristes commis au nom de l’islam, on doit être capable de soulever des questions légitimes sur l’idéologie djihadiste sans être étiqueté comme fanatique. Un gouvernement a le devoir d’apprécier l’idéologie mobilisatrice du terrorisme, même si cela s’avère interprétation d’une religion.

L’effilochage du « consensus » des États-nations pour promouvoir la liberté d’expression

Le gouvernement ne devrait pas se mêler de vérifier ce que sont ou ne sont pas des interprétations théologiques propres à toute religion. Mais il faut faire une distinction entre ceux qui pratiquent vraiment une religion, tel que le mot s’entend en Occident, par opposition à ceux qui mettent en œuvre une idéologie politique subversive sous couvert du langage de la religion. Toute personne qui a effectué une enquête de bonne foi sait qu’il existe un phénomène tel que le « terrorisme islamique ». Seuls ceux qui sont dans le déni peuvent prétendre le contraire. Quelle que puisse être la laideur de la réalité, la vérité ne devrait jamais être constitutive de l’interdiction de parole. La condamnation du débat honnête sur cette question importante ainsi que sur d’autres clauses inquiétantes de restriction de l’expression dans la Résolution L.40, démontre l’effilochage du « consensus » des États-nations pour promouvoir la liberté d’expression. Ceux qui suivent l’OCI de près savent que la fidélité à ce concept était dès le début une folie. Il suffit de jeter un coup d’œil rapide sur les pays de l’OCI pour déterminer la fourberie de cette protection puisque de nombreux pays infligent des amendes, emprisonnent et même condamnent l’expression considérée comme blasphématoire envers l’islam. Pour les moins informés, rien de tel que le langage incarné par la Résolution L.40 pour se rendre compte que l’engagement de l’OCI pour la liberté d’expression est une imposture.

A la suite de l’adoption de la Résolution L.40, le représentant de l’UE à l’ONU a imperturbablement exprimé sa préoccupation quant à l’érosion du consensus international pour soutenir la liberté d’expression. Il a insisté pour dire que l’UE continuera à défendre les idées relatives à la protection des minorités, mais il s’opposera à toute tentative visant à porter atteinte au droit à la liberté d’expression, y compris dans le débat sur le terrorisme islamique. La représentante américaine n’a pas affirmé une telle préoccupation. Elle a omis de faire une déclaration de principe sur la position américaine en matière de liberté d’expression. Au lieu de cela, elle a prodigué des éloges à l’OCI pour maintenir un « consensus » sur la Résolution 16/18 pendant trois années consécutives.

L’administration Obama a qualifié de manière fautive l’attaque de Fort Hood de simple « violence au travail ». Elle a nettoyé le lexique de sa sécurité nationale et de la lutte antiterroriste de toute référence au terrorisme islamique. Elle a rejeté la faute des attaques de Benghazi sur la « vidéo anti-islam » et elle a pris un rôle leader dans le Processus d’Istanbul, promettant d’utiliser « la pression et l’humiliation des pairs » contre les Américains qui se prononcent sur ces questions d’une manière qui déplaît à l’Administration.

Par conséquent, il n’était pas surprenant, après les attentats à la bombe de Boston, en période d’épreuve, d’adversité et de douleur, que l’allocution du Président insiste sur la priorité que les gens devaient donner à la valeur américaine de la diversité. Nul doute que cette diversité des idées comprend la motivation de l’idéologie du terrorisme islamique, bien que la reconnaissance de son existence soit désormais verboten.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction et adaptation Eve Guinsburg pour www.Dreuz.info

http://frontpagemag.com/2013/deborah-weiss/u-s-praises-sharia-censorship/

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