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Michel Garroté, réd en chef –- On nous demande encore et toujours en quoi nous sommes chrétiens, néoconservateurs et pro-israéliens. En réalité cette demande est aussi – à vrai dire souvent – un reproche. Reproche de quel droit et pourquoi ? On nous reproche notre christianisme sous le prétexte fallacieux que nous sommes également néoconservateurs et pro-israéliens. En clair, on prétend décider à notre place que si nous sommes pro-israéliens en faveur d’un Etat d’Israël aux frontières réellement défendables et si nous sommes néoconservateurs dans la lignée de Norman Podhoretz, William Kristol et George Weigel, alors, nous ne pouvons pas être en même temps chrétiens.
Chrétiens amis d’Israël
Or, il se trouve que les 14, 18 et 19 septembre 2007, j’ai publié un article en trois parties intitulé « Un catholique peut-il être sioniste ? ». Le 14 novembre 2007 – dans un entretien – j’ai notamment répondu à la question « Depuis quand et en quoi es-tu catholique ? ». Le 8 juillet 2008, j’ai publié un article expliquant notamment que parmi les néoconservateurs figurent aussi bien des juifs que des protestants, des catholiques, des athées et des agnostiques. Bref entre le 14 septembre 2007 et le 8 juillet 2008, j’ai publié cinq documents qui démontrent la compatibilité
entre christianisme, sionisme (en réalité : être pro-israélien) et néoconservatisme. J’ai également écrit d’autres articles sur le christianisme en général et le catholicisme en particulier, entre avril 2007 et juillet 2008. Mais l’on nous demande encore et toujours ou l’on fait semblant d’ignorer en quoi nous sommes chrétiens.
Alors, un chrétien peut-il être pro-israélien ? En ce qui me concerne, le fait d’être pro-israélien, c’est tout simplement reconnaître la réalité de l’Etat d’Israël sous la forme d’un Etat juif doté d’un territoire viable aux frontières réellement sûres et défendables (l’AFP pro-palestinienne et Consorts disent « L’Etat hébreu » et cela ne choque personne ; alors pourquoi s’insurger contre la formule « Etat juif » ?). Autrement dit, quand je me proclame néoconservateur chrétien et pro-israélien, j’admets simplement que le peuple hébreu a habité en « Palestine » et a le droit d’habiter à nouveau en « Palestine » dans un Etat juif doté d’un territoire viable aux frontières sûres. A cet égard, il n’y a aucune contradiction entre néoconservatisme, christianisme et notre choix d’être pro-israéliens. Le courant néo-conservateur rassemble des juifs, des catholiques (George Weigel) des protestants, des athées et des agnostiques aux USA, au Canada, en Australie, en Europe (par exemple en Italie) et ailleurs. Que je sache, ce mouvement n’a jamais été excommunié par l’Eglise catholique ; ce qui d’ailleurs reviendrait à excommunier des dizaines de millions de catholiques nord-américains, australiens, européen et autres, aussi bien laïcs, que prêtres (l’Abbé Arbez et le journaliste catholique Allafort par exemple).
Chrétiens faux amis d’Israël
Le fait est qu’en dehors du courant chrétien néoconservateur pro-israélien, les chrétiens ne reconnaissent généralement l’Etat d’Israël que sous condition. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël à condition que celui-ci cède à d’autres : le Sinaï (c’est fait) ; la bande de Gaza (c’est fait également) ; la Judée Samarie (terme historique) dite Cisjordanie (terme anachronique) ; et la moitié de Jérusalem. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël à condition qu’un Etat « palestinien » soit créé au plus vite (de quel droit cette urgence, n’y en a-t-il donc point d’autres ailleurs ?).
Il s’agit là d’une étrange reconnaissance de l’Etat d’Israël. Car la bande Gaza est aux mains des terroristes du Hamas. Et la Judée Samarie, outre la branche armée et terroriste du Fatah, abrite diverses milices armées, terroristes et claniques, dont la principale vocation est, d’une part, la corruption des institutions palestiniennes ; et d’autre part, la non reconnaissance et la destruction de l’Etat d’Israël. Enfin, Jérusalem sous contrôle administratif et policier « palestinien », ce serait le chaos garanti sur tous les Lieux Saints de la ville. Quant à la superficie actuelle d’Israël (la taille de la Picardie), aucune Nation démocratique au monde n’accepterait de s’en contenter, surtout dans l’actuel climat de haine prédominant. Avec les obus, roquettes et missiles du Hezbollah qui se sont abattus sur la moitié nord d’Israël ; et avec les obus, roquettes et missiles du Hamas qui se sont abattus sur la moitié sud d’Israël ; avec les ridicules 12 km qui séparent Netanya en Israël, de Tulkarem en Judée Samarie, la démocratie israélienne est la démocratie la moins protégée de la planète. A cet égard être pro-israélien, c’est simplement défendre le droit d’Israël à la même sécurité territoriale que les USA et l’Union Européenne. Or, avec les « frontières » d’Israël « fixées » (?!) par l’ONU il y a plusieurs décennies, cette sécurité territoriale est, aujourd’hui, tout simplement inexistante, parce que rendue impossible par la haine des voisins d’Israël.
L’essentiel pour les chrétiens
Mais l’essentiel pour les chrétiens devrait – normalement – se situer ailleurs. L’essentiel pour les chrétiens devrait – normalement – se situer, d’une part, dans l’origine, et d’autre part, dans l’eschatologie, dans le sort ultime, de la personne humaine et de l’Univers. Concernant l’origine, Saint Bernard, parlant des chrétiens par rapport au judaïsme, a écrit que « les branches (ndlr : les chrétiens) ne doivent pas être ingrates envers la racine (ndlr : les juifs) (…) les branches ne disputeront pas à la racine la sève qu’elles tiennent d’elle ». Concrètement, l’Eglise catholique reconnaît le lien qui relie les catholiques avec le judaïsme. L’Eglise catholique reconnaît que les prémices de la foi catholique se trouvent dans les patriarches, Moïse et les prophètes (Nostra Aetate). Saint Jean évangéliste a écrit que « le salut vient des juifs » (Jn 4, 22). Concernant l’eschatologie, le sort ultime de la personne humaine et de l’Univers, je crois fermement que Dieu aura un seul peuple, Israël et les chrétiens issus des Nations. Un seul peuple sur toute la terre. Dieu jugera le monde et l’Eglise de la même manière que l’un et l’autre (le monde et l’Eglise) auront jugé Israël. Dans cette dimension eschatologique, le fait qu’un chrétien soit pro-israélien, ce n’est donc pas la peste.
Un journaliste catholique m’a fait un jour la réflexion suivante, je cite (début de citation) : « Catholique veut dire universel. Le sionisme, ce n’est pas vraiment cela. Sauf si vous le traduisez par patriotisme israélien. Mais en Israël, la définition ou plutôt l’application qui est faite du sionisme est souvent beaucoup plus restreinte que cette acception. Et certains Israéliens donnent même au sionisme les contours géographiques rigides de l’Ancien Testament. Avec les conséquences que l’on sait… A part cela, je considère que les Juifs sont nos frères, j’ai des amis en Israël et, comme chrétien, je suis naturellement opposé à toute forme d’antisémitisme. N’oublions jamais que nos racines spirituelles plongent jusque dans l’Ancien Testament ! » (fin de citation).
L’antisionisme est judéophobe
J’aimerais revenir, sans porter le moindre jugement, sur l’extrait suivant de la citation mentionnée plus haut : « les contours géographiques rigides (…) avec les conséquences que l’on sait ». Car je crois, en effet, que le dialogue judéo-chrétien achoppe régulièrement sur ce point. A vrai dire, ni les juifs, ni les chrétiens, n’ont une définition unanime du mot « sionisme » et de ses contours géographiques. Dans le jargon politico-médiatique, le mot « sionisme » a une connotation terriblement péjorative. Cela tient notamment au fait que, depuis des décennies, la définition marxiste et la définition islamiste du mot « sionisme » a été adoptée par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique européenne. Or, cette définition marxiste et islamiste du sionisme était et reste un produit dérivé de l’expression « entité sioniste », expression négationniste disqualifiant l’Etat d’Israël.
Autrement dit, le dialogue judéo-chrétien sur la légitimité du sionisme est torpillé, sur ses bases mêmes, par l’adoption inopportune d’une terminologie ni juive, ni chrétienne, mais marxiste autrefois et islamiste aujourd’hui. En ce qui me concerne, le sionisme juif et le philo-sionisme chrétien, de façon très concrète et très géographique justement, c’est la viabilité de l’Etat d’Israël dans un espace qui rend possible cette viabilité malgré un environnement musulman foncièrement hostile, pour ne pas dire génocidaire (voir les discours des mollahs iraniens, du Hezbollah, du Hamas, du Fatah, etc.).
Comment devenir pro-israélien
J’aimerais encore ajouter – ce sera mon seul témoignage – que je me suis rendu en Israël à trois reprises et qu’avant cela, j’ai été pendant des années un supporter inconditionnel et servile de l’OLP. La première fois, j’ai été en Israël en avril 1983 ; la deuxième fois en novembre 1989 ; et la troisième fois en juin 1997. En 1983, je fis la connaissance d’Ovadia Soffer, ambassadeur d’Israël auprès du siège européen de l’ONU à Genève, puis de deux historiens britanniques, Bat Yeor, d’origine juive égyptienne et son époux, David Litman, d’origine juive anglaise (deux historiens britanniques dont j’attends toujours que l’on daigne bien vouloir les inviter à la télévision, ne serait-ce que pour compenser les délires de Tariq & Consorts). En 1983 en Israël, je rencontrais Asher Naïm, d’origine juive libyenne, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères et Shlomo Bino, d’origine juive irakienne, directeur pour le Moyen-Orient au même ministère. Je suis arrivé à Jérusalem en 1983 complètement athée. J’en suis reparti croyant. La deuxième fois, en 1989, j’ai surtout parcouru Jérusalem, Nazareth et des villes de Judée-Samarie. La troisième fois, en 1997, je me suis notamment rendu à Tel-Aviv, Jérusalem, Bethléem, Jéricho, Ramallah et Nazareth. Par ailleurs, je me suis rendu, en d’autres occasions, en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Turquie et au Maroc (que l’on ne vienne donc pas m’asséner des mrapitudes sur ma soi-disant méconnaissance de l’islam).
Pour moi, la situation s’est encore davantage éclaircie d’une part, suite à une rencontre interreligieuse avec notamment le Juif Israélien Ruben Berger à l’abbaye de Saint-Maurice. Et d’autre part, depuis que je suis en lien avec la communauté catholique philosémite (autrement dit amie des Juifs) des Béatitudes (qui célèbre la prière d’entrée dans le shabbat tous les vendredi soir) et depuis que je suis notamment en lien avec la Maison Saint-Joseph de cette même communauté des Béatitudes. J’écris que la situation s’est encore davantage éclaircie dans le sens que pour moi la négation d’Israël entraîne – naturellement – la négation de l’Eglise catholique en particulier et la négation de l’Humanité en général. En effet, les conditions de vie déplorables des chrétiens orientaux en terre d’islam ont pour corollaire la volonté de détruire « l’entité sioniste », Israël. De même, si Israël devenait une terre majoritairement musulmane, les conditions de vie des chrétiens orientaux seraient encore pires. Concrètement, les dirigeants des pays musulmans ne reconnaissent ni l’Etat d’Israël, ni la liberté religieuse des chrétiens orientaux en terre d’islam et ces deux refus participent d’une même idéologie.
C’est pourtant l’inverse qu’une certaine classe politico-médiatique essaye de nous faire avaler, à savoir : céder beaucoup sur la « Palestine », c’est beaucoup améliorer nos relations avec les dirigeants des pays musulmans. Il est vrai que nous aimons, aussi, beaucoup, le pétrole. Le Proche Orient est un vaste territoire. Entre Israël, la bande de Gaza, la Judée-Samarie, la Jordanie et la partie orientale du Sinaï, il y aurait très largement la place pour deux peuples, Israéliens et Palestiniens, sans pour autant déplacer d’autres peuples. L’option jordano-palestinienne défendue entre autre par le professeur Guy Millière reste l’option la plus réaliste au stade actuel (lire sin ouvrage « Houdna » paru chez Underbahn). Le problème n’est pas le manque d’espace. Le problème est le manque de reconnaissance effective envers l’Etat d’Israël.
Les catholiques pro-israéliens
J’aimerais mentionner à titre bibliographique deux catholiques (en plus de Jacques Maritain, l’Abbé Arbez et le journaliste Allafort, déjà cités à diverses reprises sur dreuz.info). A savoir d’une part, Frère Ephraïm, auteur de Jésus, Juif pratiquant, paru chez Fayard, 1987. Et d’autre part, le Père Etienne Richer, auteur de « Aimer Israël: pourquoi ? », paru chez Pneumathèque, Éditions des Béatitudes, 1995.
Au fait, puisqu’on s’intéresse, paraît-il, à ma catholicité, depuis quand suis-je catholique ? Et c’est quoi, au juste, être catholique ? Catholique veut dire universel c’est à dire attaché à Dieu qui s’étend à tout, qui s’étend partout. J’ai vécu – tant à la maison qu’à l’école et à l’université – dans l’athéisme anticlérical jusqu’à l’âge de 27 ans. Je me suis converti à Jérusalem, en 1983, sans faire exprès, non pas lors d’un pèlerinage, mais lors d’un voyage en relation avec mon activité. Pour moi, le catholicisme en 2009 se vit dans la prière silencieuse que l’on fait et dans le métier que l’on exerce. C’est une foi intérieure. Les catholiques d’aujourd’hui, nous ne sommes pas en position de force. Nous avons peu de pouvoir temporel. Alors contentons-nous d’être des témoins (en grec ancien, chrétien veut dire témoin, entre autre).
Le monde va mal. Il a besoin d’unité. Si quelqu’un veut faire du prosélytisme et de l’évangélisation, je l’invite à prier et à exercer son métier. Les grands discours (je fais allusion aux bavards professionnels et non pas allusion à Jean XXIII, Jean-Paul II, Benoît XVI et le pape François), les grands discours, écrivais-je, cela ne marche qu’un certain temps. Après, les gens se lassent et repartent déçus. Et si nous voulons de l’œcuménisme, je propose de l’intensifier avec les Juifs. Plutôt que de nous planter avec les islamistes radicaux dans de creux bavardages que les islamistes radicaux eux-mêmes qualifient de creux bavardages. Actuellement, l’islam n’est pas disposé au dialogue alliant foi et raison. La réaction hystérique aux propos – pourtant purement historiques – de Benoît XVI à l’université de Ratisbonne en ont témoigné. Du reste, Benoît XVI a réitéré en Jordanie son invitation aux musulmans, invitation à combiner foi et raison. Sur ce point, le discours d’Amman ne diffère pas du discours de Ratisbonne.
Cela m’est égal qu’il y ait plus d’un milliard de musulmans et seulement quelques millions de Juifs sur terre. Ce n’est pas un motif suffisant pour privilégier le dialogue avec l’islam au détriment du dialogue avec le judaïsme. Dans le moyen et le long terme, c’est l’amitié judéo-chrétienne qui fera rempart aux islamistes radicaux, au Hamas, au Hezbollah, à Al-Qaïda, aux mollahs. Ménager l’islamisme radical, c’est un calcul à court terme. Un calcul qui ne nous crée que des ennuis.
Et qu’est-ce qui fait de nous des chrétiens pro-israéliens ? Etre chrétien pro-israélien, c’est reconnaître pour nos frères aînés, les Juifs, un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Le christianisme pro-israélien, c’est surtout cela. A entendre les champions de la pensée unique, le christianisme pro-israélien, ce serait du racisme et de l’impérialisme. Quelle débilité ! Regardez la carte du Proche et du Moyen Orient, relisez l’histoire du Proche et du Moyen Orient. Dites-moi au nom de quoi il faut – maintenant – dans le climat de haine qui pollue actuellement le monde musulman, donner au plus vite la Judée Samarie aux « palestiniens » ? Est-ce cela, un Etat juif dans des frontières réellement défendables ? Déjà le philosophe catholique français Jacques Maritain, que j’ai cité à maintes reprises sur dreuz.info, s’attira des ennemis, chez les catholiques maurassiens antisémites, lorsqu’il se déclara amis des Juifs, ami d’Israël, lorsqu’il épousa une Juive, lorsqu’il passa, lui, le Français, quelques années à New York.
Nos ennemis
S’attirer des ennemis n’est pas un problème. L’important c’est d’agir en conscience. Bien sûr que mes articles déclenchent parfois des réactions incroyablement haineuses et racistes. Pourtant, je le répète, le philo-sionisme chrétien et le sionisme juif, c’est simplement — selon moi — reconnaître pour nos frères aînés les Juifs un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Je m’étonne qu’une demande aussi élémentaire puisse déclencher un « antisionisme » (cette forme moderne de judéophobie) à ce point hystérique et haineux. Je m’étonne que dans un espace aussi vaste que le Proche et le Moyen Orient il faille à tout prix et au plus vite créer un Etat palestinien en Judée Samarie. Pour moi la situation est très claire. L’antisionisme est un antisémitisme nouveau et extrême. Il est tout de même incroyable que l’antisionisme ne soit pas passible de poursuites pour racisme. Mais qu’en revanche le moindre propos critique ou humoristique à l’égard de l’islam puisse entraîner des poursuites pour propos racistes. J’ai suffisamment fréquenté dans ma jeunesse les milieux « antisionistes » pour savoir à quel point ces milieux sont judéophobes.
L’antisionisme est une idéologie haineuse qui se drape dans la soi-disant défense des droits de l’homme. Si le monde occidental n’est plus antisémite pourquoi ne le prouve-t-il pas dans ses actes ? C’est facile de faire mémoire de la Shoah tout en refusant aux Juifs une terre un peu plus conséquente que la ridicule portion de territoire dont ils disposent actuellement au Proche Orient. La ville israélienne de Netanya sur la Méditerranée est à 12 km de la ville arabe de Tulkarem, donc à portée de roquettes, obus et missiles palestiniens. Israël s’est retiré du Sinaï. Israël s’est retiré du Sud-Liban. Israël s’est retiré de la Bande de Gaza. Résultat : le Sinaï est un lieu de transit pour les armes qui finissent à Gaza. La Bande de Gaza est une république islamique : le Hamastan. Le Sud-Liban est une enclave iranienne dominée par la légion étrangère et mercenaire du Hezbollah. La Judée Samarie est dominée par les milices armées claniques, par le Hamas et par les milices armées du Fatah. « L’Autorité palestinienne » de Mahmoud Abbas en Judée Samarie –- concrètement sur le terrain –- en terme « d’autorité », c’est du pipeau.
Mes confrères journalistes accrédités au Proche et au Moyen Orient le savent pertinemment (Charles Enderlin ne l’a-t-il pas dit à William Goldnadel en Judée Samarie ?). Ils ont peur de l’écrire parce qu’ils ont peur des milices palestiniennes. En réalité, l’Europe vit dans le mensonge. L’Europe fait la part belle aux milieux islamiques, à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). L’Europe a peur du terrorisme musulman. L’Europe a peur de perdre le pétrole arabe. L’Europe a peur de ses propres banlieues. Et un jour, l’Europe paiera ses propres peurs très cher.
Une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne
Enfin, depuis quand suis-je membre du club pestiféré des chrétiens néoconservateurs ? Depuis pas si longtemps que cela en fait. Je suis attaché à un idéal ne transigeant pas sur les valeurs judéo-chrétiennes, un idéal qui demande au moins le respect de ces valeurs, dans une économie libre de marché et dans une société laïque, libre et démocratique. Le néoconservatisme, c’est l’amour de la liberté, de la démocratie ; c’est le choix d’une économie libre de marché ; c’est le choix du soutien à Israël ; c’est la vigilance à l’égard de l’islamisme radical ; c’est l’amitié pour les USA ; et c’est la conscience que depuis le 11 septembre 2001, nous sommes en état de résistance, face à la guerre que nous déclarent l’islamisme radical et ses réseaux de la terreur. Pour moi, le néoconservatisme est un espace politique ouvert. Il peut rassembler des personnes aussi variées que Guy Millière, Alexandre del Valle, feu Laurent Murawiec, Ivan Rioufol, tant d’autres moi-même.
Maintenant, j’aimerais être encore plus concret. Il se trouve que nous pouvons – dans les pays occidentaux – franchir pas mal de frontières avec une petite carte en plastique. On appelle cela une carte d’identité. Je veux contribuer à maintenir cela. Je ne veux pas que les jeunes qui lisent nos articles se retrouvent, un jour, dans une société protectionniste, nationaliste, fermée et policée. Le patriotisme naturel, oui. Le nationalisme nostalgique et paranoïaque, non. A l’époque de Ronald Reagan, j’étais encore sous l’influence de l’antiaméricanisme véhiculé dans les pays francophones. Plus tard, j’ai réalisé, mieux vaut tard que jamais, que ce que Reagan proposait jadis et que Bush Junior a tenté de maintenir vivant jusqu’en 2008, c’est, justement, ce en quoi je crois depuis longtemps.
Il se trouve qu’en termes politiques, on nomme cela le « néoconservatisme ». Mais on pourrait tout aussi bien nommer cela « conservatisme renouvelé ». Il est vrai qu’en Europe, c’est politiquement très incorrect, de s’afficher néoconservateur. Sous prétexte de ne pas s’aligner sur les USA – personne ne sollicite un tel alignement – sous prétexte de ne pas s’aligner sur les USA, écrivais-je, l’Europe risque de verser dans l’extrémisme de gauche comme de droite. Un extrémisme antiaméricain, anti-israélien, anti-juif et anti-chrétien. Pour les Juifs et les chrétiens, pour les femmes et les hommes libres, ce serait une catastrophe. Ce n’est pas parce que le néoconservatisme est né aux USA qu’il faut l’exclure d’office en Europe. D’autant que les fondateurs américains du néoconservatisme – soit dit en passant – sont de culture et d’origine européenne.
Au nombre des catholiques néoconservateurs figurent par exemple George Weigel, biographe de Jean-Paul II et de Benoît XVI ; et Richard Neuhaus, rédacteur en chef de First Things. Dans le courant néoconservateur on citera également le théologien Michael Novak. Lorsque nous osons simplement défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, alors la gauche, l’extrême gauche, l’extrême-droite et les islamistes radicaux nous accusent de prôner la supériorité de la civilisation judéo-chrétienne (personnellement j’ai toujours écrit « société libre et laïque de culture judéo-chrétienne » ; et non pas « civilisation judéo-chrétienne »). Ce terrorisme intellectuel à notre encontre de la part de la gauche, de l’extrême gauche, de l’extrême-droite et des islamistes radicaux reste pour moi assez hallucinant. Nous défendons la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Et nos adversaires parlent, en nous citant, de la supériorité de notre civilisation. Ne savent-ils donc pas nous lire correctement, tous ces ringards anachroniques ?
Quant au dialogue avec les musulmans, je note qu’à ce stade, l’Union Européenne ne dialogue pas avec les intellectuels musulmans réformateurs (ils sont pourtant des centaines et ils attendent toujours notre ouverture au dialogue). Pour l’instant, l’Europe préfère dialoguer avec l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et avec la Ligue Arabe. Pendant ce temps, la France, un certain Merah a assassiné des Juifs. Aucun doute, le plus grand danger qui plane sur la terre, c’est le christianisme néoconservateur pro-israélien.
Reproduction autorisée avec mention :
© Michel Garroté www.dreuz.info
Source (s) :
http://www.europe-israel.org/2012/08/nous-sommes-chretiens-pour-israel-et-cela-derange/
http://www.europe-israel.org/2012/04/la-guerre-perpetuelle-contre-israel-par-michel-garrote/
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Chrétien, je reconnait le droit de nos frères Israêliens de vivre sur leur terre avec des frontières sûres. Israël est une, voire la seule vraie démocratie dans ce coin du monde. Les racines religieuses du Christianisme sont juives et nous sommes donc frères, c’est une évidence.
Quand j’observe le traitement des Juifs ou Chrétiens en terres islamiques, je ne peux que rejeter en bloc l’islam que l’on nous présente comme religion de paix et d’amour mais dont toute l’histoire est jalonnée de sangs et massacres.
Il n’y a que nos imbéciles qui ne connaissent rien à l’islam qui pensent que cette idéologie mortifère est compatible avec nos démocraties.
Pour autant, je ne peux pas haïr les musulmans qui sont aussi des frères humains mais leur idéologie aux antipodes de toute notion d’humanité.
Le réveil dans nos démocraties va être très douloureux et les responsables de cette trahison vont s’en mordre les doigts !
Vous les politiques inféodés à l’OCI et vos groupes d’amitié au qatar, à l’arabie saoudite et j’en passe, pouvez être sûrs qu’on ne tardera pas, nous, le peuple, à vous présenter la note (vos noms sont tous connus sur le site de l’assemblée Nationale ) le jour où votre forfaiture conduira à des drames humains chez nous, qui auraient pû et dû être évités par ceux qui sont sensés nous diriger ( diriger c’est prévoir et en la matière, vous pensez plus à l’argent qu’à votre peuple )
merci, Mr Garroté ,pour ce témoignage si vivant et
si sincère sur votre parcours et sur la naissance de
votre amitié pour Israël .
Cela fait chaud au cœur !
depuis 3500 ans nous avons traversé toutes les civilisations et nous avons été contraint de nous défendre et parfois de faire la guerre tantôt nous avons perdu des batailles tantôt nous avons gagné des guerres, il y’a eu parfois des miracles nous avons été humilié, poursuivi, chassé, spolié, expulsé, ect ..mais le vrai miracle nous sommes toujours la et bien la on ne parle que de nous, il y’en qui croient qu’ils ont inventé la machine a couper les bananes, bon et alors qu’ils nous détestent, c’est pas nouveau, nous sommes vaccinés, mais aujourd’hui nous avons un état même petit par la superficie mais très très grand par la qualité de ses habitant, une armée puissante, une industrie très performante et ça marche, ce que j’écris tout le monde le sait je n’invente rien et c’est pas un scoop, seulement pour dire a tous les antisionistes le anti juif les anti Israël , cherchez du nouveau tout ce que vous dites et faites c’est du réchauffé ,
Néoconservateurs face à l’Europe qui offre ses bon offices aux frères muzz !!!
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/18/97001-20130718FILWWW00484-egypte-les-islamistes-veulent-negocier.php
rendons à César ce qui appartient à César
autrement dit rendons à tous les juifs leurs terres
De toute façon en cette ère de multiculturel, il est mal vu le nationalisme, car beaucoup associe cela à la violence et au combat contre tout ce qui est différent. Qu’en est-il de la Oumma? Les arabes ne sont pas tous musulmans, mais la Oumma est l’ensemble des musulmans et l’ensemble des musulmans se doivent de hair les juifs et les chrétiens, c’est prescrit par le coran, donc pour moi il est clair que catholique je reste, pro-sioniste je reste et néo-conservateur je demeure, je n’ai aucun problème avec ça. Je préfère fréquenter des juifs qui ont des points communs civilisateurs avec les chrétiens, les dix commandements cela me branche et le reste ce qui inclut beaucoup de plus.
Une contradiction entre être Chrétien et être Pro-Israélien, tiens donc !
J’avoue ne pas comprendre en quoi il existe une contradiction entre le fait d’être Chrétien et celui d’être Pro-Israélien et même Sioniste. Personnellement, je suis profondément Chrétien et tout aussi profondément Pro-Israélien et Sioniste. À mon sens, seul un guignol de gauche ou un franc-maçon, ou un demeuré, ou un pervers, en tout cas “quelqu’un” dont l’esprit est pourri de l’intérieur, cancérisé par une idéologie erronée, absurde, suicidaire, et contre-nature, pourrait y voir une contradiction. Ces gens-là ne croyant strictement à rien, sinon à leur idéologie artificielle, mortifère, désespérée, et ténébreuse, ne peuvent absolument rien comprendre, ni à notre point de vue, ni à nos sentiments. Ne perdons pas notre temps ni notre énergie avec ces pauvres types que l’Histoire finira par balayer, et probablement plus tôt qu’ils ne le pensent. Et ne jetons pas nos Perles aux pourceaux…
Comme Chrétien, mon coeur bat pour Yerushalayim, et mes yeux sont naturellement tournés vers Eretz-Israël, où le Christianisme est né. Jésus (Yeshouah Ben Yossef) était Juif. Marie sa Mère (Myriam) était Juive. Ses disciples étaient tous Juifs : Pierre (Shimon), Jean (Yohanan), puis Paul (Shaoul) et tous les autres. Toute l’Église Primitive étaient constituée de Juifs. Ils se rendaient à la Synagogue, lisaient la Torah et les Tehilim en Hébreu, et parlaient Araméen. La quasi-totalité des rédacteurs de la Bible (Premier Testament Hébraïque, et Second Testament Grec) étaient Juifs. Le Christianisme qui imprègne tout mon être est totalement enraciné dans la Terre d’Israël, dans l’Histoire d’Israël, dans sa Culture, sa Civilisation, et son Peuple. Les paysages d’Israël sont mes paysages intérieurs : des vertes collines de Galilée, et des eaux paisibles du Kinéreth, au bord desquelles Jésus marcha, aux eaux salées de la Mer Morte, et aux déserts de Judée et du Négev.
Mon cœur pleure, saigne, enrage et hurle au souvenir des deux millénaires d’antisémitisme aberrant et cruel dont eut à souffrir le Peuple Juif en Chrétienté. Je ne comprends pas cette monstruosité.
Concernant les frontières d’Israël, c’est simple, et je l’ai déjà écrit. On prend le territoire actuel d’Israël. On y ajoute la Judée-Samarie, la bande de Gaza, la totalité du Golan jusqu’au Yarmouk, le Sud-Liban jusqu’au Litani, le Sinaï jusqu’au canal de Suez, et la quasi-totalité de la Jordanie. On obtient alors un territoire cohérent, viable, et défendable, ayant pour Centre Yerushalayim. Si un jour, les arabo-musulmans, ou qui que ce soit d’autre, osaient encore attaquer Israël, je conseille très vivement à Israël, après la victoire, d’annexer définitivement la totalité de ces territoires-là, sans état d’âme et quoi qu’en pensent les diplomates distingués, à la langue bien pendue, mais aux couilles molles, d’Occident ou du reste des nations du monde. Je lui conseille très vivement aussi d’expulser définitivement la totalité de la population arabo-musulmane vivant sur ces territoires-là, et de la refouler en Égypte. Ainsi plus de problèmes de soi-disant réfugiés. Ils s’installeraient définitivement sur les immenses territoires désertiques et vides d’Afrique du Nord. Il vaut mieux mille fois être radical, mais avoir les idées claires, être efficace, et régler définitivement les problèmes. Ensuite, Israël serait bien inspiré d’installer sur son territoire ainsi élargi, les dix millions, environ, de Juifs de la Diaspora, encore dispersés dans les nations du monde, et de continuer à faire beaucoup d’enfants… Enfin, si un jour, les pays arabo-musulmans qui entourent Israël, étaient assez stupides, (et ils le sont), pour s’entretuer, ou pour déclencher des hostilités qui justifieraient une intervention militaire gravissime de l’Occident et d’Israël, avec recours à des armes nucléaires, Israël serait légitimé, après ces horreurs, à coloniser et à annexer une large part des territoires dévastés, vidés, et par endroits radioactifs, à les assainir, et à les faire refleurir comme il a fait refleurir une partie du Négev et la plus grande partie du reste de son territoire actuel. Israël serait légitimé, dans de telles circonstances gravissimes, que personne ne souhaite évidemment, à s’approprier la plus grande partie des territoires de Syrie, d’Irak, d’Arabie, et d’Égypte, de les gérer, de les exploiter comme il sait le faire, et d’y instaurer enfin la Paix et la Démocratie. Rien de bon n’est à attendre, ni ne sera jamais à attendre du monde arabo-islamique. Strictement rien. Sinon la barbarie et le chaos. Depuis quatorze siècles, cela se saurait…
Que les dirigeants politiques corrompus, médias asservis, et sombres sociétés secrètes, pratiquement tous de gauche, à l’idéologie anti-Chrétienne, anti-Juive, et anti-Israélienne, masochiste, erronée, et bornée, qui dominent aujourd’hui la scène publique en Europe Occidentale, et en France, en y accentuant de jour en jour la pression arrogante de leur étau totalitaire, continuent encore, pendant quelque temps, de cracher leur venin, leurs mensonges, et leurs manipulations éhontées. Ils se tairont bientôt. Définitivement. L’Histoire les jugera comme ils le méritent, puis les oubliera vite. Bon débarras !
Quant à nous qui sommes Chrétiens, restés fidèles à nos Racines Spirituelles bi-millénaires depuis le Christ Jésus, et quadri-millénaires depuis Abraham, nous savons bien, et nous ressentons bien, viscéralement, affectivement, charnellement, autant qu’intellectuellement, « civilisationnellement », et spirituellement, qu’être Chrétien et aimer Israël, son Peuple revenu chez lui ou encore dispersé, sa Terre, sa Capitale tri-millénaire Yerushalayim, sa culture, sa langue, sa spiritualité, et sa Civilisation quadri-millénaire, est totalement et parfaitement naturel, cohérent, logique, compatible, va de soi, et ne se discute même pas. Seuls les égarés sans âme, qui se sont eux-mêmes, pour des raisons idéologiques de néant, coupés de leurs racines spirituelles, traditionnelles, et civilisationnelles, ne peuvent entendre ni comprendre ces choses qui appartiennent à l’ordre du subtil, du sensible, et non à celui de l’idéologie sans vie et sans avenir. Il disparaîtront dans les oubliettes de l’Histoire. Plaignons-les et pleurons sur eux, mais pas trop longtemps. Ne nous retournons pas sur eux, au risque d’être nous-mêmes transformés en statues de sel, comme l’épouse de Loth. Ils appartiennent au passé, à la mort et au néant, et sont déjà condamnés, bien qu’ils l’ignorent.
Tournons-nous plutôt vers l’Avenir, vers la Vie, et vers la Plénitude de la Promesse. C’est-à-dire vers Israël. Vers ce Pays si beau et attachant, à la fois antique et moderne, ce Peuple positif, dynamique et débordant de vitalité, cette Langue riche et énigmatique, aux sonorités à nulle autre pareilles, semblant venir du fond des âges, mais redevenue moderne, cet Héritage civilisationnel ancien, universel, et toujours d’actualité, tous mystérieusement et magnifiquement revenus à la Vie, après deux-mille ans d’un si douloureux Exil. Le temps des nations arrive-t-il à son terme ? Et celui du Mashiah approche-t-il ? Seul l’Éternel le sait. Il demeure que la Renaissance d’Israël en sa Terre Ancestrale, constitue un Signe Prophétique Biblique, maintes fois mentionné dans le Premier Testament comme dans le Second Testament :
« Ainsi parle l’Éternel : il a trouvé grâce dans le désert, le peuple de ceux qui ont échappé au glaive… Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi Je te conserve ma bonté. Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, Vierge d’Israël !… Tu planteras encore des vignes sur les montagnes de Samarie ; les planteurs planteront, et cueilleront les fruits… Voici, Je les ramène du pays du septentrion, Je les rassemble des extrémités de la terre ; parmi eux sont l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et celle en travail ; c’est une grande multitude, qui revient ici… Car Je suis un Père pour Israël… Nations, écoutez La Parole de l’Éternel, et publiez-La dans les îles lointaines ! Dites : Celui Qui a dispersé Israël le rassemblera, et Il le gardera comme Le Berger garde Son Troupeau… Il y a de l’espérance pour ton avenir, dit l’Éternel ; Tes enfants reviendront dans leur territoire ». (Jérémie, 31, 2-17).
« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que soit accompli le temps des nations ». (Luc, 21, 24).
Vivent Israël et son Peuple !
Judéo-Chrétien.
ou la la ! T’es parti loin là !
Judeo-chretien c’est avec un plaisir et une emotion que je lis a chaque fois tes commentaires.tu parles mon frere des temps messianiques mai tu es mon frere la preuve vivante du messie qui approche par ton debordement d’amour que tu as pour mon peuple pour mon pays et pour notre civilisation . Sois bennis toi et les tiens pour tant de droiture et miel qu’il ya dans tes paroles et que dieu t’ecoute et exauce tes prieres auquelles je me joins.merci mon frere inconnu
Merci cher Frère, de ton message chaleureux qui me va droit au coeur. Je me sens parfois bien seul dans ce combat pour la vérité, et souvent j’ai l’impression de prêcher dans le désert, surtout quand j’affirme que la Prière est l’arme la plus efficace dans nos temps tourmentés. Que DIEU te bénisse aussi, ainsi que les tiens, ton Peuple bien-aimé, et ton beau Pays d’Israël. J’ai l’absolue certitude que DIEU vous aime et vous protège, et que vous êtes du côté de la Lumière et de la Vérité. Merci pour tes encouragements. Shalom.
Judéo-Chrétien.
Monsieur Garroté, Dreuz se définit comme chrétien. Or, il se trouve que certains de vos contributeurs réguliers sont Juifs ou se revendiquent athées. N’est-il pas quelque peu exclusif de considérer le site, fruit de la participation de personnalités d’obédiences variées, comme uniquement chrétien ? Merci d’avance pour votre réponse.
Je suis athée ET judéo-chrétien pro Israël ET néo-conservateur.
Je suis d’accord avec votre article, sauf le dernier paragraphe :
“l’Union Européenne ne dialogue pas avec les intellectuels musulmans réformateurs (ils sont pourtant des centaines et ils attendent toujours notre ouverture au dialogue).”
Vos musulmans réformateurs attendent NOTRE ouverture au dialogue ? Ah bon, c’est nous qui sommes fermés alors ?
Vos musulmans réformateurs sont comme les islamistes modérés. Ils me font penser au DAHU des colonies des vacances ou à la galinette cendrée des Inconnus. D’aucuns souhaitent leur existence mais leur silence assourdissant face aux exactions des musulmans islamistes immodérés confirme leur inexistence.
A supposer qu’ils soient des centaines, sur 1,5 milliard, çà ne fait que 0,07 parties par million. Pour renverser la tendance mortifère de l’islam à fait vraiment très peu.
Les quelques ex-musulmans affirmés qui osent parler, écrire et combattre, comme ceux de Riposte Laïque, ont bien du courage et doivent se sentir bien seuls. Si la guerre civile larvée qui s’étend en France prenait de l’ampleur, si les appels à la guerre de saloperies islamistes comme jamel debbouze se concrétisaient, ces pauvres résistants ex-musulmans se verraient vite opérés des amygdales sans recevoir l’aide ni le soutien de personne.
Alors, votre hypothétique ouverture au dialogue avec d’aussi hypothétiques réformateurs de l’iSSlam, pour l’instant, je préfère être du bon côté du calibre .45 si besoin était.
M. Garroté,
Pouvez-vous définir “Juif et hébreux”, car j’ai du mal à comprendre votre texte..
Il me semble que vous employez les deux mots indifféremment.
Je pose la question parce-que pour moi, les juifs viennent du judaïsme et vivaient en Judée et descendent de Juda un des douze fils de Jacob, qui vivait dans la région de Judée avec les fils de Benjamin.
Maintenant, Israël était composée de trois régions la Judée, la Samarie, et la Galilée.
Les hébreux, descendant des 12 fils de Jacob, habitaient les trois régions et n’étaient pas juifs, mais suivaient la religion d’Abraham.
Mon problème est de comprendre “peuple Juif et peuple Hébreux”; il me semble que l’un définit strictement une appartenance à une “religion” et l’autre définit à la fois à une ascendance et l’appartenance à LA RELIGION d’Abraham.
D’après mes informations, les Francs, les Gaulois, les Saxons et certainement les germains seraient d’ascendance “davidique”. Donc si comme moi vous êtes Français de souche vous êtes hébreux et non pas juifs, et vous pouvez revendiquez votre droit de vivre en Israël, pays des hébreux et pas seulement des juifs, depuis des millénaires.
Merci de me répondre pour m’éclairer.
ce sont les hébreux sortis d’Egypte et revenus en Eretz Israel qui ont été dénommés “yehudi” par des païens au moment du retour d’exil. Mais ce sont les mêmes. Comme les juifs “disciples de la Voie” (viatores), ont été appelés “christianoï” par les païens vers la fin du 1er siècle à Antioche.
Mon Père, merci de votre réponse, mais elle ne me satisfait pas.
En effet, Les juifs sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme, et au sens large du terme à une appartenance ethnique et religieuse. (Wikipédia)
Le judaïsme est une tradition définissant à la fois la culture religieuse et le mode de vie des Juifs, constitué des descendants des Israélites provenant de l’antique terre d’Israël et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s’étant mélangées à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires.Le judaïsme comporte des éléments religieux mais ne s’y limite pas puisqu’il contient, outre ses codes de conduite, des lois, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses. (Wikipédia)
Or, le judaïsme vient de Juda un des douze fils de Jacob. Donc ça ne peut être le peuple juif qui a subit l’Exode, d’ailleurs Yavé dit à Moïse “L EXODE – Le code de l’Alliance – Loi de l’autel” :”Tu parleras ainsi aux ISRAELITES ….”
Pour faire cours je pense que le peuple Hébreux ou ISRAELITES est le peuple de l’Exode =>Moïse=>Abraham (religion Abrabamique)=>Izaac=>Jacob=> et là il y a plusieurs branches dont une qui est le judaïsme et les autres qui sont les samaritains, les esseniens …et même les israélites athés ou non hébreux qui vivaient alors sur cette terre d’Israël.
Les juifs ne sont en tout pas les seuls descendants de la religion Ababamique, ni la majorité d’entre eux.
Les personnes comme moi qui ne sont pas juives mais de descendances davidique se trouve exclus de pouvoir retourné sur la terre de leurs ancêtres parce que cette terre est considéré propriété des juifs. C’est là que le bas blesse.
Vos avez compris que je suis simplement à la recherche de la vérité et non pas sur la base de revendication. la France est mon pays, mais mon DIEU est née en Israël.
N’oubliez pas de me Bénir.
Bonjour,
Bien que la réponse de l’Abbé Arbez soit intéressante, je pense que pour plus d’information, vous devriez poser la question à un Rabbin dont la connaissance de l’Ancien Testament est assez approfondie. Ne vous méprenez pas, je ne dis pas bien sûr que la réponse de l’Abbé Arbez n’est pas satisfaisante, ou qu’il n’est pas assez cultivé (je ne me permettrai pas, d’autant que je ne le connais pas personnellement), mais un Rabbin est censé étudier la Thora Jour et Nuit. De plus il l’étudie en Hébreu, donc dans le texte, ce qui évite de sortir du contexte lors des traductions.
J’espère ainsi que vous aurez la réponse à vos questions.
Mais je peux vous donner également ma réponse qui est celle d’une Juive traditionnaliste = pas trop Religieuse mais qui a quand même quelques connaissances et suit certain préceptes de la Religion Juive. Un Juif ne se pose pas de question de ce genre. S’il est de Mère Juive, alors il est Juif, et ses parents feront tout pour lui donner les bases de la Religions Juive. Et l’on ne fait guère de différence entre le Peuple Juif et le Peuple des Hébreux, bien qu’effectivement l’on parle assurément des Hébreux comme le Peuple qui était asservi par Pharaon en Egypte et que D.ieu a libéré pour l’Eternité au moment de PESSAH, la Pâque Juive, et que Moïse a conduit.
Très bel article M.G, proche de la profession de foi qui prend aux tripes au fil de la lecture. Sinon il est vrai que le monde Chrétien devrait mieux soutenir ce peuple qui représente le berceau de l’humanité et en cela les Papes successifs ont fait preuve à mon goût de beaucoup trop de timidité à cet égard. Personnellement je suis un partisan du grand Israël incluant la population Palestinienne. Car à l’origine c’était une région désertique nommée Palestine par les Romains si j’ai bien compris, les Palestiniens dits “modernes” étant arrivés peu avant 1880 d’après les archives d’immigration de l’empire ottoman, la presse de Constantinople décrivant leur immigration comme récente. Il n’y a notamment aucun lien filial ni historique avec les philistins. La région était quasiment désertique exceptée une très faible présence juive et bédouine, ce que confirme les rapports des instituts géographiques. Moralité, la population palestinienne n’a pas suffisamment de racines historiques précises pour refuser le droit à Israël de s’étendre. Mais tout cela n’a guère d’importance en fait, car tant qu’on éradiquera pas le mal à la racine, le problème restera insoluble. En clair il faudrait terraformer les esprits de cette région pour qu’ils comprennent qu’ils ont tout à gagner en intégrant de leur plein gré le Grand Israël, mais pour terraformer les esprits, je rejoins M.G. les grands discours ne suffiront pas. Le peuple Palestinien étant sous la coupe de fanatiques religieux qui ne peuvent les amener qu’à leur perte, évidemment ils n’en ont pas vraiment conscience, étant soumis aux prêches quotidiennes de ces individus malfaisants. Moralité, le terraformage des esprits, ne pourra venir que de l’extérieur, sous quelle forme ? Cela l’histoire nous le dira, mais surement pas par la prière…
chrétien ou antisémite,c’est l’un ou l’autre les deux ne vont pas ensemble
J’ai découvert il n’y a pas si longtemps que Lauren Bacall était la cousine du président israëlien Shimon Pérès
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lauren_Bacall
la première pierre, posée au congrès sioniste de Bâle en 1897 le fut grace au efforts d’un aumonier britannique William Hechler et de ceux d’autres chrétiens influents au XIXè siècle dont un Churchill, qui pensaient qu’un Etat juif était possible s’il y avait un mouvement d’ensemble des juifs et si l’Europe les aidaient. On a vu que non. c’est à ce demander si les Nazi ne les auraient pas massacrés parce qu’ils avaient déjà des alliés arabes du fait de la dislocation de l’Empire Ottoman. cela expliquerait-il le nazislamisme de nouveau ambiant
Cette vidéo dâte de 2007…..courbettes et petits cadeaux au Pape Benoît
XVI…..j’espère que l’épée offerte n’a jamais servie…. ouille
http://www.youtube.com/watch?v=GmfZQ2Y08eo
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2013/07/en-2007-roi-darabie-saoudite-en-visite.html
Le buste de Churchill a été inauguré à Jérusalem l’année dernière….