Publié par Albert Bertold le 14 juin 2013

Dans la salle des pas perdus à Montbéliard, trois enfants s’occupent comme ils le peuvent. Le temps de la délibération, le prévenu, Olivier Mangin, 32 ans, a l’autorisation de les serrer dans ses bras. « T’as bobo, papa ? », s’enquiert une blondinette. « Un peu » , répond l’habitant du plateau de Maîche, le visage rouge, les yeux embués de larmes. Un crève-cœur ! Le temps de sa comparution, le père de famille, jugé pour conduite en état d’ivresse et malgré une annulation du permis, est au bord du malaise.

C’est le manque d’alcool »

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Ses bras, bardés de tatouages et ses mains tremblent : « C’est le manque d’alcool. Je fais aussi des crises de tétanie » , lâche le trentenaire. Gêne du tribunal : « Ça va aller ? Vous voulez une chaise ? », lui demande le président Troilo. Réponse négative.

Le 7 juin, à Maîche, l’homme, alcoolique et sous méthadone, a été encore interpellé, saoul, au volant. Son casier mentionne neuf condamnations, la majorité pour des délits similaires. « Vous présentez un danger à chaque fois que vous conduisez […]. Vous vous cachez derrière vos problèmes de santé », assène le magistrate stagiaire qui mène les débats.

Le président Troilo veut créer un électrochoc : « Je vais être trivial. Vous sentez le sapin, vous allez bientôt vous retrouver entre quatre planches si vous continuez comme ça ! ». Pour le vice-procureur Pascal, l’homme a déjà eu des avertissements solennels. « Il n’a rien fait de constructif, depuis », tranche le parquet, qui requiert 10 mois de prison ferme, le mandat de dépôt et l’annulation du permis.

Caroline Niggli, à la défense, rappelle les nombreux problèmes de santé de son client, maladie du foie, pneumonie… « Une place se libère aujourd’hui dans un centre de lutte contre l’alcoolémie » , ajoute l’avocate.

Le Doubien a écopé d’un an de prison dont huit mois avec sursis, mise à l’épreuve pendant trois ans (obligation de soins et de travail). Des peines avec sursis ont été révoquées, ce qui porte à un an la durée de détention qu’il devra effectuer. Son permis a été annulé avec interdiction de le repasser avant trois ans. Le mandat de dépôt a été prononcé.

AB : vous n’avez rien remarqué ?

1- le nom du conducteur est mentionné, car c’est un nom d’origine française. La plupart du temps, le nom des délinquants est “oublié”, ce sont des noms à consonance arabe ou africaine. Conclusion, lorsque, dans un fait divers, aucun nom n’est indiqué, vous pouvez en déduire qu’il s’agit de la minorité visible.

2- regardez la condamnation. Comparez là aux récents cas que nous avons mentionnés, et qui impliquent des maghrébins. Il y a maintenant, et clairement, en France, une justice à trois vitesses. Une première pour les hommes politiques de gauche, une seconde pour les immigrés et leurs descendants, et une autre pour les simples citoyens de souche qui financent pour une part très importante les deux premiers groupes.

Bien que nous soyons lentement infiltrés par les islamistes, et que Obama a interdit d’évoquer l’islam lorsque des terroristes frappent, nous n’avons pas, aux Etats Unis, sauf exception, de différence de traitement selon l’origine des délinquants.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

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