Il y a quelques jours, au journal de 20h00, dans les nouvelles internationales, reportage ciblé sur les JMJ à Rio. Cela, sous un titre racoleur martelé par le journaliste : « le Brésil, plus grand pays catholique au monde, ne le sera plus dans quelques décennies…L’Eglise catholique ne sera plus majoritaire, dépassée par les évangéliques ».
Et si le présentateur nous montre l’effervescence des préparatifs des rencontres avec le pape François (2 millions de jeunes) c’est pour affirmer aussitôt, sur un ton déterminé, que le Vatican a choisi le Brésil par pure stratégie ! Motif invoqué : les églises évangéliques locales en pleine expansion désertifient les sanctuaires catholiques, dont les fidèles se ruent dans les assemblées pentecôtistes…Pour enfoncer le clou, on nous montre d’abord une petite chapelle catholique avec seulement six personnes âgées et une religieuse, et en contraste une assemblée charismatique bondée, avec show à l’américaine, une foule de jeunes qui balancent les bras en répétant des slogans et en écoutant les admonestations d’un animateur survolté.
Le présentateur précise son analyse : les groupes évangéliques se multiplient et attirent les jeunes parce que leurs célébrations sont plus vivantes que chez les catholiques, mais surtout, insiste-t-il, les pasteurs redonnent de l’espoir à toute une jeunesse touchée par la pauvreté.
Il s’agit là d’une pure intox. En effet, il existe depuis un siècle dans l’Eglise catholique non seulement d’agissantes associations caritatives d’aide aux plus démunis, mais aussi des mouvements de jeunesse qui ont pris en compte les conditions de vie difficiles de certains milieux sociaux dans le but de former les jeunes à changer leurs situations. Qui va imaginer que l’Eglise catholique se contente de réunir ses fidèles à la messe dominicale ou de distribuer mécaniquement des sacrements?
Dans les milieux évangéliques qui se développent en effet avec fulgurance – soutenus et financés depuis les Etats Unis – on ne met l’accent que sur « la Bible », et c’est l’émotionnel qui conditionne les manifestations de groupes. On peut penser – devant cette effervescence – à la parabole du semeur qui avertit que certaines semences germent instantanément mais vont se dessécher rapidement faute de racines.
Car la carence d’enracinement est réelle ! Ces communautés qu’on peut difficilement appeler « églises » au sens traditionnel et historique du terme, se font et se défont au gré des stratégies de leurs animateurs et des états d’âme des jeunes ponctuellement sensibilisés. L’impact émotif peut être très fort chez les membres, mais la persévérance est rarement durable ! Ce qui fait que ces communautés, qui ne sont pas des Eglises historiques, et dont la théologie est plutôt sommaire, avec leur lecture littéraliste de la Bible, promettent aux pauvres la réussite et la richesse comme une bénédiction, pour autant que l’on se conforme aux injonctions tirées de l’Ecriture et que l’on paye la dîme.
Le même phénomène existe d’ailleurs en Afrique et en Asie. Recyclant ainsi des prises en mains depuis longtemps abandonnées dans l’Eglise catholique, ces communautés évangéliques autoproclamées dispensent souvent une vision dualiste de l’existence, à la limite sectaire ; ainsi, la pratique ambiguë de l’exorcisme dépasse ce qu’on peut imaginer, car il y est plus question du démon que de Dieu, tant la mise en condition est culpabilisante.
Je ne généralise évidemment pas ces critiques à l’ensemble des courants évangéliques. En Suisse, ils sont aussi très présents dans leur diversité, et nous partageons avec certains d’entre eux une part de spiritualité consensuelle sur des points forts comme le goût de l’Ecriture sainte, la réflexion anthropologique, l’amour d’Israël et bien d’autres aspects de la foi judéo-chrétienne. Mais l’étiquette recouvre tout et son contraire.
Je crois qu’à Rio, en réponse à ces stéréotypes journalistiques, les JMJ vont montrer que la Parole de Dieu est centrale dans la vie de l’Eglise catholique et que les thèmes qui préoccupent la jeunesse du monde entier en recherche d’un bel avenir seront au rendez-vous, mis en valeur par les charismes du pape François, avec une vision éthique plus globale à traduire en actes sur le terrain.
Une nouvelle fois, France 2 joue les analystes avec ce subtil parfum anticatholique qui est habituel aux médias; mais l’articulation idéologique de ses argumentaires révèle non seulement les préjugés qui restreignent toute réflexion à la vulgate postchrétienne, mais aussi la profonde méconnaissance des phénomènes religieux qu’elle prétend expliquer au grand public.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Merci Abbé Alain Arbez de cette mise au point salutaire.
Les medias versent facilement dans l’anticatholicisme primaire.
Ils sont moins critique sur l’islam faut dire que les risques sont plus importants.
Bonjour, Monsieur l’Abbé, c’est comme lorsque d’un ton flatteur et tout gentil, ils parlent de ce nouveau pape ” charismatique ” pour mieux diviser et insinuer que B XVI ne l’était pas!
Les journalistes n’ont pas une profonde connaissance des sujets qu’ils traitent en regle generale, et de plus, ils biaisent dans le sens de leur ideologie marquee a gauche, donc contre la religion catholique. C’est facile et ils ne risquent rien. Par contre que d’egards envers l’islam qu’ils presentent toujours comme la religion d’amour et de paix reference dernierement au ramadan. Quelle imposture ! Mais personne ne criera a la descrimination injuste qu’ils pratiquent impunement contre l’Eglise!
Ils me font gerber ces journaleux!
Les journaleux ne sont que la voix officielle du Gouvernement. Ils font ce qu’on leur dit de faire en hauts lieux. Sinon, fini les avantages fiscaux, by by leur boulot !
Il n’y a qu’à voir ce qui est arrivé à Clément WEIL-RAYNAL parce qu’il a osé dénoncer le mur de la Magistrature, ou à Eric ZEMOUR qui a été privé du tiers de ses émissions de Radio, après avoir été viré de chez RUQUIER !
“la profonde méconnaissance des phénomènes religieux qu’elle prétend expliquer au grand public” – Cette petite phrase explique tout. Le travail non seulement de ré-évangélisation et de ré-information est colossal. C’est pour cela qu’en réponse à votre article précédent j’ai déploré le manque de visibilité de l’Eglise, vu son manque cruel de prêtres et le Brésil n’échappera pas à la règle car les vocations se feront plus rares. Notre Eglise doit pouvoir assurer sa relève, mais pour cela, afin de transmettre efficacement le Message, elle doit revoir certains dogmes non initiés par le Christ, notamment ce que vous savez. Sinon, son déclin sera inéluctable. Combien de temps compte-t-elle encore continuer dans cette voie de garage qu’elle s’est elle-même créé?
par où avez vous fait un petit tour Mandrake avant de réapparaître sur Dreuz, vous étiez en meilleure santé avant! ça m’étonnerait que ça marche mieux si les prêtres se mariaient, ce qu il faut ce sont des saints, bref réinitialisez votre logiciel de comprehension :-))
Bonsoir Julio. Je ne vous donne pas tort en ce qui concerne le mariage des prêtres. Certes, les choses n’iraient peut-être pas mieux dans le monde, sans doute, mais elles iraient mieux pour eux, ce qui ne serait pas si mal. Mais, car il y a un “mais”, vous m’avez fait rire: “il nous faut donc des saints”. Comme il nous faut des politiciens’z’honnêtes ainsi que des lions végétariens. Si c’est avec des saints que vous allez renforcer la visibilité et la communication de Eglise, c’est plutôt mal barré. Tout dépend ce que l’on entend par “saint”, bien sûr.
press, hit the reser button :waving: !
mal tapé, c’est plutôt moi qui doit reset-er!
je ne partage pas votre point de vue: j’ai dîné récemment avec un pasteur du centre de Londres. Les prêtres anglicans mariés et l’ordination de femmes n’a en rien redonné du dynamisme à cette Eglise. Selon lui, les seules Eglises qui attirent et font signe, ce sont les Eglises méthodiste et catholique-romaine. 400 prêtres et évêques anglicans ont rejoint l’Eglise catholique.
le vrai problème en Occident c’est la crise des valeurs et la quête de sens.
Contrairement à ce que vous dites, Jésus lui même n’était pas marié, mais célibataire pour le Royaume de Dieu, et son précurseur et cousin Jean Baptiste idem. N’oubliez pas que le célibat consacré est venu du judaïsme, avec les Esséniens premiers moines monothéistes. Cela dit des hommes déjà mariés pourraient être ordonnés en parallèle, rien ne s’y oppose.
“Jésus n’était pas marié”. Effectivement, pourquoi aurait-il dû l’être, vu sa mission divine sur terre? “Cela dit des hommes déjà mariés pourraient être ordonnés en parallèle, rien ne s’y oppose”. Ben oui, c’est ce que je vous ai dit dans l’autre post: il pourrait y avoir deux clergés (outre le régulier et le séculier) et la liberté de choix serait une priorité, puisque rien ne s’oppose effectivement. “le célibat consacré est venu du judaïsme, avec les Esséniens premiers moines monothéistes”: oui, d’accord, mais et alors? Cela n’a rien à voir avec la véritable origine du célibat des prêtres catholiques. Quant à la crise des valeurs, vous avez parfaitement raison, mais nous parlons ici non pas de l’Occident, mais de l’Europe Occidentale, la vedette des idéologies suicidaires depuis 200 ans.
le célibat pour le royaume de Dieu existe chez les judéo-chrétiens dès le début du 1er siècle, avec également des ministres mariés, certes. Mais le sens du célibat catholique recadré au 10ème s. remonte bel et bien à cet élan fondé sur le don de soi et la disponibilité. Les aspects “économiques” de la part d’une institution qui serait inhumaine souvent mis en avant par l’analyse marxiste ne tiennent pas face à cette dimension mystique.
Dimension mystique” .
Justement , il y a certainement de nombreux candidats qui auraient pu faire de bon prêtres sans pour autant être assez mystiques pour accepter réellement une vie d’ascète ( je ne parle pas des pervers et déviants qui défraient la chronique depuis quelques temps qui eux trompent leur monde ) .
Et il n’y a de place pour eux que chez les protestants et les orthodoxes.
Or vous le dites vous même cet aspect de le vie des prêtres a été décidé bien après l’époque du Christ, ce n’est explicite nulle part dans les Évangiles.
Cependant au fil des siècles je suis bien certain que nombre de ceux qui ont suivi cette voix n’ont pas appliqué à la lettre cette règle du célibat ( qui soit dit en passant implique de ne pas se marier , et non de ne pas “connaitre” de femme ) .
“400 prêtres et évêques anglicans ont rejoint l’Eglise catholique”. Ceci n’a rien d’étonnant car à la copie on préfère très souvent l’original. L’Eglise catholique est et reste LA référence, et donc de ce côté-là je ne suis pas inquiet. Ce qui me désole, c’est l’absence du prêtre dans la société (sans revenir aux mentalités du 19ème siècle – il s’agit aussi là d’un défi car quand on entend le pasteur Foisil qui nous dit qu’il “faut se SOUMETTRE à Jésus Christ”, on se pose des questions – aberrant, ce garçon – “Pasteur Foisil, le choix des mots, le choc des ex-votos”). Père Arbez, vous disiez à l’un des lecteurs de retourner à la messe. C’est vrai, mais pour cela faut il qu’il y ait encore des prêtres pour les dire.
soumission…ça rappelle quelque chose!
je conseil aux journalistes ( si on peut appeler sa un journaliste) de France 2 de faire des reportages sur les attentats suicides commis par des musulmans dans des mosquées remplis de musulmans qui prient
J’avais, à Oran, des voisins adventistes. On les disait “protestants”. Des évangélistes, en fait, sans le côté show américain.
Le jour du Seigneur était le samedi. Ils ne travaillaient pas dès le vendredi du coucher du soleil au samedi coucher du soleil. Ne faisaient aucune transaction. Les enfants n’allaient pas à l’école. Ils ne mangeaient pas de porc, pas de crustacés. Les armes leur étaient interdites et nombre de leurs enfants ont fait leur service militaire au cachot pour avoir refusé les ordres des supérieurs.
Il y avait chez eux un mélange de religion chrétienne et de religion juive. Et, si mes voisins vivaient pauvrement en travaillant beaucoup, la dîme du culte n’a jamais manqué d’être versée !
C’était des personnes très honnêtes. Pauvres ils étaient, pauvres ils sont restés malgré toutes les promesses d’une vie meilleure.
Leur seule richesse était la Foi qui les habitait.
Avec le temps, même les mots s’usent.
Il est indéniable que notre vieux et bon texte qu’est la Bible ne produit plus l’effet qu’il faisait.
Il me paraît capital, enfin, de l’interpréter, après des siècles de répétition.
A titre d’exemple, la parole si consistante et importante : aimes ton prochain comme toi-même ! n’est que très peu comprise.
Même les curés ne savent généralement pas ce qu’elle veut dire.
Cette parole conclue pourtant un verset de la Bible, laquelle donne donc l’interprétation de cette sublime parole.
Il est temps, non plus de dire et répéter la Parole, mais d’interpréter les Textes.
Bonsoir
venez écouter les homélies le dimanche, on ne fait que ça !
JMonsieur l’Abbé,
J’habite l’Alsace. Ici, les sermons des prêtres font dans le social.
C’est certainement une cause importante de désaffection des chrétiens.
Ce dont les gens ont besoin, c’est du travail sur les textes, sur les Mystères, c’est tout bonnement l’exégèse, surtout en cette période troublée.
Vos paroissiens ont de la chance de vous avoir !
Bonne journée
vous avez raison, ce qu’on attend d’une prédication c’est de la vraie spiritualité en phase avec la vie!
“Ici, les sermons des prêtres font dans le social”. Exactement, buzz. ce sont ces curetons de gôche qui ont vidé les églises. On s’en branle du social ET de l’état ET de l’état social ET du beau P$$$, le grand Parti $ecte, cette Pourriture $$$$ocialiste.
Bonsoir, mon père.
Comme vous avez raison ! En 30 ans et plus, entre les cinq Etats U.S. où j’ai résidé, quel que soit l’évangile, je n’ai pas entendu à la messe du dimanche plus d’une dizaine de sermons centrés sur autre chose que «le social» et les appels de fonds correspondants. Tellement passionnants que les «fidèles», dont certains en tenue très négligée, écoutent d’une oreille tout en tricotant, voire en allaitant, tandis que leurs gamins s’escriment sur des jeux électroniques ou autres.
J’ai eu la chance de découvrir récemment chez moi un jeune prêtre «classique» en soutane, s’il vous plaît, qui dit la messe «classique» en Latin et en Anglais dans une belle église «classique» récemment rénovée, et qui a rappelé, lors du premier sermon que je l’ai entendu délivrer, que le rôle du prêtre est de prêcher l’Evangile et de secourir les âmes, ce pour quoi il avait besoin de nos prières. Hier comme aujourd’hui (spécialement aujourd’hui) et comme toujours, ce dont nous avons soif c’est de la parole de Dieu, et qui d’autre que nos prêtres pour étancher notre soif ? Aucun administrateur encombré de famille, aussi sincère, aussi honnête, aussi documenté soit-il, ne peut remplacer le prêtre qui a tout donné à Dieu et qui nourrit ses ouailles de sa foi, de sa force et de sa joie.
L’évangéliste adore les Juifs. On se souviendra que je vous avais commenté ici que le dernier mot d’ordre du diner du Siècle(voir sur wiki), était que nos Journalistes et Politiques qui s’y réunissent, devaient contrer la montée des églises parallèles ;
qui pourraient aller contrer l’amour de l’Islam de nos élites.
Ce qui se passe sur F2 est la parfaite illustration, d’ailleurs j’ai fait
la même réflexion en entendant le journaliste : mais que raconte-t-il ?
Comme le font les communicants, ils divisent pour mieux avoir raison.
C’est la Chrétienté qui est en plein boum, et ça les énnerve, alors
ils parlent de Catholicisme… Qu’ils arrêtent ces communicants de gauche :
on n’est plus des marionettes.
Catholiques, protestants, orthodoxes, églises du Christ, évangélistes,
advantistes, scientologues (c’est autorisé ailleurs), jehovah, évangélistes….
c’est la Chrétienté en plein boum !
oui, d’accord, mais scientologues et jehovah ne sont pas des chrétiens!
scientologues et TDJ n’ont rien en commun, le deuxième groupe est on ne peut plus chrétiens!
non Monsieur, les témoins de Jéhovah ne sont pas chrétiens.
N’affirmez pas des choses que vous ne connaissez pas! Ou alors vous êtes TJ et vous vous autoproclamez chrétien… Mais l’instance de la reconnaissance de chrétien ou non chrétien c’est le Conseil œcuménique des Eglises à Genève (dominante protestante) et cet organe interconfessionnel habilité ne reconnaît pas les témoins de Jéhovah comme étant chrétiens. C’est ainsi!
Monsieur l’Abbé,
Pardonnez-moi d’être hors sujet, mais la phrase d’un des commentateurs, sur la méconnaissance de la religion catholique par les journalistes, m’amène à vous poser la question suivante.
Je suis près d’achever la lecture des “Leçons de droit naturel” en 5 volumes, de feu l’abbé (devenu évêque par la suite) Jacques Leclercq, également professeur de philosophie en Belgique. Bien que catholique, je dois avouer avoir appris beaucoup sur la doctrine de l’Eglise (ou plutôt, au sens large, telle que vue par l’auteur sur ces sujets) et le livre est extrêmement intéressant. Cependant je suis déçu par le dernier volume que je suis en train de lire, consacré au travail et à la propriété. Il souffre de sa date (la 2è édition date des années 1930, la 3ème des années 1950) et l’auteur est influencé par le courant de pensé économique du temps, largement interventionniste. Les travaux les plus importants de Hayek sont ultérieurs et pourraient corriger bien des conceptions que je pense fausse.
D’où ma question : pouvez-vous me recommander un ouvrage récent d’un penseur important de l’Eglise, sur la question du Droit naturel, de la morale et organisation sociale ?
je vous remercie par avance.
Olivier de Pretoria
Monsieur l’abbé,
Soit vous ne souhaitez pas répondre à ma question, ce que je peux comprendre puisqu’elle ne concerne pas votre article, soit vous cherchez pour votre réponse le meilleur texte à recommander. S’il s’agit de la première branche de l’alternative, je vous serais reconnaissant de me dire simplement que vous ne voulez pas répondre à ce genre de question, cela m’éviterait de consulter régulièrement l’article pour voir si vous m’avez répondu. Ce serait charitable de votre part.
Respectueusement votre,
olivier
Les Evangélistes sont dynamiques , ils se basent sur la King James Bible amenée autrefois aux Amériques , ils sont sincères , mais issus du courant protestant qui quoiqu’on en pense est une forme d’hérésie , s’est séparé du courant principal universel .
Si on était un peu naïf ( comme je le suis ) on pourrait penser qu’en ce moment l’Église catholique subit l’assaut conjugué des athées
( héritiers des révolutions française et communiste ) , des protestants ( les USA le sont ) , des musulmans ,( je ne sais pas si j’en oublie ) ce bel effort sera-t-il l’assaut final , la “dernière bataille du diable” ?
http://www.devilsfinalbattle.com/content2.htm
Et comment se positionnera le pape François dans cette optique ? Pour le moment il semble très attaché à la tradition , simple et soucieux du message originel des Évangiles . Je me trompe ?
les JMJ sont un peu le fer de lance en communication de l’église catholique, ça plus la venue d’un pape sont un signe que le vatican que le plus grand pays catholique risque de basculé dans “l’autre camp” si je puis dire, c’est un fait voila tout…pourquoi y a-t-il une polémique la dessus?
si vous ne comprenez pas l’article, ne commentez pas ce que vous n’avez pas saisi.
On oublie les groupes charismatiques dans l’église catholique, là aussi il y a beaucoup de divagations. Les âmes s’enflamment facilement.
Excusez-moi – Mon idée est que la Chrétienté
est en plein boum, dans mon enthousiasme j’ai accroché
Jehovah et scientologue : car je sais qu’en cas de choix :
ils seront du côté des chrétiens plutôt que des Islamistes.
Je vois que vous vous en prenez plus aux évangéliques qu’à France 2.
Les stéréotypes n’existeraient que lorsqu’ils sont tournés contre le catholicisme. Pourtant là vous sortez l’arme lourde avec tous les défauts de la terre aux évangéliques, sauf ceux de Suisse.
Dommage, les défauts de certains ne sont pas ceux du plus grand nombre, quelques soient les églises, qui au sens propre, biblique, sont des rassemblements de croyants qui sont déjà dans les maisons, comme dit l’Ecriture…avant d’être des organisations internationales lourdement administrées et souvent sans âme.
L’abbé
FRANCE 2 dit des bêtises, rien de plus normal mais vous vous en prenez plus aux évangéliques qu’à France 2.
Or ce sont les seuls courants spirituels qui grandissent partout dans le monde, quand ailleurs les églises comme les temples se vident.
Liturgies et enseignements traditionnes ne touchent plus les masses qui préfèrent les stades et les écrans.
Les musiques les chants spirituels sont rarement ceux qui touchent les cœurs faute d’une vraie source spirituelle donc sainte et d’en haut. De la vieille musique aux vieux chants tout est bien rébarbatif.
Les défauts de certains évangéliques ne sont pas ceux de la grande majorité. (sauf en Suisse apparemment).
Quand les églises évangéliques de maison cachées en Chine annoncent l’évangile, ou en Inde , en Iran, en Algérie, c’est bien une foi vivante profonde et radicale qui permet au christianisme de se répandre malgré tout. Et pas des shows à l’américaine comme le disent aussi bien France 2 que bien des catholiques.
Ce genre d’explications sont pour moi assez insultantes pour bien des chrétiens évangéliques qui ne font pas de bruit médiatique mais qui servent le Dieu vivant discrètement, e fidélité aux écritures, même si leur théologie est souvent très basique… donc très évangélique.
Sans rancune malgré tout.
il n’y a rien d’insultant dans mon propos, je fréquente moi-même beaucoup d’évangéliques. Mais il faut voir les choses en face. L’obsession de l’exorcisme et la lecture littéraliste de la Bible sont plus dangereux que certaines dévotions catholiques (très discutables j’en conviens).. Par ailleurs, certaines sensibilités du courant évangélique passent leur temps à dénigrer l’Eglise catholique présentée comme Babylone, la grande prostituée de l’Apocalypse, alors que d’autres évangéliques (et pas seulement en Suisse!) rejoignent les catholiques dans leurs positions éthiques (avortement, euthanasie, manipulations génétiques, etc).
Les évangéliques sont courageux dans leur démarche d’évangélisation envers les musulmans alors que les catholiques sont quasi inexistants sur ce terrain.
Je vous rejoins, merci l’abbé
il a été dit aux JT de France2 que le Pape est parti au Brésil pour éviter des catholiques
Brésiliens ne se convertissent tous à l’église évangélique !!
d’ailleurs le pape à fait un tabac là-bas au JMJ
vous m’étonnez c’est non fumeur au Brésil également… Alors faire un tabac.. mais après Benoit l’intellectuel discret, François rappelle plus Jean-Paul II
Monsieur Arbez,
J’ai lu avec attention votre article ainsi que les commentaires et cela m’incite à poster à mon tour.
Vos réflexions et analyses concernant le mouvement évangélique me semblent justes par rapport à mon expérience personnelle au sein de ces assemblées. Il existe néanmoins une diversité comme vous et Monsieur Foisil le soulignez. Toutefois, le manque de racine est évident, l’accent mis sur l’émotionnel est la règle général ainsi que l’exorcisation excessive dans certain milieu.
Le manque de connaissance théologique et la lecture littéraliste de la Bible sont aussi la généralité d’après ce que j’ai pu en constater. Mais est-ce réellement mieux dans le catholicisme ?
Personnellement, je suis certain que non et je pense que c’est même bien pire. L’accent mis sur la dévotion mariale et d’autres pratiques sont belle et bien d’origine babylonienne dans leur essence, ce qui fait dire à certains évangéliques que l’église catholique est la grande prostituée de l’Apocalypse. Vous semblez vous-même déplorer ces pratiques tellement elles sont criantes d’idolâtrie.
Par ailleurs, même si depuis Jean-Paul 2, il existe une volonté de rapprochement avec le monde juif, vous-même proclamez votre position pro-israélienne et écrivez sur ce site, c’est une très bonne chose. Malheureusement ce n’est certainement pas la généralité et beaucoup de catholiques restent et resteront de profonds antisémites.
Ayant, été baptisé à l’âge de 6 mois pour des raisons purement culturelles de la part de mes parents, j’ai fait récemment la demande d’apostasie afin de ne plus être compté comme catholique. Je me suis également éloigné des mouvements évangéliques. Je ne supporte plus non plus l’étiquette de chrétien à cause de tout ce que les chrétiens ont fait subir au peuple juif en ce nom, même si à la base, ce nom de chrétien, ne comporte rien de négatif, bien au contraire.
Aujourd’hui, je suis profondément attaché à la communauté juive de ma ville et je participe aux offices, aux fêtes et aux études de la Torah. C’est la plus belle expérience spirituelle de ma vie car je redécouvre à chaque moment les racines réelles de ma foi. Mais c’est surtout, la meilleure façon de s’éloigner de l’idolâtrie sous toutes ses formes et d’acquérir des connaissances bibliques véritables. Il ne s’agit pas de renier Celui qui s’est laissé découvrir pour devenir notre sauveur et Seigneur, Yechoua, mais de le servir avec vérité, humilité et dans sa véritable nature juive.
En bref, c’est sortir de Babylone pour retourner à Jérusalem ! C’est un appel de la Bible pour chacun d’entre nous, donc pour vous aussi, vous semblez d’ailleurs en bon chemin, je vous souhaite donc de le poursuivre car la véritable église a besoin de plus de personnes telles que vous.
Très cordialement.
Votre expression sincère est très parlante et votre témoignage aidera certainement beaucoup de chrétiens à se poser les bonnes questions. Il est clair que la “religion populaire” existe dans le monde catholique, des gens simples se raccrochent à des supports parfois discutables, dans certaines dévotions, mais ils cheminent cependant à leur rythme et partout quels ques soient les lieux de dévotion la Parole de D.ieu y est proclamée, ils ont donc là une chance d’évoluer vers une meilleure conscience biblique. Je suis d’accord avec vous qu’il y a encore des progrès à faire mais le poids de l’histoire est tel que cela prend du temps. C’est surtout par la jeunesse que les mentalités évolueront, et je peux vous dire que les manuels de catéchèse catholique pour enfants et adolescents sont très bibliques et pas du tout antijudaïques!
mais vous devez aussi reconnaître que la tentation idolâtrique est partout, et que certains évangéliques idolâtrent la lettre de l’Ecriture qui est d’abord une tradition orale et vivante plutôt qu’un code écrit type coran. Je suis conscient qu’il y a de vrais disciples de Yeshua aussi ailleurs que dans l’Eglise catholique, et qu’il y a de faux disciples de Jésus dans l’Eglise catholique également. L’ivraie et le bon grain sont partout mélangés, quelles que soient les dénominations, et il faut continuer le combat spirituel. Je crois cependant que vous ne devriez pas être mal à l’aise avec le nom de “chrétien” disciple du Messie, afin de lui donner votre propre marque personnelle et ainsi contribuer à l’édification du Corps céleste qui rassemblera les personnes bienfaisantes dans la maison de D.ieu en temps voulu. J’invite les chrétiens à prendre part à des offices à la synagogue, lors de grandes fêtes comme Yom Kippour, Rosh ha Shana, ou Pessah, ils pourront prier à la manière de Jésus et des apôtres, dans la même langue et la même symbolique, et ils comprendront mieux les bases fondamentales de leur foi.
Bonjour Père Arbez permettez-moi ce commentaire
Distinguer l’essentiel du contingent+
Le message du salut a une face universelle et une face contingente. L’aspect universel, c’est l’essentiel et s’adapte à chaque culture, autant que possible : c’est l’acculturation et c’est ce que ne cesse de faire l’Eglise catholique dont l’origine remonte au cénacle. Le volet contingent, c’est l’adaptation aux conditions de la providence, laquelle veille par la prophétie à éclairer les plus attentifs aux signes des temps. Ainsi en-est il pas exemple avec la prophétie des 70 semaines, évoquée d’ailleurs par Saint Augustin, et qui indique avec un précision étonnante, à l’avance – exercice pratique intéressant à faire pour ceux qui doutent de l’inspiration divine des Ecritures (pourquoi n’en parlent-on pas dans le catéchisme ? surprenant ce silence du magistère) – , l’apparition du Verbe incarné dans l’histoire ; c’est la prophétie qui a annonce la contingence de cet événement à dimension également universelle.
Le contingent, c’est aussi également l’exil de la nation juive suite à la révolte de Bar Kochba, avec en parallèle la disparition de la « branche » juive de l’Eglise catholique (dixit le Cardinal Lustiger qualifiant cet événement de drame et de péché) à peu près à la même époque. L’Eglise catholique s’est donc depuis cette époque focalisée sur l’évangélisation des « gentils », en fait c’est l’Eglise de « Paul », celle de « Jacques » – constitutive également de l’Eglise catholique (certains antisémites « catholique » seraient bien inspirés d’y réfléchir) est en sommeil depuis environ 1700 ans.
Le contingent, qui s’exprime par des actes juridiques tout ce qu’il y a d’officiels, comme par exemple le fameux décret d’Artaxerxès, s’est exprimé également par l’acte officiel de la résolution 181 de l’ONU du 29 novembre 1947, qui a mis fin à l’exil des juifs (à noter que le Vatican a mis plus de… 40 ans pour reconnaître l’Etat d’Israël. Y aurait-il de la crainte et de la jalousie dans l’air ?).
Le quasi parallèle à observer entre la période de l’exil des juifs et de la disparition de la branche de « l’Eglise de Jacques » (L’Eglise a connu une période à ses débuts où « L’Eglise de Jacques », donc celle de Jérusalem, c’est-à-dire celle des juifs, était présente : cf Saint Polycarpe, disciple de l’apôtre Jean, qui respectait le 14 nisan pour le Pâque, laquelle fête est devenue ensuite les Pâques sous le coup du phénomène de l’acculturation d’une fête païenne. Cf aussi le cas de Paul lui-même qui a circoncis Timothée de mère juif et de père grec).
En synthèse, si l’acculturation vers les nations a bien été faite, il reste celle vers les juifs à revoir.
Ainsi également, à mon sens, dans l’exégèse courante, à bien faire la distinction entre les aspects universels et contingents du message du salut, car avec les notions de littéralité ou non, on se perd dans les méandres sans fin de la polémique.
Ce qui nous rapproche des juifs, c’est la résurrection. Avant cet événement, nos interprétations sont totalement différentes. A noter en passant que les catholiques (je précise que je suis catholique moi-même) relèvent la présence de deux résurrections et d’un jugement dernier, et qu’entre ces deux résurrections, il y a un laps de temps inconnu. Là aussi, il y a matière à confusion au niveau des chrétiens, car les deux résurrections et le jugement dernier sont mélangés dans le même discours (l’article 676 du CEC sur le millénarisme règle une partie du problème, mais une partie seulement, car la confusion demeure, car s’il y a deux résurrections, il y en a donc une première qui précède la seconde, et alors, entre les deux que se passe t’il pour la population qui sera présente sur cette terre et non au ciel ? On n’aimerait des développements, mais… silence… silence ét encore silence.)
A noter également, pour les adeptes de la « substitution », que les Juifs n’ont pas besoin des chrétiens et des catholiques en particulier, pour comprendre leurs propres Ecritures, ils ont déjà tous les éléments en main comme le Christ les avait lui-même, comme le rapporte les évangiles avec la fameuse expression « selon les Ecritures ». Leur exil a été une décision de l’Esprit Saint qui pilote la providence, la fin de cet exil est aussi une décision de la providence ; que chacun y prenne bien garde.
Donc, en synthèse, la fin de l’exil ci-dessus décrit ne pourra pas ne pas être sans conséquences notables sur le visage de l’Eglise catholique, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Après une occultation de l’Eglise de Jacques, voulue aussi certainement par la providence pour des raisons qui nous échappent et que nous n’avons peut-être pas à connaître, il est fort probable que l’Eglise retrouve dans un avenir peut-être plus très lointain, ses deux facettes, juives et non-juives.
Mais, entre temps, les juifs nous auront peut-être dépassés dans la foi pour devenir leader (quelle horreur pour certains !).
tout est admirablement organisé et orchestré par la providence.
Et honni soit qui mal y pense
Rebonjour Père Arbez
A clarifier : première et seconde résurrection – première et seconde mort – jugement dernier
Permettez-moi ce complément au sujet du jugement dernier et des deux résurrections. Il semble qu’il y ait, là aussi, une confusion des genres d’origine vraisemblablement sémantique, qui fait que l’on tourne en rond sans se comprendre, entre « millénaristes » et « non-millénaristes ».
Explication :
1 – Concernant la « première résurrection », le premier né d’entre les morts est Jésus, le second né est Marie, laquelle possède déjà son corps glorieux.
2 -Le croyant, connaît déjà la conception courante de la « première résurrection » et du jugement dernier, relatée par Saint Augustin notamment dans son ouvrage la Cité de Dieu.
A – Ce qui nourrit la réflexion suivante :
A.1 – soit le phénomène de cette première résurrection pour les personnes concernées (hors Jésus et Marie) est terminé dans son intégrité, donc Marie aura été une exception, elle sera passée directement à le seconde résurrection, s’accompagnant d’un jugement qui a été l’adoption plénière avec glorification immédiate corporelle, avant le terme du jugement dernier qui pour les justes s’accompagnera de la glorification corporelle.
A.2 – soit le phénomène de cette première résurrection pour les personnes concernées (hors Jésus et Maire) n’est pas terminé, et son terme aboutissant à la glorification corporelle est encore à venir, ce terme étant différent de celui de la seconde résurrection.
Ce qui d’une certaine manière semblerait vouloir dire, que le jugement collectif (acception ou rejet) n’est pas à confondre avec la seconde mort, que le moment du jugement dernier (collectif et non individuel) n’est pas homogène. Et que la seconde résurrection en fait concerne les damnés (Si ceux de la « premières résurrection » ne sont pas concernés par la « seconde mort », ce ne peut être qu’ainsi) :
CAR
. pour Jésus et Marie il est déjà intervenu (le jugement dernier)
. pour les «admis », si ces derniers sont appelés à « précéder » les autres comme on le voit dans les Ecritures (si je ne me trompe), leur seconde résurrection qui est leur jugement dernier précédera celle des « non admis » qui sera aussi leur propre jugement dernier.
Soit un même jugement dernier concernant deux populations dans deux moments différents, le dernier aboutissant au renouvellement complet de la terre (nouveau cieux, nouvelle terre), pour passer à l’étape suivante de la formidable épopée de la création.
Il y a manifestement un problème de sémantique à éclaircir pour savoir de quoi on parle afin de ne pas malmener la logique qui est un fruit de la saine raison, et d’éviter ainsi les discussions sans fin sur le fameux article 676 du CEC.
CONCLUSION GENERALE
. la première mort est commune à tous suite au péché originel
. la seconde mort est réservée aux damnés
. le jugement dernier, qui est collectif, comprend deux moments différents :
A- tout d’abord la population des « admis au royaume », suite au jugement individuel survenu au décès, c’est-à-dire au temps de la première mort commune à tous, se voient collectivement confirmés par la résurrection de leur corps qui est glorifié. C’est la première résurrection du jugement dernier.
B – ensuite, la population des « non-admis au royaume », suite au jugement individuel survenu au décès, c’est-à-dire au temps de la première mort commune à tous, se voient collectivement confirmés par la résurrection de leur corps qui n’est pas glorifié. C’est pourquoi il est dit que cette population est celle de la « seconde mort ». Ils rejoignent pour l’éternité la compagnie des créatures rebelles. C’est la seconde résurrection du jugement dernier.
Et, entre cette première résurrection et cette seconde résurrection d’un même jugement dernier qui se déroule en deux étapes, que se passe-t’il ?
ET ENFIN AU SUJET DU TERME « ESPERANCE MESSIANIQUE »
Par sa résurrection, le Christ a lié Satan qui a perdu ainsi son pouvoir absolu – et non relatif – sur la population de ceux qui adhèrent à la foi, c’est-à-dire ceux qui sont ainsi entrés dans « la première résurrection ».
la pleine maturité de cette population, étant atteinte au jour de la résurrection corporelle avec glorification, lors de la première séance du jugement dernier collectif er à la fin des temps (ce temps étant postérieur à celui du « temps individuel » au moment de la mort, ou concomitant pour ceux qui vivront à ce moment là ).
Si une deuxième séance du jugement dernier doit ensuite se tenir, avec résurrection corporelle sans glorification, de la population qui aura rejeté définitivement l’adhérence à la foi, cela signifie que le terme de l’histoire pour la première population, c’est la fin des temps (la fin d’une époque) et non la fin du monde qui sera celle du renouvellement du cosmos après le second jugement de condamnation.
Ce qui signifie qu’il y aura encore cohabitation entre le bon grain et l’ivraie entre la première et la seconde séance du jugement dernier.
Et donc, si l’expression « espérance messianique » signifie une époque où l’ivraie n’est plus en mesure d’agir, elle ne peut s’appliquer qu’au terme de la seconde séance du jugement dernier qui se traduira cette fois-ci, par une séparation effective et définitive entre le bon grain et l’ivraie. La première étape de l’histoire de l’humanité sera close.
Le problème avec certains « messianiques » (terme que je n’aime pas à cause du flou de sa définition comme tant de termes subtilement et sournoisement travaillés par le « grand pervertisseur de la sémantique », ce qui aboutit à des polémiques à n’en plus finir), c’est qu’ils veulent un monde où le mal est d’une certaine manière soit contraint ou inexistant. Ce qui est complètement en contradiction avec les Ecritures où il apparaît que le bonheur définitif, directement lié à l’exclusion irrémédiable de l’ivraie, ne sera atteint qu’après le jugement dernier (et donc la seconde séance de condamnation). Cf le passage des Ecritures où il est précisé que « le pécheur à cent ans sera maudit » ; celui-ci signifie bien la présence conjointe du bon grain et de l’ivraie. Donc on est encore dans le temps de la tribulation ou le royaume de DIEU – limité aujourd’hui à la population de « l’adhérence » et non perceptible par les sens, laquelle population traverse en quelque sorte dans une forme d’exil dans une société qui n’est pas encore la sienne – n’est pas encore plénier dans son installation.
Excusez-moi, j’ai été très long, mais le sujet, comme toutes les choses au fond très simples, est difficile à expliquer eu égard aux images mentales particulièrement prégnantes qu’il véhicule.
merci d’avoir évoqué des points essentiels de la révélation.
la question des fins dernières est en effet fondamentale et quelque peu laissée de côté dans les églises du 21ème siècle!
l’Eglise ne sortira pas de sa crise sans faire retour aux origines judaïques de la foi, je suis bien d’accord et travaille à cette prise de conscience depuis plus de vingt ans.
Suite et fin
Je crains que la crise que traverse l’Eglise, ne soit ni plus ni moins que la répétition de ce que j’appelle le « syndrome des explorateurs », qu’ont connu les juifs au désert. Et si tel est bien le cas, il y aura du drame avant la « délivrance » pour reprendre une expression juive que j’aime bien. Bon courage Monsieur l’abbé.
“L’Eglise catholique ne sera plus majoritaire, dépassée par les évangéliques”
Et en tant que chretien de culture catholique , je trouve cela tout à fait positif
Les trahisons de l’Eglise catholique ne la laissent plus à meme de poursuivre sa mission premiere , l’évangélisation.
Quoiqu’on pense d’eux , evangélistes et pentecotistes sont chrétiens et respectent cette mission , alors c’est certainement la voie choisie par le Seigneur pour continuer de nous parler au delà des siècles
Le chef d’œuvre de l’Esprit Saint (et sain) c’est Marie et ce chef d’œuvre est juif! (et chrétien). Pas de “créature” qui ait plus les pieds sur terre, l’esprit plus scientifique , le cœur plus pur et plus tourné vers le D.ieu d’Israël. Plus on se confie à Marie, plus on est protégé justement de l’idolâtrie! De toute façon, on ne peut pas en abuser, la prière est tellement un combat à recommencer!
je suis toujours très surpris d’entendre parler de la théologie superficielle des évangéliques par les uns ou les autres. On dit ainsi “simpliste” ou “fondamentaliste”. Cà rappelle presque les salafistes.
Mais quand il s’agit des siens on parlera autrement, par exemple de la foi du charbonnier ou de la foi toute simple de tel ou tel. Magnifique dans ces cas là.
Chers amis questionnez les chrétiens non évangéliques autour de vous sur leur théologie et comparez à celle “dite simpliste” des évangéliques, vous serez surpris du décalage croyez-en mon expérience.
Je connais de très près quelqu’un qui a été catéchiste dans l’église catholique romaine pendant cinq ans sans connaitre le sens du mot “rédempteur”, ni même l’utilité de la dite rédemption..
Donc si les évangélistes ont une théologie simple c’est qu’elle est très loin des écoles théologiques historiques qui ont fixé des dogmes et certitudes sur des bases souvent peu ou pas bibliques.
La certitude évangélique est biblique puisque c”‘est la seule source immuable. Après ils sont comme les autres avec des variétés d’interprétation, des erreurs ou des exagérations, mais ils ont en commun une fougue, un feu! Et çà c’est le fruit d’une réelle conversion au centre de leur expérience de foi. On les appelle nés de nouveau, car né à une vie nouvelle par l’expérience d’une rencontre avec Dieu. France 2 et la presse aiment se moquer des “born again”, mais il s’agit d’une expérience authentique de rencontre de Dieu conforme aux évangiles! Très différente de l’appartenance familiale à un type d’église ou à une chapelle. C’est aussi mon expérience personnelle.
et les miracles eucharistiques? les catholiques ne les ont pas inventés! vous avez beau avoir raison sur les “dames :laugh: (ou pas dames) cathé ” et des reproches très justifiés, ça de toute façon, vous l’avez dans le baba, :-* 😉
C’est sur, le catholicisme ne va pas disparaître si facilement et s’il y a un glissement des croyants vers la chrétienté et la venue de nouveaux chrétiens grâce aux nouvelles églises, alors réjouissons-nous. Tout sauf l’islamisme et la charia.
Selon un nombre important de journalistes,”intelectuels”etc… l’église catholique se meurt?Bah,on le rabâche depuis la fondation de l’Eglise universelle.Cela dit ,les magnifiques jmj à Rio vont certainement être interprétées comme le declin de l’église catholique!! 😀
Imaginez, plus de 2millions de jeunes rassemblés dans la joie,l’espérance,la paix,le receuillement…sans violence ,sans incidents,pour recevoir toute chose du Christ mort sur une croix et ressuscité il y a deux mille ans… rien à se mettre sous la dents pour les journalistes!Cela doit être cela le déclin selon les biens pensants 😉
vivement les jmj de cracovie,cette fois j’y serai :yes:
http://www.lalibre.be/actu/international/7-ans-de-prison-et-600-coups-de-fouet-pour-un-militant-des-droits-de-l-homme-en-arabie-51f6cdff3570ebbf8e024ed2 AH AH AH AH!!! Ils ne dissent rien ces saloppes quand c’est l’islam!!!!!!!!