Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 juin 2013
Les Black box, l'extrême gauche ultra violente de Méric
Les Black block, l’extrême gauche ultra violente de Méric

Le Point affirme que les enquêteurs disposeraient de captures d’écran de sites internet “anti-fachos” visant à identifier Esteban et sa compagne Katia.

L’altercation aurait donc pu être déclenchée par le fait qu’Esteban avait été reconnu et peut-être pourchassé.

D’après le procès-verbal du vigile présent le soir de l’agression, Clément Méric et d’autres militants auraient cherché l’affrontement.

On sait également que Clément Méric a frappé Esteban à la tête, par derrière, et que ce dernier s’est retourné et l’a frappé au visage.

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On sait, enfin, que les blackblock, ce groupuscule d’extrême gauche ultra violent, et qui n’a pas manqué de constater que seuls les skinhead d’extrême droite ont été interdits, ont refait surface, conscients que le régime leur assure une impunité relative.

D’ailleurs, dimanche dernier, plusieurs milliers de fascistes, militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), de groupes anarchistes, d’associations extrémistes (Attac, SOS homophobie) et de syndicats (Unef, CGT), ont “défilé” à Paris dans le quartier de l’Opéra, pour dénoncer le fascisme d’en face.

En fait de défilé, les fascistes rouges ont fracassé de nombreuses vitrines sur leur passage.

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Et au passage du cortège, des personnes ont agité des drapeaux français et de la Manif pour tous à la fenêtre d’un immeuble, suscitant la colère d’un groupe de manifestants qui ont fracassé la porte de l’immeuble, dégradé les murs, cassé tout ce qui leur passait sous la main et l’ont tagué.

“Au passage du cortège, de nombreuses vitrines, notamment d’établissements bancaires, ainsi que du mobilier urbain, ont été saccagés par des casseurs qui ne respectent pas l’esprit de ce rassemblement”, a décrit le ministre de l’Intérieur Manuel Valls dans un communiqué. Il “condamne avec force les actes de vandalisme commis en marge de ce rassemblement parisien”, mais ne fera rien contre les casseurs.

Le double langage du ministre Valls est infect : pour quelques casseurs des Manif pour tous, ce sont les millions de manifestants qui ont été  qualifiés de dangereux extrémistes, tandis que les casseurs (peut-être les mêmes) dans la manif d’extrême gauche sont forcément des casseurs isolés qui ne respectent pas l’esprit du rassemblement.

Quatorze personnes ont été interpellées notamment pour port d’arme prohibé. Combien portaient des armes lors des Manif pour tous ? Aucun. Et ce sont eux qui sont traités d’extrémistes dangereux et se font gazer, pas les fascistes armés de l’extrême gauche.

Et bien entendu, personne n’a été emprisonné : la gauche ne s’en prend pas à ses alliés des extrêmes, elles les chouchoute.

Un préfet s’inquiète qu’à cette occasion on ait assisté au retour des «black blocks», ces violents militants d’extrême gauche encagoulés et vêtus de noir. Le préfet aurait tort de s’inquiéter : quand on fait souffler la tempête de l’injustice, on récolte le chaos et la violence.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/25/01016-20130625ARTFIG00301-clement-meric-une-video-accredite-la-these-de-la-mort-accidentelle.php

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