Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 juillet 2013

FRANCE-STAMP-HOLLANDE

Où l’on apprend que François Hollande a chargé Olivier Ciappa, un dessinateur qui pose avec un homme et un bébé – sujet qui divise au point d’avoir fait descendre plus de Français dans les rues qu’elles n’en ont connu en 50 ans de manifestations, de créer le nouveau timbre de Marianne,

Que Hollande a laissé prendre comme modèle, pour le très symbolique nouveau timbre poste à l’effigie de Marianne, une très symbolique femen, qui a découpé à la tronçonneuse une croix orthodoxe, divisant une France, certes en voie de déchristianisation avancée, mais dont les racines et la tradition chrétiennes sont encore très fortes,

Il fallait, en effet, au président de tous les Français, impérativement choisir une femen qui a tweeté, le 9 juillet dernier, certes un très juste : « qu’est ce qui peut être plus stupide que ramadan ? Qu’est ce qui peut être plus horrible que cette religion ? », mais à qui la France a décidé de remettre une à une toutes les clefs du pays,

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Une femen qui s’est empressé de déclarer, une fois le timbre officiellement révélé, « Maintenant, tous les homophobes, extrémistes et fascistes devront me lécher le cul quand ils voudront envoyer une lettre »

 

 

Si François Hollande, voulait nous faire comprendre qu’il n’était pas sérieux lorsqu’il promettait de réunir tous les Français, il n’aurait pas choisi meilleur procédé.

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Et sa ministre Duflot ne vaut pas mieux que lui. Perverse, elle enfonce le couteau dans la plaie des perdants, jusqu’à vomir, d’un venin nauséabond et jamais rassasié, en commentaire d’un arc de ciel sur la tour Eiffel : «Encore un odieux happening pro-mariage gay à Paris ».  Vous avez gagné, Duflot, c’est si difficile de comprendre qu’on n’humilie pas son ennemi vaincu ?

Les théoriciens du politiquement correct vont devoir se contorsionner sur leurs chaises pour expliquer l’impérative supériorité du consensus voulu par les bien pensants.

Et l’on retrouve la même division dogmatique de classe de l’autre coté de l’Atlantique, où Barack Obama a divisé l’Amérique autour du procès hautement symbolique de George Zimerman, qui, en état de légitime défense, avait abattu une petite racaille – qui se trouvait être un noir, alors que Zimmerman est un nom qui sonne… heu… comment dire… bref, qui ne reflète pas le fait que Zimmerman est un latino.

Comme le relevait Mark O’Mara, l’avocat de Zimmerman, ce procès a été exacerbé par des hypocrites antiracistes, faux défenseurs des Droits de l’homme, au point que, quel que soit le verdict, l’Amérique serait profondément divisée, crispée, autour de ce qui était un meurtre parmi 1090 autres ce mois là en Floride, mais ce noir là, contrairement à tous les autres, n’avait pas été tué par un autre noir.

Obama avait donné le signal. Comme François Hollande. Le signal de la division, de la haine de l’autre. Cette haine qui coule dans les veines du communisme comme le sang de le corps des bourreaux.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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