Publié par Michel Garroté le 7 juin 2013

Lotus-bleu

The réd chef – François Hollande a commis un “lapsus” aujourd’hui, vendredi 7 juin, à Tokyo. Il a présenté les condoléances de la France « au peuple chinois » pour la prise d’otages de janvier dernier, à In Amenas, en Algérie, qui a coûté la vie à dix Japonais. Présenter ses condoléances aux Chinois en voulant en réalité les présenter aux Japonais, et ce, de plus, lors d’une visite officielle au Japon, il fallait oser. François Hollande l’a fait.

Certes, un “lapsus”, cela peut arriver à n’importe quel mec normal. Cela dit, s’il s’agissait d’un président américain, surtout s’il était Républicain, les médias français en feraient des gorges chaudes pendant au moins 48 heures en boucle. Alors que là, c’est à peine s’ils en parlent. Flanby a confondu le petit Pays du Soleil levant avec l’immense Empire du Milieu. Les Nippons apprécieront.

Les relations entre la Chine et le Japon sont très mauvaises depuis des mois, notamment en raison d’un conflit territorial en mer de Chine, ce qui au sein du peuple chinois ravive le souvenir de l’occupation d’une partie de la Chine par l’armée japonaise à partir des années 1930 et jusqu’en 1945.

En février dernier, la marine de guerre chinoise, en ciblant un de ses radars de tir sur un navire de guerre japonais, avait franchi une étape offensive sans précédent dans le cadre des tensions permanentes dans les eaux contestées – notamment autour de l’archipel des îles Senkaku – entre les deux pays. Cibler un radar de tir sur un navire, signifie, concrètement, illuminer un navire par une conduite de tir, le stade ultime avant le tir proprement dit.

Également en février, un hélicoptère militaire japonais a été ciblé de la même façon par la marine de guerre chinoise. C’était la première fois que le Japon était visé de la sorte par le système d’armes chinois. Un expert occidental avait souligné qu’à force de jouer comme cela avec le feu, en s’approchant de plus en plus près des flammes, on risquait le malentendu et l’incident qui dégénère. En clair, la Chine prennait volontairement le risque d’une réaction technique programmée à ses conduites de tirs.

En janvier, la Chine avait envoyé deux de ses avions de chasse J-10 pour soi-disant « contrer » deux chasseurs F-15 japonais, qui eux-mêmes suivaient un avion militaire chinois ayant illégalement survolé une zone sous souveraineté japonaise. Depuis quatre mois, les provocations chinoises incessantes, en mer et dans les airs, font redouter aux occidentaux, qu’une « erreur de calcul » ne suscite – mécaniquement – une escalade militaire. En cas de conflit sino-japonais, Flanby soutiendra les Cambodgiens contre les Thaïlandais au Conseil de Sécurité de l’ONU.

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